Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
stans007
23 abonnés
1 313 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 18 octobre 2021
Lui est créateur de mode, caractériel soutenu par sa sœur, elle le mannequin aux mensurations idéales. Totalement égocentré, il connaît les affres de la création et la néglige. Il faut bien qu’elle trouve un moyen pour exister ! Comme d’habitude, Daniel Day-Lewis se livre à un extraordinaire numéro d’acteur pour ce rôle qu’il a annoncé être le dernier. Bien que la narration soit un peu lourde sur la fin, on passe un bon moment de cinéma.
Film étrange pour une histoire d'amour à mort très originale. Même la façon de filmer est originale comme ces plans arrière ou avant sur une voiture en mouvement. C'est la rencontre d'une carpe et d'un lapin entre un couturier de la haute société à l'élégance so british et une petite serveuse d'un restaurant de campagne. Et la fin reste bien mystérieuse, comme si le réalisateur voulait laisser le spectateur libre de son choix.
La première partie pose longuement le cadre, quelques scènes indiquent que les choses ne vont pas se limiter à une histoire d'amour simple, mais tarde à lancer véritablement la thématique de fond en se perdant dans une reconstitution soignée mais quelque peu ennuyeuse. Heureusement, au moment où je me disais que je n'étais qu'à la moitié du film, l'histoire prend son envol vers une direction très inattendue, jusqu'à une fin encore plus surprenante. Et c'est cette fin très réussie et parfaite qui est curieusement à l'origine de mon sentiment de frustration : il y avait tellement à dire et à faire autour de la thématique qu'elle ne fait que finalement effleurer. Je me dis que Paul Thomas Anderson avait entre les mains la matière pour faire un film beaucoup plus fort et perturbant autour de ce couple aux relations vénéneuses que cette œuvre privilégiant l'élégance et le formalisme au détriment de son sujet.
"Phantom Thread", le dernier opus du cinéaste Paul Thomas Anderson qui date de 2017, est une œuvre d'une très belle prestance visuellement que ce soit dans ses somptueux costumes, sa musique classique qui n'est pas sans rappeler les compositions de Bach, Mozart, Debussy et Chopin. Mais plus encore, ce film est d'un lyrisme rarement atteint au cinéma. Oscillant à la fois entre la narration et la douceur d'un conte, et l'esthétisme d'un film des années 50 faisant de "Phantom Thread" une œuvre très riche humainement. Mais, c'est aussi une très belle réflexion sur l'art et la création porter en tête par un Daniel Day Lewis fabuleux, qui avait déjà touché du doigt cette problématique spoiler: l'auteur face à la page blanche et le néant, en permanence en recherche d'inspiration dans le film musical : "Nine" de Rob Marshall. Pourtant contrairement à ce dernier, il semble bien plus habité par son personnage pour ne pas dire complétement. Un bon film qui devrait plaire aux fans de mode et qui pourrait se classer entre "Shaekspeare in Love" et "Yves Saint Laurent" avec Pierre Niney.
Il y a en effet, quelques belles robes, ce qui est le minimum pour un film sur un couturier et sa mumuse. Le reste est surfait, maniéré à l'envi, boursouflé comme une manche gigot trop cuite, envahi de musique dont on ne comprend pas plus l'omniprésence que l'on ne pige les gros plans fixes sur les échanges de regards, dialogues abscons et autres codes byzantins entre les personnages. Et ce froufroutant jusqu'au grotesque final: mr and mrs Woodcok ou Cookwood ou whatever, spoiler: pas loin de se taper une bonne tranche de rire quand l'un va vomir (sic) après que l'autre lui a confectionné une omelette empoisonné.
Magnifiquement réalisé et interprété, Phantom Thread vaut surtout pour ses costumes et sa photographies tout en nuance. Reste que suivre un couple formé d'un égoïste immonde et une psychopathe n'est pas des plus palpitants. Ces monstres ne soulèvent aucune empathie.
Pour ma part, je suis passée à côté de l'oeuvre, je me suis ennuyée, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni par être captivé tout au long. Le film est tout de même bien, donc oui c'est bien joué, oui la musique donne une certaine ambiance mais on n'en retient pas grand chose au final.
