AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,1
738 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Mélodie ?
5
7 critiques
4
21 critiques
3
28 critiques
2
14 critiques
1
8 critiques
0
1 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Treize après "Les Choristes", Kad Merad rempile et mue en professeur de violon dans "La Mélodie", un récit plein d'espoir et d'humanité.
Plus cru, plus réaliste, à l'instar de ses prédécesseurs, Rachid Hami évite l'harmonisation et attaque frontalement le problème de l'éducation dans les banlieues. Frappant dès la première scène, la rencontre entre le musicien et les élèves s'établit dans une violence des mots et des rapports humains déjà fâcheux.
A l'image d'autres films à vocation éducative, comme "Le Coeur en Braille" ou "Les Héritiers", l'instauration d'une finalité offre un objectif de vie à des enfants en quête de passion, d'identité et d'excitation. Chacun sait bien évidement qu'ils y parviendront mais l'importance d'un tel métrage n'est pas tant l'issue, mais le combat mené pour y parvenir.
Ce parcours ausculte différents profils sociaux des banlieues permettant de mieux comprendre pourquoi pour certains enfants, le violon deviendra un échappatoire et pour d'autres, une orientation par défaut. C'est ainsi qu'Arnold, jeune d'origine africaine élevé par une maman monoparentale, va se découvrir une passion dévorante à l'instar de Samy dont son éducation opère entre une mère optimiste et patiente et un père fataliste, enrayé par la vie.
Dans cette approche humaine et sincère, mise à part la première scène, le film reste timide dans se remise en cause de l'éducation nationale. Le désarroi de proviseur additionné de l'indifférence des professeurs suggère un retrait de ces protagonistes papillonnant pour laisser Farid, le professeur pricinpal, et Simon Daoud, le violonniste, incarner l'enseignement avec amour et surtout, avenir.
Oublions le contexte social, étant déjà assimilé, c'est une toute autre vision du métrage qui prend place : Tel un espoir commun, la musique envahit les élèves, les parents et les professeurs dans la difficulté que leur impose le contexte scolaire. Certains qualifieraient ce basculement d'utopique alors que cette cohésion groupée donne espoir à une humanité encore présente au gré de l'individualisme persistant et les réseaux sociaux calorifuges.
La musique finit finement par s'allier à la poésie dans des scènes subtiles dont la signification est loin d'être explicite si l'on en tire pas l'équivoque. Ainsi, la musique rapproche, déchire, soude, unie puis adoucie les mœurs de ces enfants pour rendre fier leurs parents.
Bilan : Une jolie note pleine d'espoir et d'optimisme.
Plus de critiques et de cinéma sur Cinephilion.net !
Plus cru, plus réaliste, à l'instar de ses prédécesseurs, Rachid Hami évite l'harmonisation et attaque frontalement le problème de l'éducation dans les banlieues. Frappant dès la première scène, la rencontre entre le musicien et les élèves s'établit dans une violence des mots et des rapports humains déjà fâcheux.
A l'image d'autres films à vocation éducative, comme "Le Coeur en Braille" ou "Les Héritiers", l'instauration d'une finalité offre un objectif de vie à des enfants en quête de passion, d'identité et d'excitation. Chacun sait bien évidement qu'ils y parviendront mais l'importance d'un tel métrage n'est pas tant l'issue, mais le combat mené pour y parvenir.
Ce parcours ausculte différents profils sociaux des banlieues permettant de mieux comprendre pourquoi pour certains enfants, le violon deviendra un échappatoire et pour d'autres, une orientation par défaut. C'est ainsi qu'Arnold, jeune d'origine africaine élevé par une maman monoparentale, va se découvrir une passion dévorante à l'instar de Samy dont son éducation opère entre une mère optimiste et patiente et un père fataliste, enrayé par la vie.
Dans cette approche humaine et sincère, mise à part la première scène, le film reste timide dans se remise en cause de l'éducation nationale. Le désarroi de proviseur additionné de l'indifférence des professeurs suggère un retrait de ces protagonistes papillonnant pour laisser Farid, le professeur pricinpal, et Simon Daoud, le violonniste, incarner l'enseignement avec amour et surtout, avenir.
Oublions le contexte social, étant déjà assimilé, c'est une toute autre vision du métrage qui prend place : Tel un espoir commun, la musique envahit les élèves, les parents et les professeurs dans la difficulté que leur impose le contexte scolaire. Certains qualifieraient ce basculement d'utopique alors que cette cohésion groupée donne espoir à une humanité encore présente au gré de l'individualisme persistant et les réseaux sociaux calorifuges.
