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Un visiteur
0,5
Publiée le 19 novembre 2017
Quel bonheur de voir arriver le générique de fin ! Film sans intérêt. Pas d'histoire, des dialogues insipides et des acteurs transparents. Diane est très vite insupportable.
Une excellente comédie portée sur les épaules par Clothilde Hesme, qui a un petit côté lieutenant Ripley de la maternité. Enfin, pas trop sur les épaules car elle se la déboîte souvent ! Ce n’est que plusieurs heures après avoir vu le film que j’ai réalisé la portée sociologique, psychologique et philosophique de ce film. Comment peut-on porter un enfant pour un autre ? Qui aime t-on ? Doit-on être sérieux pour parler de la GPA ? Ce film est en plus, du fait de la réalité de la grossesse de Clotilde, une gestation pour cinéma. Bravo pour ce premier film très abouti.
Diane a-t-elle les épaules pour supporter une grossesse qu'elle consent pour un couple de garçons ? C'est tout l'enjeu de ce premier film qui tente de raconter, non sans critique, les affres d'un discours visant à défendre les mères porteuses. Diane, interprétée par une Clotilde Hesme convaincue et convaincante, fait penser à quelques personnages féminins épiques du cinéma français qu'une Catherine Frot aurait pu incarner. D'ailleurs, il y a beaucoup du cinéma de Pascal Thomas dans cette comédie douce amère. On sourit, on s'agace pour la folie de Diane, on se surprend à éprouver de l'empathie pour les personnages masculins. Mais "Diane a les épaules" rate quelque chose. Peut-être un manque d'audace, un petit rien de trop consensuel dans la mise en scène. Ou tout simplement, un manque d'ambition. On imagine bien que le réalisateur n'a va voulu réaliser une grande œuvre. Il s'amuse avec ses acteurs et, chose certaine, ils y prennent un grand plaisir. Mais le cinéma mérite mieux qu'un film fabriqué pour la télévision.
Film assez touchant qui dure juste le temps qu'il faut pour ne pas commencer à s'ennuyer ! Le Corps de la femme est sublimé par la grossesse. L'actrice est magnifique dans la scène de la piscine !! En revanche, ce n'est pas un film qu'on fait réfléchir. On regarde, on rit assez souvent, mais il n'y a pas de réflexion particulière à tirer du scénario.. dommage mais pas grave !
A partir d’un sujet d’actualité sensible le réalisateur a choisi la forme d'une comédie apparemment légère . Diane la trentaine frivole (joué par Clotilde Hesme, excellente) a décider de porter un enfant (qu'elle ne désire pas par ailleurs) pour deux amis homosexuels .Sa rencontre amoureuse avec Fabrizio augurait d'un changement de comportement de la part de Diane mais il ne viendra pas même si celle ci après l'accouchement et l'installation du bébé chez ces amis finira par craquer pendant un cours instant pour se reprendre au plus vite ...
Sans préjugé, ce film aborde un sujet difficile, sans pour autant donner d'orientation. C'est juste une histoire de relation entre 4 personnes, dont chacun a ses désires et ses sentiments. Clothilde Hesme est exceptionnelle dans ce rôle
Une superbe surprise que ce film sans prétention , sans acteur très connus..... Le thème des mères porteuses traité avec humour parfois décalé, de la tendresse par moment ....
je vous recommande ce film. Très beau personnage. Intrigant, agaçant et libre. Histoire d’une femme félée dans bien des sens du terme, qui s’empêche et est pourtant emplie de liberté sauvage. Film atypique , sans prétention,qui ne délivre aucun message. Juste filmer, raconter , respecter et aimer cette personne là. Film,sensible, plein de fougue et d’émotions contradictoires, magnifiquement illuminé par Clothilde Hesme qui nous éblouit de bout en bout. Rien de démonstratif ici. On y gagne en grâce et fantaisie et on s’approche plus de la vérité propre à chaque être. A découvrir.
un très joli film avec la magnifique Clotilde Hesme qui nous emporte dans cette jolie histoire d'amour et d'amitié. que les choses sont simples quand les gens le sont aussi. elle porte l'enfant d'un couple gay et moi ça ne me dérange pas un brin.
Remarquable performance de l'excellente Clotilde Hesme, une actrice d'un naturel déconcertant. Le film est simple, touchant et doté d'un bon casting. Vite oublié je pense, mais agréable à regarder.
La vingtaine bien entamée, Diane est la copine qu'on rêve tous d'avoir. Fêtarde et la main sur le cœur. Toujours prête à rendre service. Même à Jacques et Thomas auxquels elle a prêté son ventre pour porter leur enfant. La grossesse se déroule sans encombre dans la maison familiale que Diane rafistole avec l'aide de Fabrizio, un bel électricien dont le charme ne la laisse pas indifférente.
"Être enceinte et avoir un enfant ? Mais ça n'a rien à voir !" "Mais comment tu le sais puisque tu en as jamais eu ? "Ben je le sais, je le vis". Cet échange résume bien le film. Être enceinte et avoir un enfant a, bien sûr, "à voir". Soutenir le contraire est provocateur. Provocateur mais pas faux pour Diane qui "arrive à séparer sa tête de son ventre". Être enceinte, c'est dans son corps. Avoir un enfant c'est (aussi ? surtout ?) dans sa tête.
Le film s'arrêterait ici à une œuvre militante pour la GPA et le droit des homosexuel(le)s d'y recourir si le personnage de Diane était tout d'un bloc, sans doutes, ni hésitations. Or, justement, si Diane a les épaules, elle a aussi une fâcheuse tendance à se les déboiter souvent. Si Diane a décidé d'offrir son ventre à ses copains, elle ne réussit pas à le faire sans s'interroger sur son geste.
Elle le fait après avoir rencontré Fabrizio. Cette béquille n'était pas indispensable. Le film aurait gagné en densité sans ce quatrième personnage. Mais sans doute aurait-il été plus difficile pour les scénaristes de montrer sans lui ce que Diane ressent.
Clotidle Hesme est impeccable. Elle joue à merveille la femme enceinte, écrasée de sommeil, lestée d'un ventre énorme qui complique chaque geste de la vie quotidienne, alternant des phases d'euphorie et de dépression. Pendant la première moitié du film, j'ai trouvé son jeu de fille "cool" un peu outré pour une actrice à l’élégance et à la classe si naturelles. Mais mes réticences ont été levées par deux scènes que je vous laisse découvrir. La seconde est la scène finale. Je ne sais pas si elle convaincra les opposants à la GPA. J'en doute. Mais elle les émouvra à coup sûr.
Avec ce titre, Fabien Gorgeart annonce la couleur puisqu'il fait comprendre que son héroïne est une femme forte capable de gérer cette situation compliquée dans laquelle elle se trouve. Il dresse un portrait sans artifice d'une femme moderne et décomplexée qui vit sa vie comme elle l'entend. Une femme à la fois forte et fragile qui est parfaitement incarnée par Clotilde Hesme qui est sublime, pétillante et naturelle. C'est dommage qu'elle soit la seule à sortir du lot, car malheureusement ni le scénario malgré des thèmes intéressants ni les autres personnages ne sont au niveau. Cette petite comédie sans prétention fonctionne par intermittence, mais perd en intérêt au fil des minutes tant les enjeux sont inexistants ou pas assez forts la faute à des sujets sous-développés. Au film, c'est un petit film correct, mais sans plus.
une petite chronique naïve mais sans prétention. en toile de fond l'homoparentalité et la maternité, à peine effleurés puisque montrés avec naturel et simplicité. un film banal dont l'atout est Clotilde Hesme pour sa fraîcheur et sa spontanéité.