Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
RedArrow
1 678 abonnés
1 536 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 juillet 2018
Sorte d'équivalent médical du Continental, l'hôtel de la saga "John Wick", le lieu dénommé "Hotel Artemis" est en réalité la façade d'une clinique-forteresse secrète pour criminels VIP dans un Los Angeles futuriste dévasté par des émeutes d'une ampleur apocalyptique. Alors que le chaos règne à l'extérieur, le bâtiment est encore épargné grâce aux règles immuables mises en place par son infirmière en chef pour gérer ses patients plus que particuliers. Mais le hasard et les objectifs précis de certains vont faire dégénérer la situation...
D'abord, reconnaissons-le, ce premier film de Drew Pearce emporte instantanément notre adhésion avec son contexte futuriste au bord de l'implosion qui menace à tout moment de déborder sur un apparent havre de paix de malfaiteurs pour le transformer en cocotte-minute bouillonnante. Dans le genre point de départ attractif, "Hotel Artemis" fait très fort ! D'autant plus que l'environnement n'est pas avare en détails assez géniaux (les décors d'une autre époque, les pseudos, les règles du bâtiment, ses équipements ultra-modernes, ses passages secrets...) lui conférant une ambiance aussi rétro-futuriste que dichotomique de la représentation d'un avenir pessimiste plus conventionnel. Ensuite, "Hotel Artemis" réussit plutôt brillamment les présentations avec sa galerie de personnages à la fois savamment hétéroclites et volontairement stéréotypés afin de se rapprocher des figures d'une certaine idée figée du film noir collant parfaitement avec l'esprit recherché. Le casting complètement fou à cette image (Jodie Foster, Sterling K. Brown, Dave Bautista, Sofia Boutella, Charlie Day, Jenny Slate, Jeff Goldblum, Zachary Quinto) est sans doute d'ailleurs une des plus-values essentielles du long-métrage. Par exemple, le personnage de Jodie Foster a beau être affublé du trauma le plus banal qu'il soit (scénaristiquement parlant, bien entendu), les grands yeux embués de l'actrice suffisent à nous faire ressentir en l'espace d'un instant le fardeau de la douleur accompagnant cette infirmière. Il en est de même pour Sofia Boutella apportant son charisme dévastateur dans son rôle de tueuse à gages française la plus classe de tous les temps, Charlie Day canalisant son énergie comique dans un rôle de pile électrique insupportable pour ses nouveaux colocataires, Jeff Goldblum jouant avec sa coolitude légendaire pour traduire la cruauté dissimulée de son personnage et ainsi de suite, tout ce petit monde paraît se fondre dans cet univers avec une délectation contagieuse. La mise en place est donc des plus alléchantes pour que cet "Hotel Artemis" puisse s'embraser de toutes parts pour notre plus grand plaisir !
Alors pourquoi diable ressort-on du film avec ce sentiment d'une promesse à moitié tenue ? Probablement parce que "Hotel Artemis" passe beaucoup trop de temps à tisser les liens de l'énorme concours de circonstances réunissant tous ces personnages au même moment dans la clinique plutôt que de se focaliser sur l'explosion qui en découle. Évidemment qu'il est intéressant d'exposer les motivations de chacun avant de les faire s'entrechoquer ensemble tels des flacons de nitroglycérine mais le problème est que la plupart d'entre elles ne sont pas vraiment originales ou surprenantes, il en ressort un empilement de situations attendues pour expliquer les objectifs de l'ensemble des protagonistes et que le film prend bien trop longtemps à exposer. Quelques-unes sortent heureusement du lot pour maintenir notre intérêt mais il arrive un moment où l'on n'espère plus qu'une chose, c'est que la situation dérape le plus vite possible pour redonner un coup de fouet à un film qui le mérite tellement vu ses prémices.
Ce sera bien sûr dans la dernière partie que les choses se corseront enfin mais, là encore, ce ne sera pas aussi fou que prévu. Quelques affrontements nous en donneront pour notre argent (mention spéciale à une Sofia Boutella déchaînée) et cette conclusion sera satisfaisante malgré tout mais il manquera clairement ce petit grain de folie que l'on réclamait sans cesse et qui aurait pu emporter "Hotel Artemis" dans les sphères de la série B hautement jouissive.
Le séjour dans cet "Hotel Artemis" aura tout de même été éminemment sympathique mais l'établissement disposait de tels atouts et occupants qu'on était en droit d'en attendre bien plus.
Pour son premier film en tant que réalisateur, Drew Pearce (scénariste de Iron Man 3) nous offre un huis clos tendu où la situation menace à chaque seconde d’exploser. Si le casting séduit par la présence notamment de Dave Bautista, Sterling K. Brown ou encore Jeff Goldblum, on reste sous le charme de Sofia Boutella en femme fatale (littéralement) et on s’étonne de l’aisance de Jodie Foster dans le genre.