Des personnages passionnants, complètement tarés et bouillonnants de l'intérieur que l'on suit dans un récit bien ficelé, c'est aussi une réussite technique où chaque plan est minutieusement réfléchi et en accord avec les thèmes abordés (nourriture). La composition de Jonny Greenwood rajoute de la classe au film, une pépite musicale. Cependant, le réalisateur nous laisse parfois en flou quant au but de tout cela.
J'avais totalement détesté, du même réalisateur, There will be blood, mais ici, j'ai trouvé ce face à face entre ce grand couturier et sa nouvelle muse presque envoutant. L'auteur a fait référence à Hitchcock et son film Rebecca, et je trouve ...qu'il a super bien fait. David Day-Lewis et la jeune découverte luxembourgeoise sont criants de vérité et franchement je me suis régalé. Cette histoire d'emprise vénéneuse aurait parfaitement pu sortir du cerveau du grand Alfred. Comme quoi il vaut souvent mieux s'inspirer de certains autres...
Les films de Paul Thomas Anderson ont toujours quelque chose d'assez unique, expliquant probablement le succès critique de chacun de ses films. Le réalisateur s'attache à construire des relations déséquilibrées et presque malsaines entre ses personnages. Le cinéaste retrouve l'incontournable Daniel Day-Lewis, un duo à l'origine du très bon "There Will Be Blood" et qui réitère avec "Phantom Thread". Dans une Angleterre des années 50, Daniel Day-Lewis incarne un couturier de renom, Reynolds Woodcock, passionné et minutieux jusqu'à en être maniaque, dont chaque journée de travail est minutée au rythme d'une routine intransigeante. Jusqu'au jour où Alma, incarnée par Vicky Krieps, arrive dans sa vie, déboussolant la vie millimétrée du couturier. La couture semble justement une métaphore de la réalisation d'Anderson qui est elle aussi d'une incroyable précision, accompagnée par une formidable musique. Les dialogues sont parfaitement ciselés notamment dans les confrontations entre les personnages. Et puis il y a ce dénouement un peu fou où la rationalité des protagonistes semble disparaître, comme c'est assez souvent le cas avec les films d'Anderson. Si on aurait peut-être préféré que l'intrigue de "Phantom Thread" aille encore plus loin, le film reste une histoire d'amour comme nous n'en avons jamais vu, encore une belle réussite pour le talentueux réalisateur.
Une mise en scène soignée, des comédiens irréprochables et quelques répliques cinglantes mais aussi de terribles longueurs et un piano insupportablement omniprésent.
Lenteurs et répliques "so British !", fine valse des personnages au fort caractère, au carrefour des milieux sociaux qui se croisent, lutte psychologique où chacun défend sa vie.
Phantom Thread est un film romantique, qui relate l’histoire d’une jeune femme qui tombe amoureuse d’un vieux couturier, féru de... couture. L’histoire prend place à Londres, dans les années 50. L’ambiance qui pèse tout au long du film est très prenante ! C’est ce qui m’a le plus plu. La scène durant laquelle Alma prépare une omelette à Reynolds est pleine d’émotions, et c’est notamment la performance des acteurs qui procure cette émotion. Le scénario est malheureusement incompréhensible selon moi : c’est dommage, car le début est prenant et on se demande comment va évoluer la relation entre les personnages. Mais plus on avance, plus c’est le bazar : Alma semble empoissonner Reynolds une première fois suite à une grosse dispute, puis ils se marient le lendemain, comme si tout allait bien. Bien sûr, quelques mois plus tard, rien ne va plus... Prévisible. Et je ne parle même pas de la fin, je n’ai rien compris. Pour conclure, je dirais que je suis déçu par le scénario (d’autant plus que je suis pas un grand amateur d’histoires d’amour) et que tout le reste m’a conquis. De bons acteurs, une bonne réalisation, une bonne ambiance et de bonnes musiques.
Des longueurs, pourtant un film écrit et prometteur ! J'ai trouvé le personnage d'Elma insupportable... Le rôle de Daniel Day Lewis est souvent antipathique... Je suis donc passée à côté du film et de l'émotion... Dommage !
Alors bon ... là je ne comprends pas l ensemencement des critiques cinéma, je dois être un ignare du 7eme art : film d un ennui mortel (d ailleurs seul ressort la mort avec les champignons) ... difficilement fini. Le jeu d acteurs et le décorum soigné ne suffisent finalement pas à passer un bon moment...