La musique finit finement par s'allier à la poésie dans des scènes subtiles dont la signification est loin d'être explicite si l'on en tire pas l'équivoque. Ainsi, la musique rapproche, déchire, soude, unie puis adoucie les mœurs de ces enfants pour rendre fier leurs parents.
Bilan : Une jolie note pleine d'espoir et d'optimisme.
Plus de critiques et de cinéma sur Cinephilion.net !
Déçue de voir que les grands film brésiliens se fond plagier , nos metteurs en scène n'on t'ils plus assez d'imagination pour improviser un scénario la bande annonce n'est pas plus enthousiasmante que ça et ne donne pas trop envie l'a où le film Brésilien donnait une toute autre saveur
Je n'y arrive pas. Ces films progressistes (comme Hors Normes) qui transpirent la bien-pensance et nous imposent une vision du multiculturalisme qui ne correspond pas à la réalité me fait penser à la propagande des pays de l'Est qui dénonçaient l'Ouest. Sauf qu'ici, c'est l'inverse.
Merad joue correctement, mais ce n'est pas Blanc. Ce film, c'est comme Les Choriste ou La famille Belier, mais dans l'ère du temps, inclusive et politiquement-correcte.
Merad joue correctement, mais ce n'est pas Blanc. Ce film, c'est comme Les Choriste ou La famille Belier, mais dans l'ère du temps, inclusive et politiquement-correcte.
Combien de fois a-t-on vu ces films où un "maître" emmène son ou ses élèves vers le succès ? De Flashdance à La Famille Bélier c'est toujours le même schéma. Seule la mise en scène peut faire la différence (Whiplash). Mais ici elle est plate. Tout repose donc sur la sympathie inspirée par les acteurs. Kad Merad et Samir Guesni sont très bien. Les jeunes pas toujours convaincants.
Focus social (comme beaucoup de film Français) sur la diversité. Si on accepte ce postulat, le film joue beaucoup sur l'émotion (sans avoir une bande son propre au film à la hauteur), des jeunes acteurs attachants et un déroulé attendu. Quelques dialogues clichés (que l'on pourrait dire "habituels", "coutumiers") qui peuvent être critiquables car utilisés à l'excès. Au final, même avec des égarements, l'accroche est dès le début. 3.5/5 !!!
un film plein humanité mettant en scène de jeunes ados de milieux défavorisés qui s’intéressent à rien. La venue de Simon un violoniste dans leur collège va bouleverser les choses et changer leur quotidien.
Bravo à la prestation des jeunes acteurs notamment à rénély alfred qui crêve l'écran.
On ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec les choristes.
Bravo à la prestation des jeunes acteurs notamment à rénély alfred qui crêve l'écran.
On ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec les choristes.
Un remake des Choristes version jeunes des cités, un film où il ne se passe rien, aucune émotion véhiculée si ce n'est l'ennui profond et même Kad Merad semble s'endormir.
Un film qui fait écho à mon expérience et à tous ceux et celles qui interviennent dans des collèges comparables à celui du film. Pour avoir animé durant deux ans un atelier théâtre, je peux confirmer que d’ouvrir la culture à certains élèves relève du défi. Il faut une bonne dose de patience, d'humour et de compassion pour les intéresser. Mais combien c’est gratifiant quand il y a un retour. Gratifiant pour tout le monde jusqu'aux parents. Je salue le réalisme des acteurs-élèves. Les discrets qui sourient aux blagues des perturbateurs tout en restant concentrés ; les perturbateurs pour le réalisme de leurs réflexions, la séquence de la répétition sur le toit est en tout point remarquable. Comme ce professeur interprété par un Kad Merad tout en retenu et crédible en violoniste désabusé. J'ai vu des intervenants se ruer contre des élèves irrespectueux parce que inhabitués à l'univers scolaire et plus particulièrement envers des élèves "asociaux" ; vu des parents qui cautionnent le comportement inadmissible de leur enfant envers l’équipe éducative ; vu d'exclure ces comportements pour éviter la contamination ; vu une élève discrète pleurer après une Générale piteuse et gagnée par la honte. C’est sympa, prévisible dans la mesure où il y a obligation de résultat. Un film réaliste. A voir.
