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    La Mélodie
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    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    « La Mélodie », un film de Rachid Hami qui transmet un espoir à tout casser... Un film humain d’une fraîcheur et d’une spontanéité communicative qui donne envie d’essayer le tout pour le tout !
    Croire jusqu’au bout dans le potentiel de chacun, ce que l’Art va permettre pour faire grandir et mûrir ces enfants des banlieues par un travail de l’estime de soi, par le respect et l’encouragement !
    Une magnifique leçon d’éducation civique tout simplement...
    De voir le jeu si naturel de ces élèves, certes plus vrais que nature au sein de ce collège difficile, met de suite dans l’ambiance d’autant plus que le groupe nous séduit pour même nous faire fondre complètement !
    Que de scènes touchantes, terriblement en phase avec la vie de ces gamins, que ce soit une dispute pour un mot ou un regard, ou une partie de rigolade à propos des filles et de l’amour !
    Toute l’approche qui sera faite par Simon, ce violoniste venu les apprivoiser (dont Kad Merad signe ici son meilleur rôle en tant qu’humilité et sobriété), sera pour le spectateur un enseignement riche et significatif, où la reconnaissance et la foi en l’autre ont ici toute leur raison d’être !
    A travers ce projet fou de faire jouer tous ces enfants à la Philharmonie, la relation qu’il tisse avec le petit et émouvant Arnold (formidable Renély Alfred en véritable locomotive de cette bande de musiciens en herbe) nous donne par instant, la chair de poule.
    Et pour incarner le prof de cette classe, on ne peut que saluer la prestation de Samir Guesmi, dont le seul regard en dit long sur sa capacité à croire en ses élèves et à les aimer...
    C’est ici la preuve incontestable que la musique, ou les arts plastiques ont à travers leur sensibilité, leur délicatesse, une importance indéniable, par leur apport et le changement qu’ils peuvent opérer chez un élève en difficulté, une personne en mal être ou tout un chacun évidemment !
    Une leçon d’humanisme évidente, limpide tout simplement ! Ce que l’on rêverait de voir se généraliser naturellement pour un monde meilleur...
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Quelle merveilleuse surprise que ce film ! Le résumé comme la bande-annonce m’avaient fait craindre une œuvre dégoulinante de bons sentiments, mais ce n’est pas le cas. En tout cas, le film vaut bien davantage qu’une simple exaltation des bons sentiments et l’on aurait tort de le ranger trop rapidement au rayon des œuvres sympathiques ou aimables qui font du bien sans déranger personne. Il y a bien plus de subtilité que cela dans cette histoire de talents fort bien mise en scène et habitée par d’excellents acteurs (qu’ils soient confirmés ou amateurs).
    L’acteur vedette de ce film, c’est Kad Merad qui, sans doute après avoir produit un travail acharné, réussit parfaitement à se glisser dans la peau d’un professeur de violon. Envoyé pour prodiguer son enseignement à des élèves de 6ème d’un collège réputé difficile, il se trouve en effet aussitôt mis en présence d’enfants pour le moins turbulents. Accompagnés par un de leurs professeurs, joué par l’excellent Samir Guesmi, les violonistes en herbe semblent d’abord dépourvus de toute faculté pour la musique. Or le projet de l’établissement, ce n’est rien de moins que d’intégrer, en fin d’année scolaire, le groupe d’enfants à un orchestre qui devra jouer « Shéhérazade » de Rimski-Korsakov à la Philharmonie de Paris ! Le pari n’est-il pas perdu d’avance ?
    Pour relever une telle gageure, quoi qu’il en soit, il faut faire preuve de patience, d’audace et de perspicacité. Tout le film montre intelligemment par quels moyens il est possible de transformer des enfants apparemment dénués de talent (pour la musique, en tout cas) en de vrais passionnés capables de relever le défi qui leur est proposé. Il faudrait souligner bien des aspects du film, chacun d’eux constituant un des éléments éducatifs permettant d’atteindre l’objectif fixé. La chance du groupe d’enfants, ce sont les leaders : leur professeur pour commencer, mais aussi l’un d’eux, un des élèves, tellement séduit par l’exercice du violon qu’il entraîne les autres à sa suite.
    Le film montre aussi, toujours de manière judicieuse, quels sont les pièges à éviter et les tentations à repousser. L’une d’elles, que le professeur de violon ne tarde pas à envisager, consiste à éliminer les éléments les plus faibles pour ne garder que les plus doués : une éventualité que rejette catégoriquement le professeur joué par Samir Guesmi pour qui ce sont précisément les enfants les plus talentueux qui communiqueront leur enthousiasme et unifieront le groupe en l’entraînant vers le meilleur.
    Une autre tentation survient pour le professeur de violon : il ne s’agit de rien de moins que d’abandonner le travail d’enseignant en cours d’année pour se consacrer à une tournée de concerts avec un quatuor. C’est à ce moment-là qu’intervient quelque chose de décisif : le plaisir ! Où trouver le plaisir le plus grand : en se produisant avec des musiciens confirmés ou en transmettant l’amour de la musique à des enfants réputés difficiles au point de les conduire jusqu’à leur prestation à la Philharmonie ? On peut deviner la réponse.
    Enfin, il faut indiquer la place des parents dans cette histoire. Elle n’est pas négligeable, ils ont leur mot à dire et leur rôle à jouer. Ce film superbe et émouvant ne les a bien évidemment pas oubliés.
    Alain D.
    Alain D.