Alliant film d'anticipation de par son contexte et pur film d 'action de par son récit simple et efficace. Le scénario se repose trop sur un passé qu'on voit venir avec de gros sabots (flash-backs inutiles et lourds), tandis que les uns s'attachent à d'autres un peu trop vite. Si les décors et le climax sont bons avec un contexte de chaos il est dommage que l'ambiance au sein de cet hôpital et les règles soient si peu étoffés. Néanmoins, on s'attache notamment au duo Bautista/Foster, tandis que le charme vénéneux de Sofia Boutella fait une fois de plus des merveilles. Ce film reste bancal mais s'avère un péché mignon popcornesque bien sympathique. Site : Selenie
Voici un film intéressant alliant plusieurs "genre" (un peu d'action, de SF..) Avec son histoire assez original ou dés le début ; le chao règne (ou on croise d'ailleurs de nombreux acteurs connus jouant proprement leur rôle). Débutant un peu, sous la forme de la SF, le film va se transformer peu à peu en film d'action. Un ensemble original qui nous offre même d'excellente séquences APrès tout n'est pas traité au devant de la scène et mets certaines choses en arrière plan (ce qui en décevra peut être car il n'y a pas de réflexion de fond mais n'enlève en rien sur l'originalité du film). Coté FX, ils sont bien réalisé et les scènes aux effets numérique ; s'avère agréable pour le plaisir des yeux^^. Dans la globalité et sans doute grace à la maîtrise du film au niveau de la façon dont l'ensemble est mis en scène. Grâce à cela une véritable atmosphère se dégage et amène presque un charme certains. Bref, un film plaisant ou l'on passe un bon moment sans que l'on ne s'ennui, même si le scénario (bien qu'il soit convenable) n'apporte pas de grande surprise. Mais on sent un travail sur l'ensemble, l'image compris. Ce qui compense les petits bémol que l'on peut rencontrer ou peut être même si pris dans l'histoire ;les oublier^^.
Dans un futur proche, alors que Los Angeles est en proie à des émeutes d'une violence terrible, plusieurs criminels trouvent refuge dans un hôtel un peu particulier : moyennant le prix d'une carte de membre, les criminels peuvent s'y rendre pour y bénéficier des meilleurs soins médicaux en toute discrétion dans un lieu où le port d'armes est interdite. Mais cette nuit, spécifiquement avec les gens qui y sont réunis, la violence risque d'éclater à l'hôtel Artemis... Première réalisation de Drew Pearce (qui fut notamment co-scénariste sur "Iron Man 3" et "Mission : Impossible - Rogue Nation"), ce film d'anticipation sans prétention déploie un concept et des personnages intéressants qu'il peine malheureusement à porter jusqu'au bout. En effet, si le film est réussi dans ses choix de casting (quel bonheur de revoir Jodie Foster !) et dans l'exploration des failles de ses personnages (Sterling K. Brown et Sofia Boutella sont à ce titre particulièrement bons), il peine malheureusement à trouver un vrai souffle, n'exploitant pas jusqu'au bout l'intégralité de son concept et de ses personnages. C'est dommage car il y a quelques belles idées à l'écriture et à la mise en scène (l'ambiance est assez réussie), offrant un divertissement fort sympathique mais qui aurait pu être encore mieux.
Synopsys pas du tout en adéquation avec le film. Alors qu'une émeute bat son plein dans le los angeles de 2068, 4 voyous braquent une banque et ça tourne mal. Le cerveau de la bande et son frère s'en sortent de justesse mais sont blessés par balle. Seule option pour des criminels : aller se faire soigner à l'artemis hôtel, clinique clandestine qui ne soigne que les hors la loi. Cette clinique est tenue par une seule infirmière aidée de son garde du corps. Elle impose plusieurs règles. 1) Pas d'armes à feu dans la clinique 2) Pas de menace envers le personnel médical 3) Les patients ne doivent pas s'entretuer
C'est donc dans un univers à la John Wick (Beaucoup moins développé) que le film évolue, quasiment en huis clos. Le film touche à plusieurs domaines (action, sf, drama) sans jamais s'y abandonner totalement. Le début du film est prometteur mais on laisse très vite de côté l'univers qu'on voudrait approfondir pour s'intéresser aux personnages un peu creux et fortement stéréotypés auxquels on a du mal à s'attacher. Dommage, l'idée de départ était bonne.
Premier long pour Drew Pearce et sa tentative de plongée dans l'anticipation fait mouche ! L'hôtel Artemis, qui n'est pas sans rappeler le Continental de John Wick, recèle de nombreuses surprises. Le scénario est assez novateur dans le genre et l'aspect huit-clos apporte un petit plus dans la tension, en outre tous les comédiens sont bons avec en tête la toujours surprenante Jodie Foster. Ce n'est pas très long, assez dynamique, toujours étonnant et la photographie est des plus intéressante. On ne voit pas le temps passer et l'intrigue, assez simpliste finalement, tient parfaitement sur la durée. Une bonne surprise au final.
