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Eowyn Cwper
121 abonnés
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4,0
Publiée le 11 avril 2020
Le Saint-Graal des Monty Python : un film qu’on connaît sans l’avoir vu, car l’œuvre aux 527 blagues est aussi facilement citable que sortable de son contexte – quel contexte, d’ailleurs ? Cette comédie connaît en effet un succès ultradurable qu’elle doit à un retour AVANT les sources, car on ne parle pas seulement d’humour absurde mais d’humour du flagrant, de l’évidence.
Contrepieds constants au discours du quotidien, les gags vont au plus simple, & le spectateur découvre avec étonnement que personne d’autre que les Monty Python n’a cherché à faire rire avec un tel concept. C’est d’autant plus ironique que la troupe a souvent fait des choix évidents parce que c’étaient aussi des solutions de facilité : si tout le casting fait semblant de monter à cheval, par exemple, c’est parce que de vrais chevaux étaient trop coûteux.
C’est donc par totale sérendipité que cette apparente flamme créatrice dans la flemme créative a donné naissance à des normes comiques, & c’est là-dessus que les artistes ont appuyé : cet humour de l’évidence & de la répétition, le pince-sans-rire autodestructeur & les scènes trop longues, cette recherche du cocasse dans le plus que spontané, ce sont autant de valeurs qu’on retrouve chez des humoristes modernes sur la même plateforme qui compile extraits & parodies du Sacré Graal : YouTube.
Ce n’est pas un pire anachronisme que de mettre une voiture au Moyen Âge, & il y a en fait de nombreux signes que le film & le monstre moderne de la vidéo ont joué un rôle similaire en valorisant ceux qui n’ont pas forcément le plus de choses à dire (l’hésitation visible entre la narration continue & les sketchs, aux transitions incertaines, en est peut-être un signe). L’autodérision britannique appliquée au film fait de lui son propre ennemi, dans la même jubilation autodestructrice dont on est aujourd’hui friand car elle nous légitime à rire sainement du malsain ou du bête – & c’est toujours agréable de varier les sources de plaisir.
Sacré Graal est un jeu de “rira bien qui rira le dernier” grandeur nature : on sait qu’il nous fera rire, mais on ne sait pas quand (ce peut être soudain) ni de quelle façon – rire jaune, pouffement désapprobateur, soufflement de nez retenu, éclat honnête avouant qu’on s’est fait prendre… on croirait que le film est conçu comme une étude des types de rire, auquel le spectateur participe sans y avoir consenti, au point qu’il rit parfois de lui-même comme si on venait de lui perfuser l’autodérision à travers l’écran. Brr.
Alors on met l’œuvre au défi. Un combat commence entre elle & son spectateur où tous les coups seront permis : le spectateur aura le droit de se moquer & le film de balancer des vaches par-dessus les remparts. Yep. Sacré Graal est un bac à sable jouissif qui devrait être un modèle pour les générations d’humoristes à venir : on peut toujours revenir plus loin en arrière, & la manipulation du spectateur ne connaît pas de limites.
Un film culte qui tient encore la route tant après 45ans, Monty Python and the Holy Grail est resté drôle et inventif ! L'heure trente fourmille d'idées (les noix de coco, le 4e mur, le chevalier noir, les troubadours, le pont aux énigmes) et surtout de dialogues qui font toujours mouches. Nos chevaliers débitent avec un flegme tout britannique des absurdités anachroniques assez géniales : All right, we'll call it a draw.... Strange women lying in ponds distributing swords is no basis for a system of government. Supreme executive power derives from a mandate from the masses, not from some farcical aquatic ceremony.... Burn her !... One day lad, all this will be yours ! _What the curtains ?!... An european or an african swallow ?). Le problème c'est que les personnages étant caricaturaux, on s'attache peu aux personnages et le scenario étant limité on s’intéresse vaguement à l'histoire. Du coup à chaque fois que les dialogues et gags sont moins réussis : les français, les policiers "contemporains", le sorcier, les interludes dessinés et calligraphiés : l'intérêt baisse. Difficile de continuer à nous captiver quand les blockbusters actuels multiplient les plans de quelques millisecondes et les scènes d'actions survitaminées aux écrans verts alors qu'avec un budget dérisoire des chevaliers à pied se baladent en 360p dans des décors en carton-pâte filmé par une réalisation à l'ancienne. Il n'empêche que sans verser dans l’idolâtrie d'une oeuvre devenue une référence cinématographique : on passe un vrai bon moment.