    584 abonnés 3 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Ce Drame réalisé par Rachid Hami nous délivre des séquences fortes et des scènes chargées en émotion. Le scénario pourtant simple nous conte une très belle histoire d'implication et de cohésion sociale. En plus des jolies insertions musicales (la scène à la Philharmonie est sublime), le film nous offre un joli casting. Dans le rôle principal, Kad Merad, comme toujours sobre et très juste, porte le film de façon remarquable. Il est bien secondé par Samir Guesmi et Renély Alfred le petit Arnold au regard fascinant.
    Ce film mérite le prix du jury reçu au Festival du Cinéma et Musique de Film de la Baule en 2017.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    154 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2018
    Un beau film, bien fait, sympa, émouvant, qui suit un déroulé trés classique, vu et revu, que l'on pourrait légitimement qualifier de gentillet, mais qui fonctionne parfaitement et nous fait du bien. Kad Merad est formidable dans ce genre de rôles, toujours touchant, un trés bon acteur qui est toujours excellent dans ce registre.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    Voilà un très bonne comédie dramatique française bien ficelée avec K. Merad parfait en prof de violon.
    Même si l'histoire est bien linéaire, on passe un très agréable moment de divertissement, d'apprentissage et d'émotions.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    un très joli film copie conforme du professeur de violon film brésilien sorti en 2015
    qui raconte l'histoire de jeunes en difficulté et qui s'en sortent grace à la musique.
    là l'histoire se passe dans une banlieue difficile de Paris où un professeur désabusé (Kad Merad)
    vient donner des cours de violon.
    les jeunes talentueux et naturels offrent une belle réplique et sont parfois très émouvants.
    le jeune "Arnold" dans le film est quand à lui bouleversant et le concert final magnifique.
    Kad Merad nous prouve qu'il est un grand acteur comme dans je vais bien ne t'en fais pas et les choristes.
    débarrassé de sa barbe affreuse et de ses cheveux on le redécouvre enfin dans un rôle taillé
    sur mesure et qui le sort surtout de ses interprétations dans des films inintéressants.
    leoufdefilm1
    leoufdefilm1

    18 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Voir Kad Merad accompagné de ces gamins aussi touchant, une histoire simple pleine de vie et surtout de sincérité. A voir
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Pour son second long-métrage, Rachid Hami met en scène un Kad Merad méconnaissable, le crâne rasé, des lunettes et une veste de costume marron qui le rendent triste, presque malade. Dans la peau d’un violoniste, il intègre un collège de banlieue parisienne pour donner des cours de violon à une classe de sixième. Ces élèves sont incapables de se concentrer trente secondes, toujours distraits par leurs camarades et leurs sens à eux de l’énergie. Ses méthodes de travail sont plutôt rigides et le courant ne passe pas avec les enfants. Heureusement, Farid le professeur principal de la classe, est là pour les recadrer comme il peut avec pour objectif de fédérer un groupe et non pas l’individualité. Rachid Hami réalise un film social pour prouver que l’art n’est pas destiné qu’aux enfants de bourgeois. La mise en scène est discrète et Kad Merad emploie une posture sobre et plutôt impressionnante vis-à-vis de son style habituel. Les enfants sont filmés comme s’ils n’étaient pas comédiens et s’expriment avec liberté et sens du réalisme. La Mélodie est donc un beau projet mais qui dresse néanmoins un portrait déprimé de notre société alors qu’on aurait dû y voir une certaine confiance en l’avenir. Parfois douloureux et toujours pleins de bons sentiments, La Mélodie ne laisse quand même pas indifférent.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Histoire sans surprise et scenario gentillet on le devine aisément le deroulement final. Mais malgres tous ces defaults , on s'attache quand meme surtout avec la musique comme support et a quelques moments assez emouvant.
    gponcon
    gponcon

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2017
    La musique apprivoise les préadolescents en difficulté d'identification... c'est la formule qui me vient à l’esprit au sortir de la salle de cinéma.
    On pourrait se dire que le thème est ressassé, qu'on verrait ce qui a été déjà maintes fois joué,... et bien non, il y a de jolies trouvailles cinématographiques (se retirer sur le toit de l'immeuble - pour ne pas gêner la famille - avec vue imprenable sur Paris), de subtiles relations de l'enfant avec l'adulte, la timidité vaincue et la musique de Rimski-Korsakov.
    Se laisser prendre ; savourer l'ambiance qui promet d'être dure et qui devient lumineuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    un film positif et des enfants attachants, enfin une goutte d'espoir menée par un Kad Merad fascinant utilisé à contre-emploi
    Jean-FC.
    Jean-FC.