Un film d’anticipation baroque, probablement adapté d’une BD, assez inégal, entre un décor réussi et des dialogues absurdes, une Jodie Foster vieillie et sans artifices, qui justifie néanmoins le déplacement
Original, ce film m’a un peu fait rêvé, mais pas trop quand même. On a ici un film d’action déguisé, avec en fond un paysage apocalyptique sans en savoir trop, et des personnages tous haut en couleur. Entre Cluedo et American Horror Story, ce n’est pas le film de l’année mais mérite qu’on s’y attarde.
Hotel Artemis est une bonne surprise de l’été. Porté par son gros casting, ce film a en plus un univers plutôt intéressant qui nous rappelle Sin City et John Wick. Contrairement à ces derniers, cet univers semble ne pas être totalement exploité, on sent que le potentiel est plus grand que ça, mais c’est une très bonne entrée en matière ! Les personnages sont plutôt intéressants, on voudrait aussi en savoir d’avantage sur eux ! Le rythme est quant à lui correct, sans être très soutenu, il capte suffisamment notre attention pour nous maintenir concentré. Le scénario est plutôt simple, basé surtout sur le concept de cet hôtel/hôpital, ça fait tout à fait l’affaire ici. Bref, un film assez convaincant malgré la frustration de sentir qu’il aurait pu aller plus loin. On espère qu’il marchera au box-office mondial histoire de voir une suite qui pourrait approfondir tout ça !
quel dommage... Un gros casting au rendez vous, une super bonne idée de naration, mais le film décolle pas.. On vous dit qu'un hôtel hôpital est bourrer de tueur à gage, on s'attend à ce que sa se bastonne un minimum.. mais non. les 15 dernières minutes sont rythmé sinon le reste est trop mou à mon goût. passer votre chemin. Je met 3 étoiles pour une jodie Foster au top malgré tout.
Le premier long-métrage de Draw Pearce se situe à Los Angeles, en l'an 2028, et plus précisément à l'hôtel Artemis, lieu dans lequel une infirmière âgée (Jodie Foster) s'évertue à soigner des criminels de toute sorte. Les criminels se verront offrir une place à l'hôtel sous condition de se déposséder de leurs armes, de ne pas insulter le personnel ou de ne pas tuer les autres patients.
Pour pimenter l'intrigue, Draw Pearce place sa Los Angeles dans un contexte d'instabilité sociale, avec de multiples et violentes émeutes nées de la privatisation de l'eau, plongeant ainsi son film dans une ambiance de thriller d'anticipation. À partir de ce postulat, l'action du film se focalisera principalement sur l'hôtel, ses environs proches ainsi que sur la galerie de personnages haut en couleurs. L'infirmière, accompagnée d'Everest (Dave Bautista), s'attardera à soigner ses patients tout en faisant preuve d'une jolie répartie à base de quelques punchlines bien senties, même si derrière ce masque jovial se cache une tragédie qui la ronge depuis de nombreuses années.
Dave Bautista pour sa part, se contentera principalement de jouer les gros bras même s'il montrera à plusieurs reprises une profonde sympathie et du respect envers l'infirmière.
La galerie des malfrats n'est pas en reste avec deux frères voleurs, une assassine, un vendeur d'armes ainsi que Wolfking, big boss des criminels de Los Angeles et ses sous-fifres. De quoi créer des étincelles avec des affrontements verbaux et musclés plutôt nombreux et convaincants.
Le principal attrait de ce projet est l'ambiance: Une bande originale aux consonances synthwave, une photographie sombre et classe (versant légèrement dans le cyberpunk) et un hôtel créé en studio mêlant style ancien et ajouts futuristes qui sonne vrai.
Mais une fois acclimaté à ce contexte oppressant et inhospitalier, on fait face à une intrigue finalement convenu (académique diront certains) de thriller et de quelques deus ex machina venant décoincer l'intrigue. Rien dans le récit ne marquera les esprits, rien à capturer non plus au niveau des thématiques au cours de cette (chouette) heure et demi de film. Reste alors un cadre original, une ambiance soignée et des personnages qui lorgnent vers le "plutôt convaincant". De bons atouts (et quelques faiblesses) font de cet Hotel Artemis un film 3 étoiles (et demie).
un bon thriller avec un casting huppé mais au final malgré ce gros potentiel le film nous laisse sur notre faim. c'est dommage car les personnages plus étoffés nous auraient servis un superbe thriller futuriste. mais bon y a de belles scènes tout de même.
L'histoire est un peu décousue mais malgré tout le film se suit jusqu'au bout... Mentions spéciales à Jodie Foster, qui s'est enlaidie pour ce rôle et à Sofia Boutella, qui campe une française sexy mais terriblement dangereuse...