La Bostella, le film tire son nom d'une chanson des années 60, "alternance de joie et de peine, d'allégresse et de contrition" d'après son auteur. Le film, éclaire la vie sous ce jour, en prenant la forme d'un docu-fiction.
A travers un sujet pratique, un making of du centre de visionnage, pastille délirante et baroque qui terminait Nulle Part Ailleurs aux grandes heures de l'émission de Canal+, le film nous raconte un été de travail au travers de quelques situations comiques et personnages hauts en couleurs. Mais le sujet du film n'est pas là. C'est avant tout l'histoire d'une amitié qui jaillit dans un moment de peine et de doute, qui amène une grande joie, et qui disparaît brusquement en laissant un goût amer, un regret, une nostalgie. Jamais ce sentiment n'avait été approché de si près qu'au travers de cette histoire d'amitié qui finit mal. Car la Bostella, c'est ça, un morceau de la condition humaine, avec notre désir de rencontrer l'autre, nos joies, nos peines, nos déceptions, et surtout notre nostalgie, une alternance de temps faibles et de temps forts, de communion avec l'autre et de solitude, de musique et de silences, comme une danse, qui fint toujours mal.
Alors que faire ? Reste à s'abandonner à ce sentiment puisqu'il n'y a pas de retour en arrière possible, et pour ne pas sombrer, suivre la piste de ce film, la seule solution. Danser.