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Encore un film sur le sujet d’une classe d’enfants difficiles de banlieue et du prof au passé douloureux qui va sauver tout ce beau monde.
    Aucune originalité, des injures d’enfants pendant tout le film et des canards de violon
    A fuir
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Le sujet est mainte et mainte fois vu. Un mélange de comédie musicale et de prof qui se retrouve dans des classes difficiles. La seule différence avec tous les autres films est que dans celui-ci, le violon prend une place importante. On assiste aux répétitions, au concert. Le personnage de Simon, interprété par Kad Merad, est certes désabusé mais là, on frôle la mollesse. Trop c’est trop. Tres peu bavard, (il lâche quelques phrases sans regarder ses interlocuteurs, il est complètement inintéressant à la limite de l’insupportable. Samir Guesmi est le prof principal. Quant aux enfants, ils sont plutôt attachants.

    Mais bon tout ça ne suffit pas. Il y a des incohérences (des violons pour tout le monde que l’on ramène à la maison ? pouvoir jouer un morceau en si peu de temps ? et sans passer par la case solfège …, l’éducation de ces enfants ? etc… ) Sans parler qu’on ne sait pas trop pourquoi le prof de violon est si terne et si malheureux. Il y a de bons sentiments mais ça ne suffit pas

    L’ensemble est mou et lent. Je me suis ennuyée.
    FRAMBOISEMOOD WORDPRESS
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Non mais de qui se fout-on? Va falloir qu'on m'explique comment un film comme ça peut avoir une bonne critique. Premièrement ,inutile de rappeler que c'est un copier coller des choristes ou autres mais ce qui ne passe pas c'est qu'on veut faire croire à monsieur tout le monde que des élèves pratiquement an alphabet peuvent apprendre un art très sophistiqué.Ben vous qui mettez 5 étoiles,êtes vous sûr que vous arriveriez à devenir un virtuose du violon en une année scolaire?
    Je précise ( scolaire ) car il ne faut pas oublier qu'il y'a vacances entre temps et peut être un peu d'école aussi AHHHH.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    631 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    C'est un belle histoire touchante sur les thèmes de la transmission et de l'échappée artistique que nous propose ici Rachid Hami. Le défi est de taille car embarquer une classe de sixième turbulente jusqu'à la Philharmonie de Paris, en apprenant l'un des instruments de musique les plus difficiles en un an, avec Kad Merad en professeur, il y a de quoi laisser sortir un petit rire nerveux, non ? Les doutes laissent rapidement place à une immersion totale dans cet objectif pédagogique presque impensable. Issus des quartiers populaires, les élèves se moquent tandis que le professeur de violon perd patience. Le professeur principal, joué par Samir Guesmi, très discret mais convaincant, maintient l'ordre et le respect tout en les accompagnant jusqu'au concert de fin d'année. Je m'attendais vraiment à voir un trucage sur le fait que Kad Merad joue parfaitement du violon mais force est de constater qu'il s'est totalement investi dans cet apprentissage et on croit vraiment qu'il en joue depuis des années. De plus, le crâne et la barbe rasés le mettent à nu pour composer un rôle silencieux, introverti et lent dans sa gestuelle, très loin de ses rôles habituels qui prêtent aux rires. Les enfants, quant à eux, sont très touchants, simples et émouvants, et ce, même si certaines scènes sont un peu trop larmoyantes à mon gout. De cette pédagogie parallèle et singulière se dégage une lueur d'espoir. La jeunesse et l'art de la musique tissent un lien solide et important mais aussi le désir et le plaisir de transmission ressenti par le personnage de Kad qui en devient presque vital. Il y a aussi le thème du vivre-ensemble, loin des cloisons sur les différentes cultures et les origines, qui est abordé par le biais des parents qui font tout pour que leurs enfants continuent leur apprentissage. La mise en scène, quant à elle, est simple et rappelle l'oeil presque documentaire de "L'esquive" et de "Entre les murs". Les plans sur le toit d'immeuble sont nombreux et magiques de par l'association du violon, sans oublier le sublime panorama parisien... Au final, il y a quelque chose de très simple et banal dans cette histoire mais la sonorité des violons face à cette jeunesse désorientée rend l'ensemble extraordinaire, voire magique. Une belle leçon, un beau regard sur notre capacité à créer de l'espoir et une raison d'être..
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