Bah non moi y a rien à faire, ça ne me parle pas. Je trouve le ton très forcé. Je sens que le film essaie de me faire rire, mais y a rien à faire, je reste de marbre. Car pour moi le film manque déjà d'un histoire un peu construite. Ici c'est une suite de sketchs vaguement rattachés entre eux. Mais pour moi, les choses qui font rire doivent être un peu innatendues. Le problème ici, c'est qu'il n y a tellement plus rien de sérieux, qu'il n'y a plus vraiment d'inattendu. Plus rien n'est crédible et plus grand chose n'a de sens. Et c'est donc ce forcing de comédie que je trouve raté. Et accessoirement c'est pas spécialement bien réalisé et les acteurs, à force de jouer l'absurde éxagéré, en deviennent insuportables... Les musiques sont sympa, voilà une qualité.
Les romans de la Table ronde passés à la moulinette parodique et farfelue des Monty Python. Démystification complète, anachronismes loufoques, inventions surréalistes… Et petit bréviaire, donc, du nonsense british, aux dépens de Chrétien de Troyes qui a dû faire un bond dans son saint tombeau. Parmi les réjouissances de ce film : le générique initial qui donne le ton (décalé), le dialogue impossible entre le roi Arthur et un paysan anarchiste, la tentative d'un débat argumenté sur les hirondelles et les noix de coco, la rencontre de soldats français adeptes du lancer de vaches et autres animaux, le fameux épisode du Lapin de Troie, la visite (trop rapide) du château d'Anthrax abritant des jeunes filles âgées de 16 ans à 19 ans et demi, les curieuses exigences des chevaliers qui disent Ni… À la fois auteurs, réalisateurs (enfin surtout Terry Jones pour les prises de vue réelles et Terry Gilliam pour les scènes d'animation) et multi-interprètes, les Monty Python ont marqué la comédie des années 1970 avec ce Sacré Graal, La Vie de Brian ainsi que toutes leurs émissions TV (Flying Circus). Un bric-à-brac jubilatoire même si inégal, un brin daté peut-être, mais souvent hilarant, toujours détonant.
Un très bon film, culte, de l'univers des Monty Python. En 1975, Terry Jones et Terry Gilliam se lancent, avec le reste de leur belle équipe de comiques british, dans un long métrage réadaptant bien à leur sauce la légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde. Pour leur projet, ils ne disposent que de 250 000 $ (c'est-à-dire très peu), ce qui ne les dégonflera pas pour autant, puisque tout ce qu'il veulent, c'est déconner, faire un ensemble de sketchs à l'atmosphère médiévale complètement décalée, tous en lien avec la quête du Graal, fil rouge de l'oeuvre.
Résultat : un film original dans lequel rien n'est pris au sérieux ; et rien que pour cela, ça fait du bien ! car rares sont les œuvres qui poussent aussi loin le délire burlesque, avec une absurdité ici complètement assumée. On sent que les mecs se sont amusés devant la caméra... des dialogues souvent très drôles et une mise en scène loufoque et intelligente, donnant lieu à de nombreux passages d'anthologie, qui parfois sont à mourir de rire (pour le bon public que je suis en matière d'humour). Bref, le budget n'influence donc nullement la qualité du film, au contraire, puisque les effets spéciaux artisanaux renforcent l'aspect ridicule de l'histoire. L'insertion de scènes d'animations est sympathique, bien que certaines semblent inutiles, et la musique accompagne correctement cette aventure chevaleresque. L'humour est finalement assez bien réparti, malgré quelques blagues un peu lourdes... il est forcément difficile de sortir une réplique drôle toutes les 10 secondes. Mais cela reste largement acceptable. De plus, le film fait aussi un satire sur la société britannique, notamment sur son système politique. Toutefois, la fin n'est peut-être pas assez extravagante comparée au reste de l'oeuvre, ce qui ne me satisfait pas pleinement...