Un Kad Merad dans un tout autre registre de professeur de violon. Le film est assez bien réussi. Les élèves partent de rien, il y aura des moments difficiles. Jouer, apprendre d'un instrument est assez difficile pour tout novice. Mais avec le professeur talentueux, le défi est de taille. Mais la fin, vaut la patience, et des heures d'entrainement. On suit, ces familles, la difficulté du professeur à enseigner, mais en fin de compte, ce qu'il avait perdu, il le retrouve en ses élèves, et ça, ça n'a pas de prix. Le philharmonique est excellemment réussit. Le chef d'orchestre n'en revient pas lui-même. Quant aux parents, voir les progrès de leurs chérubins, c'est un magnifique cadeau que les gosses pouvaient leur faire. Même les enfants sont content, leur récompense après tout ce dure labeur. Mais la persévérance dont ils vont faire preuve, mené par l'un de leur collègue motivé, et doué, très doué, le défit de taille est relevé !
Une charmante histoire touchante et attirante et plein de tendresse avec des acteurs ou on pas l habitude de voir ainsi surpris par cette présentation
Ce film est pavé de bonnes intentions et Kad Merad est parfait.Alors que manque-t-il à ce film qu'on regarde avec plaisir mais sans grande passion?L a vraisemblance peut-être; dans ce genre de classe, il est difficile de capter l'attention des élèves plus de 30 minutes même pour une activité qui les branche. et une seule année scolaire pour arriver à ce résultat paraît impossible, alors c'est beau mais on n'y croit pas!
La mélodie est le remake inavoué de Sister Act avec Kad Merad à la place de Whoopi Goldberg, en plus clair et surtout moins chevelu ! Bon, d’accord, ce n’est pas son remake, mais dans l’esprit on s’en rapproche vraiment. Le scénario est ultra attendu, la mise en scène pas franchement remarquable, mais il réussit quand même à se démarquer avec un atout indéniable : son casting. Il nous offre une galerie de personnages très attachants, complexes, vraiment très bien interprétés, que ce soit Kad Merad ou les enfants. Certains moments sont criant de vérité, de sincérité. On commence le film sans aimer aucun rôle ni situation, puis au fur et à mesure, on a envie de sourire presque tout le temps, parce que c’est tendre, parce que l’espoir resurgit de ces situations tristes, parce que comme le film nous l’illustre, on a envie de croire qu’en s’accordant tous, on pourrait vivre en harmonie. C’est bien gentil voir peut-être utopiste, mais ça fait du bien dans cette époque où les infos moroses inondent les actualités. Bref, un film simple, mais vraiment humain, qui nous a offert un joli moment… Mais sinon, pourquoi on m’a imposé la flûte moi au collège, le violon c’est quand même bien plus classe !
Très joli film sur l'enseignement de la musique classique dans un collège difficile ! J'ai beaucoup aimé et je dois dire qu'il m'a fait penser à la musique de mon coeur avec Meryl Streep (que j'avais adoré aussi) sauf que là c'est le violon et que Kad Merad n'arrive malheureusement pas à la cheville de Meryl -_- !! C'est divertissant, enrichissant, touchant (le petit Arnold est adorable) et la BO est vraiment sublime ! Un excellent film plein d'émotions qui ravira les mélomanes...
Un film porté par un excellent Kad Merad dans un rôle à contre emploi. Le script est prévisible mais solide, les jeunes acteurs pas toujours très bien maitrisés par le metteur en scène, mais la mayonnaise prend bien et globalement le film est très agréable à voir. Une bonne surprise.
La mélodie est un film français de 100 minutes qui est sorti dans les salles de cinéma. Après une pause de près de dix ans il s'agit du dernier effort du réalisateur Rachid Hami qui est également l'un des scénaristes et un acteur. Le personnage principal est interprété par Kad Merad que la plupart des gens connaissent bien sûr grâce au film à succès Bienvenu chez les Ch'tis. Dans ce film nous avons l'histoire d'un violoniste à succès qui se découvre une passion pour enseigner le violon à un groupe d'enfants de la région parisienne la plus pauvre presque tous issus de l'immigration alors qu'ils se préparent pour un concert à la Philharmonie. Bien sûr à la fin cela se passe et c'est un grand succès et c'est un film très prévisible pour être honnête. Cela vaut peut-être la peine de le regarder pour les amateurs de musique classique et de violon pour les autres ils s'ennuieront assez vite...
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse