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    Phantom Thread
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    307 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2019
    C’est toujours le même problème qui se présente avec les films de Paul Thomas Anderson, l’homme que beaucoup considèrent aujourd’hui comme “le plus grand réalisateur vivant”. Il est difficile de totalement percer ses films à jour, encore plus à la première vision : j’ai toujours des doutes à propos de ‘Magnolia’, je n’y suis pas vraiment arrivé sur ‘The master’ et il me manquait un fifrelin d’état second pour digérer ‘Inherent vice’. Leur curieux mélange d’académisme et de modernité est exactement ce qu’il faut pour les rendre intemporels, et il est impossible de ne pas déceler en eux de futurs Classiques : quand on parlera dans 30 ans des grands films de 2017, on citera ‘Phantom thread’, j’en mettrais ma main à couper. Et pourtant, sur le coup, je ressens toujours la même difficulté à adhérer sans réserve aux proposition de cinéma de Paul Thomas Anderson. Je respecte tous ses films. Je n’en apprécie vraiment que la moitié. Cette fois, c’est le milieu de la haute-couture, à Londres, dans les années 50 qui tient la vedette...cependant, le scénario n’est pas à considérer comme un simple prétexte à une balade dans un lieu et une époque déterminée : il fonctionne par et pour lui-même, le récit de cette relation trouble, où le pouvoir change constamment de main, entre un couturier maniaque et obsessionnel et une jeune modèle : il cherche moins une amante et une confidente qu’une muse. Elle accepte d’être la simple projection des fantasmes créatifs de son pygmalion mais ne peut s’en satisfaire à long terme. C’est l’immense Daniel Day-Lewis, qui a certainement travaillé des mois chez un couturier au préalable afin que ses gestes soient ceux d’un couturier et pas ceux d’un acteur imitant un couturier, qui incarne ce personnage instable et névrosé, face à une jeune actrice luxembourgeoise, Vicky Krieps, qui ne démérite pas. Psychologiquement, cette lutte de pouvoir silencieuse, sans cris ni fracas, où les coups se portent à fleurets mouchetés, est plutôt fascinante à suivre. Toutefois, s’il se justifie amplement sur le plan théorique, le formalisme précieux de Paul Thomas Anderson me pose de nouveau problème. D’accord, l’amour, comme la haine, se tissent lentement, à l’image de la plus prestigieuse des créations et c’est dans ses recoins les plus secrets - la manie du Maître est d’agrémenter ses robes d’objets et de messages secrets qu’il dissimule dans leurs revers - qu’on découvre sa signification profonde. D’accord, la sophistication et l’affectation du réalisateur font écho à celui du personnage et ce dernier, démiurge tyrannique, est, dans une certaine mesure, une projection de l’autre...mais le fait est que dans ‘Phantom thread’ tout est posture (très) apparente : “Regardez ma science du cadrage, vous verrez celle du montage plus tard”. “Regardez quel regard unique je porte sur les choses”. “Regardez comme je place mes silences au bon moment pour qu’ils en disent aussi long que mes dialogues”. Oui, Paul Thomas Anderson est un auteur et un réalisateur accompli...mais vingt cinq ans après ses débuts, ce n’est sans doute plus nécessaire de le crier aussi fort : c’est irritant...et ça n’empêchera pas ce ‘Phantom thread’, minutieux mais froid et désagréable, de prétendre au statut de futur Classique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Un film dont il ne faut pas passer à côté ! Réellement beau dans le visuel et beau dans l'histoire. Une histoire d'amour improbable embellie par un amour commun de la couture prestigieuse. Des personnages très bien écrits et des musiques superbements composés. À voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2019
    Au cœur du Londres raffiné des années 1950, le couturier Reynolds Woodcock (Daniel Day-Lewis, immense) habille les plus grandes familles mondaines et princières. L’exigence de son travail a bâti sa réputation et celle de sa maison. La perfection de son travail n’a d’égale que ses obsessions : il s’impose à lui-même un quotidien millimétré, partagé avec sa sœur (Lesley Manville). Bientôt, cette vie réglée et plutôt austère sera troublée par la venue d’une jeune femme, Alma (Vicky Krieps). Elle sera la muse du couturier, son modèle et sa femme. L’élément déclencheur d’une relation tortueuse et ambiguë qui fait peu à peu vaciller les émotions tacites du couturier.

    Phantom Thread pourrait être une variation autour de Pygmalion : la passion torturée d’un artiste pour sa création, devenue vivante après avoir été fantasmée. Paul Thomas Anderson dépasse le mythe et livre un conte cruel, adulte et audacieux, sur la puissance des passions et la dévotion artistique. L’hôtel particulier de Woodcock est le théâtre d’une sublime et subtile confrontation des désirs. À travers les scènes de repas notamment (le petit-déjeuner, scène d’anthologie, ou le dîner « surprise »), la rigidité de Woodcock et son individualité font face à la résistance de sa compagne. Les manières d’Alma, avec délicatesse puis perversion avouée, l’amènent peu à peu à se libérer du carcan qu’il s’impose à lui-même. Cette progressive brisure des lignes est magnifiée par la musique lyrique et perçante de Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead (par ailleurs, rarement le son n’a été aussi bien traité au cinéma ces dernières années). C’est aussi par l’intensité du regard des acteurs que passe la confrontation passionnelle, et que l’ouverture à l’autre est possible. Lorsque Woodcock organise des défilés de mode chez lui, il observe, anxieux, ses mannequins et ses invités à travers un judas : le monde ne s’offre qu’à condition d’élargir son champ de vision. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/02/27/phantom-thread/)
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Londres, années 1950. Un grand couturier, sa soeur, sa jeune compagne. Trio complexe où l'art, l'amour et les névroses nourrissent des rapports de force, de pouvoir, déstabilisants. Le film brille par l'expression de passions insondables, au parfum délétère voire mortifère, dans un écrin raffiné. La mise en scène, l'interprétation et la photographie sont magistrales. Le scénario, fin et renversant, laisse toutefois une impression finale plus troublante que convaincante. Seul bémol dans une partition de haut niveau.
    novemberromeo
    novemberromeo

    41 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Ce film est à l'image de sa photographie...terne et ennuyeux à mourir. Certes Daniel Day-Lewis y incarne parfaitement ce couturier au sommet de son art, mais il n'y a pas de grand ressorts qui font décoller cette œuvre...
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    Comment ai-je pu passer en février dernier à coté de ce film somptueux …Est-ce parce qu’il se déroulait dans le milieu de la mode et que je n’avais pas gardé un bon souvenir des « biopic » sur Yves Saint Laurent qu’il soit « autorisé » ou non ? Le Festival Télérama m’aura permis de réparer cet oubli…Le huitième opus de Paul Thomas Anderson, est un film étrange et splendide, magnifiquement déroutant, qui se vit comme une comédie romantique à la manière de celles d’Alfred Hitchcock, inquiétante, perverse, drôle et très juste dans sa façon de montrer les rapports de pouvoir et de domination. On assiste dans un bruissement de soie et de taffetas, au rapport névrotique à la création et à l’amour , de Reynolds Woodscock , grand couturier des années 50, magnifiquement interprété par Daniel Day-Lewis, monstre d’égoïsme à l’égo démesuré, qui entretient avec ses clientes un rapport quasi amoureux , débauche de narcissismes réciproques qui se pâment devant la dernière création , le maître et l’acheteuse jouissant tous les deux de l’image que leur renvoie le miroir..Mais la maison de couture et son ballet des petites mains, est une maison tout court où vit Reynolds et sa sœur au prénom de garçon , Cyril, (géniale Lesley Manville), célibataire au regard noir, qui dirige la maison de couture de main de maître , avec laquelle Reynolds entretient un rapport un brin grotesque dans la façon de la nommer, une vie qui se déroule dans une scénographie très maniaque et presque étouffante, pour ne pas gêner le génie créateur de Reynolds…C’est dans ce milieu un peu figé qu’arrive Alma, impressionnante Vicky Krieps, qu’il a rencontrée dans une auberge de campagne, où elle est serveuse et où il passe commande, avec une gourmandise toute sadienne, d’un pantagruélique petit-déjeuner…Reynolds devient d’abord le pygmalion d’Alma, la transformant en mannequin de ses créations, en en faisant sa muse et bientôt son amante, elle est son admiratrice follement éprise, dans une relation qui deviendra vite toxique, subtil jeu de domination et de dépendance, et de retournements …
    Paul Thomas Anderson filme, magnifie chaque geste chaque regard, parole ou sourire de ce trio d’acteurs enivrant … mais aussi la couleur des étoffes, du satin, de la dentelle, le tombée des traînes….laisse percevoir le bruissement de la soie. La robe qui vêt une femme la sculpte. La photographie est sublime et Paul Thomas Anderson fait de la préparation d’une omelette aux champignons, un moment où le temps semble se distendre, et de chaque bouchée longuement mâchée, un suspense infini …Du grand cinéma !!! Mais ce film nominé plusieurs fois aux Oscars, n’a finalement eu que l’Oscar des meilleurs costumes…la moindre des choses !!! Daniel Day-Lewis, il est vrai déjà triplement oscarisé, méritait bien celui du meilleur acteur, d’autant qu’il a annoncé arrêter sa carrière d’acteur à l’issue de ce film.…
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Un véritable ennui, on passe de longues minutes, sans intérêt, à écouter Daniel Day-Lewis dicter à sa sœur Cyril, des mensurations pour une robe, on se dit qu’il va se passer quelque chose, qu’on va s emmnuyer pendant 2h10... ben j’ai trouvé ça franchement nul.
    Evacaro.
    Evacaro.

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Pas mal ...sans plus !
    un peu long pour raconter peu de choses en vérité.. je ne l'aurais pas vu que ce n'était pas important de le rater
    bien interprété
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    Phantom Thread, c’est Pygmalion névrosé version SM, My Fair Lady sur le mode « je t’aime, moi non plus ». Mais Galatée ici a du caractère et de réels talents d’empoisonneuse qui vidangeront littéralement le créateur paranoïaque de sa bile et de ses humeurs noires.
    Beau scénario signé Anderson et Day-Lewis, superbe casting, très belle réalisation traitée « à l’ancienne », très belle musique, très beaux bruitages (ah le craquement de la biscotte ou le crissement du beurrier),....
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    La beauté de ce film qui encore une fois est totalement méconnu ! Les décors sont magnifiques l'ambiance parfaitement retracée des années 50... La musique au piano sublime. Les acteurs géniaux. Surtout l'actrice principale qui au premier abord semble plutôt fade mais qui au fil du film devient de plus en plus belle avec un charisme et une prestance très marquée... Cependant je reproche qu'on ne vas pas assez au bout des choses par ex dans leur relation on ne voit rien à part 2 baisers dans le film... Plein de petites scènes qui ne vont pas jusqu'au bout... L'idée est bonne mais on reste sur notre faim... À voir... Il est long mais ne traîne pas trop en longueur et on s'attend toujours au pire....
    jujuju
    jujuju

    17 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Film sur la création et l’art qui subliment autant qu’ils enferment.
    A moins que ce ne soit l’amour qui fasse l’objet d’un tableau aussi contrasté qu’inquiètant.
    Robrex
    Robrex

    24 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    "Phantom Thread", film dramatique tout bonnement grandiose de la part de Paul Thomas Anderson, un film qui j'ai malheureusement raté lors de sa sortie en salle cette année, et je le regrette bien, car "Phantom Thread" est un très bon drame passionnant. Déjà au niveau de son histoire, c'est super bien écrit, c'est une histoire passionnante entre un célèbre couturier et une femme qu'il prend pour sa muse et qui devient surtout sa maîtresse, et plus le film avance, plus la relation entre ces deux personnages gagne en force, avec le couturier joué par Daniel Day-Lewis qui est torturé par ses émotions et qui le cache, mais sa relation avec sa maîtresse joué par Vicky Krieps le pousse vraiment bien à craquer. Vraiment, en plus d'une réa nickelle et d'une mise en scène forte, les enjeux entre les personnages sont remarquables, on sent vraiment bien toute la tension. C'est un film éventuellement assez sombre, aussi bien par son aspect que par ses enjeux dramatiques, mais tout est bien placé, les décors sont excellents, on se croirait vraiment revenu dans les années 50, surtout au niveau des costumes (d'ailleurs le film a reçu un Oscar pour les meilleurs costumes). Et le film a vraiment ses côtés bouleversants, surtout vers le dernier tiers qui fait preuve de dramaturgie forte. Vraiment, "Phantom Thread" est une énorme claque, et même si je le considère pas pour autant comme un chef-d'oeuvre, c'est un grand film. Comme je disais, c'est hyper bien maîtrisé au niveau de la mise en scène, on y croit vraiment, chaque plan est magnifique, on s'attache bien aux personnages, surtout aux deux principaux, et surtout, l'un des points forts les plus flagrants du film, c'est la musique. Composée par Jonny Greenwood, la musique du film est très mélodieuse, elle colle parfaitement au concept du film et possède plusieurs thèmes marquants. Peut-être que ce qu'on pourrait reprocher au film, c'est le rythme, avec certaines longueurs qu'on peut sentir, mais ça n'empiète pas non plus le film pour autant. Au niveau des acteurs, tout est ok, que ce soient les acteurs principaux que les acteurs secondaires. En tout cas, Daniel Day-Lewis est impeccable dans son rôle. Bien impliqué, il interprète à la perfection un personnage froid et odieux, mais au fond sensible et mystérieux. Lesley Manville joue très bien elle aussi. Elle prend moins de place que Daniel Day-Lewis, mais son jeu est très bon quand même. Vicky Krieps, qui partage plus la vedette que Lesley Manville, elle, est tout aussi remarquable. Touchante, élégante, Vicky Krieps s'en sort très bien et a interprété l'un de ses meilleurs rôles. Camilla Rutherford joue bien aussi, et pareil pour les autres acteurs, Gina McKee, Brian Gleeson, Harriet Sansom Harris... En conclusion, si vous êtes passionnés de drame, je vous recommande "Phantom Thread". Même si le film a certaines longueurs, c'est quand même un petit bijou à prendre et qui a bien le mérite de marquer les esprits.
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Beaux costumes, belle photographie, belle musique, bons acteurs... mais aussi très lent. Je n'ai pas été emporté par l'histoire.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    Mouais. J'avais volontairement zappé le dernier Paul Thomas Anderson parce que The Master et Inherent Vice m'avaient je dois le dire assez ennuyé, c'était loin d'être la folie et j'avais même trouvé Inherent Vice mauvais. Mais vu que tout le monde se tirait sur la tige à propos de ce film j'ai quand même voulu le voir en espérant retrouver quelque chose qui avait la puissance de There Will Be Blood, mais non, à la fin j'en pouvais plus, j'étais juste exaspéré.

    En fait ce cinéma là de manière général est bien trop maniéré pour moi, alors oui ça va avec le sujet du grand couturier qui est un perfectionniste et un maniaque du contrôle, mais moi visuellement ça ne m'intéresse pas. Disons que lorsque je vois ce genre de film, je vois des gens qui filment mollement la tapisserie. Alors oui, c'est magnifique visuellement, les couleurs, les cadres sont splendides... Mais ça ne suffit pas, tout ça c'est mort, c'est du décor, ça ne vit pas...

    Les acteurs sont très bons et j'avoue que Vicky Krieps est parfaite pour le rôle, elle a ce côté vraie personne, elle est jolie, elle a cette beauté qu'ont les gens ordinaires et ça fonctionne très bien.

    Cependant ce qu'ils racontent n'est pas très intéressant. Je veux dire qu'on se tape quand même 2h10 de film où on se demande quand même ce que font les deux ensemble. Alors oui au début c'est pas mal du tout, on comprend pourquoi elle le suit, sa technique de drague est sympa, il doit être un peu intimidant... Mais franchement directement tu as la Cyril qui débarque, qui vient noter les mensurations de la jeune femme... Du coup elle tire la gueule, ce qui est logique, elle vivait un moment privilégié avec un homme, un peu décalé pour un premier rendez-vous, mais ça gardait une sensualité, mais là tu as la tête de harpie qui débarque directement... et lorsque le mec lui demande si elle veut continuer à essayer une autre robe elle dit oui avec un grand sourire comme si de rien n'était.

    Franchement ?

    Moi j'ai arrêté d'y croire.

    D'ailleurs toutes les chamailleries ne sont pas attendrissantes, c'est juste agaçant, le mec l'envoie bouler violemment et elle reste bien sagement, c'est insupportable parce que jamais on ne sait pourquoi elle reste. Alors oui, elle dit qu'elle l'aime, mais c'est pas montré, visuellement je ne sais pas qu'elle l'aime, on me le dit mais je ne le vois pas.

    Alors oui la toute fin aurait pu être sympa, mais ça arrive trop tard, je me suis déjà tapé trop de faux semblants, trop de manières pour que je puisse en avoir quelque chose à foutre. Elle aurait pu tuer le mec à la machette et manger son cadavre avant de réciter l’œuvre intégrale de Mao que le film m'avait perdu depuis une bonne heure.

    Bref c'est un cinéma que je n'aime pas, je ne dirais même pas que c'est austère, parce que j'adore l'austérité, c'est juste que c'est vide... Pas mal fait hein... Mais sans saveur... Et en sortant de là je ne comprends pas que tout ce beau monde soit allé perdre son temps à faire ce film et moi à le regarder.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    Très beau film à tout point de vue, un peu long sans doute. Belle réalisation, des acteurs excellents, un film raffiné puisqu'il s'agit ici de haute couture. Le scénario se développe sans problème et les personnages montrent la complexité de leur caractère et de leurs sentiments. Un film riche en qualité esthétique et musicale. Les 3 acteurs principaux sont d'une extrême justesse.
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