Une franche et amusante réussite qui mérite amplement sa réputation de film culte. 4/5
Attention : ce film est dangereusement absurde et complètement loufoque ! L'humour des Monty Python est dévastateur. Ce film est culte, tout simplement le plus drôle de tous les temps !
Jolie comédie des monty python. Ici c'est l'absurde qui règne et beaucoup pourrait en sortir déconcerté, surtout des nouvelles générations peu habitué à cela. Mais celui-ci n'est qu'une pièce du puzzle, il faut voir leurs autres films pour voir toute la panoplie de leurs talents. Donc à voir par tous, voire revoir car c'est vraiment bon! Ah, de plus les monty python osaient tout : il n'y a qu'à voir la critique de la royauté dans une des premières scènes. Cela a dû être "shocking" pour les anglais de l'époque.
A voir et à revoir cette comédie culte, magistralement réalisée par Terry Jones et animée par Terry Gilliam. Cette Comédie historique évoque le roi Arthur en Grande Bretagne en 932. Il recrute les chevaliers de la Table Ronde et débute la recherche du Saint Graal. Le scénario délirant, est truffé d'idées originales. Dialogues savoureux, costumes authentiquement inédits, jolies maquettes de châteaux médiévaux, duels à l'épée, sorcière, enchanteur, magie, ménestrels ... L'humour Tipically British des Monty Python nous délivre une suite de scènes légendaires et burlesques plus déjantées les unes que les autres.
Les Monty Pyton sont excellents. Ils ne se prennent pas au sérieux et nous proposent des situations absurdes ! Comparables à la Citée de la Peur de Les Nuls, Sacré Graal est hilarant et exceptionnel. Un humour à la porté de tous et parfois plus subtile. La première scène donne le ton du film: spoiler: en effet un chevalier galope comme si il possédait un cheval et derrière lui un pauvre homme fait le bruit des sabots avec deux noix de cocos. Le fait que tous le monde autour trouve cela normal est très drôle. Ma blague préférée est celle du cheval de Troie ! : D Ce film est à voir et à revoir sans modération !
J'ai hésité entre "pas terrible" (2 étoiles) ou "mauvais", 1 et demie ... Je me suis ennuyé comme rarement devant une comédie, attendant en vain que ça décolle, que ça parte en brioche .... Au final je n'ai pas ri une seule fois. A peine ai-je peut être (pas sûr) décroché un sourire quand Lancelot très énervé démolit le mariage. J'adore l'humour débile façon ZAZ ou Coen, mais après avoir trouvé "La vie de Brian" assez lamentable, je dois me rendre à l'évidence : les Monthy Python ne me font pas rire. Le film a beaucoup, et mal, vieilli.
Un film avec un humour bien particulié mais qui nous fait tout de même bien rire, un des précurseurs de l'humour des Nuls, cependant les gags ne sont pas si récurrents et les vannes ne sont pas présentes aussi souvent que dans les films d'humour culte comme les 3 frères, la cité de la peur ou encore Bienvenue chez les ch'tis
Découvert par hasard en programmation sur France 5 en début de week-end du Vendredi 17 Février 2017, je me suis dit que se serait sympa de voir une comédie d’aventure sur les mythes du Moyen-Age britannique. En plus, la critique était très bonne, et 4 étoile sur 4. En regardant le début, j’ai de suite eu une impression de connerie d'une profondeur sans nom. Pourquoi ? Car les situation ont étés nulles, absurdes et tous simplement incompréhensibles du début à la fin. spoiler: Entre des moines qui pris en marchant et se frappant le visage avec leur livre. Une autre avec des chevaliers dans une salle d’une château dansants bêtement, encore une autre avec des gardes du même château qui lance toute sortes d’objets contre le roi Arthur et ses camarades, d’un simple panier en osier à la vache… Vrai ou fausse ? Va savoir. Enfin, la scène avec le chevalier noir, se faisant découper les 4 membres un par un autre gars mais il est toujours vivant. Bref, totalement con. Pour finir enfin car j’ai pas envie de rester toute la nuit dessus, les dialogues, scénario courant, vulgaire et soutenu. Franchement pas convenant pour ce genre de film, même satirique. Ou pas. Un navet donc que je n’ais pas regarder en entier pour sa stupidité profonde.