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Elisabeth G.
183 abonnés
1 084 critiques
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4,0
Publiée le 16 février 2018
Un film élégant, étrange et vénéneux auquel il ne manque que l'émotion pour être un véritable chef d'œuvre. De réelles chances aux oscars. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
C’est un bon film dans l’absolu. Le jeu des différents acteurs principaux et de qualité constante. Le film est aussi porté par une histoire intéressante. Seul bémol pour lui donner une meilleure note, la mise en scène, qui si elle est de qualité, rencontre néanmoins des soucis de rythme qui rend le film un peu bancal par moment.
Je ne suis pas spécialement fan de ce réalisateur mais le pitch de cette histoire m'a intéressée quand j'ai vu la bande annonce. Alors j'ai beaucoup aimé ce film très beau, très soigné et très chic. Les sentiments, les caractères et les comportements humains des protagonistes, notamment des deux personnages principaux, sont bien analysés et retranscrits. Toutefois, j'ai trouvé la finspoiler: heureuse mais trop irréaliste, tordue et déroutante.
Un film à l’ambiance bien particulière....hors du commun....si bien qu’à la fin de la séance personne ne se levait,comme scotché dans son fauteuil. Le monde de la grande couture dans le Londres des années 50......Daniel Day Lewis...rigoriste à souhait, beau , raide , ...amoureux.... Et sa jeune femme prête à tout pour se garder son créateur de mari... Une belle histoire d’amour quoiqu’il en soit....
c'est dune platitude a mourrir. c'est long !!! et sans aucun intérêt. la seule vraie scène qui retient le suspens elle dure 1 à 2 mn et où il s'est qu'elle l'empoisonne pour le garder. c'est bien joué mais pas au point de décrocher un oscar.
On adore Daniel Day Lewis, une fois de plus monstrueux de génie et d'abnégation. Sa jeune partenaire n'est pas en reste, digne et fière elle est belle et bien présente face à son pygmalion transi prisonnier des convenances mais surtout d'une maniaquerie de vieux célibataires associés à l'amour sans concession à son art. C'est sans compter avec sa nouvelle muse, aussi transie que vénéneuse, une mante qu'on ne voit pas venir pour une histoire d'amour unique et troublante. Un grand film lancinant digne d'un thriller psychologique. Site : Selenie
Superbe portrait d'un créateur démiurge. Surement un auto portrait du réalisateur. Touchant et fascinant. Mise en scène élégante et inventive, très loin de l'académisme des films d'époque hollywoodiens. Daniel Day Lewis est encore une fois génial. Pourvu que ce ne soit pas dernier film !!
Une histoire d'amour qui ne respire pas la passion entre ces deux personnes qui finalement se sont bien trouvées puisqu'ils ne semblent jamais aussi heureux que lorsque l'histoire prend cette tournure étonnante. Les deux personnages ne sont pas les plus attachants du monde seulement leur évolution est très intéressante. Il y a tout d'abord Reynolds Woodcock, cet artiste très doué, qui malgré sa discrétion en impose naturellement grâce à son charisme puis il y a sa belle et sa muse, Alma qui est très effacée, mais qui peu à peu va devenir indispensable. On peut presque regretter que les deux ne soient pas au "top" au même moment pour rendre plus intéressants ce rapport de force et cette relation. Vicky Krieps qui se révèle au fil des minutes est superbe et parvient à tenir tête à Daniel Day-Lewis qui est impeccable. Il ne faut pas non plus oublier Lesley Manville qui malgré un second rôle très discret est convaincante. J'ai pris plus de plaisir devant ce film que devant "Inherent Vice" qui ne m'avait fait aucun effet. Ce "Phantom Thread" est un film élégant, très bien mis en scène et parfaitement interprété. L'immersion dans cet univers et dans les années 50 est totale. L'histoire ne m'a pas totalement transporté, car il y a quelques longueurs et j'attendais peut-être quelque chose de moins subtil, simple goût personnel, mais j'ai passé un bon moment.
la classe a tout instant. la classe des comédiens stupéfiants, la classe de la mise en scène droite et inflexible, la classe du montage sans faille . l'amours difficiles d'un homme rigide et souvent glacial, et d'une femme presque soumise, mais volontaire et sur d'elle. le scénario est brillant et délicieusement pervers. un film comme on aimerait en voir tant.
L’affrontement de deux personnages dans une relation amoureuse peu banale est finement disséqué mais un déferlement de beauté et de raffinement de l’image et du son étouffe le propos.
Un film d’une construction très fine , délicate mais lourd de signification comme cette maison de couture... bravo ! On a du mal à sortir de la salle de cinéma tellement on est transporté .
À part l’exceptionnelle qualité de l’image du film due à un tournage sur un support argentique, les qualités intrinsèques de ce film sont très moyennes. L’histoire ressemble plus à une adaptation d’une œuvre de Jane Austin ; il fait passer les films d’époque pour des parangons de modernité. Le monde de la mode étant dominé par des hommes qui font des robes pour les femmes, j’attendais de ce film autre chose. Et, au vu de la durée du film, son contenu est bien faible.
Un très beau film retraçant les heures d'une grande maison de couture londonnniene Woodcock dans les années 1950 et le monde huppé fréquentant cette maison dirigée pat le frère et la soeur et l'arrivée d'une nouvelle recrue boulverse ce petit monde c'est très bien joué par Daniel Day Lewis c'est élégant à voir
J’ai trouvé des traits de caractère communs entre Yves St Laurent (chez Bonello) et ce Reynolds Woodcock (s’il a existé?).
Deux personnalités excessives (bipôlaires?), parano, mégalo, capricieuses, fragiles, tyranniques, etc…
Le film est flamboyant, avec un côté Todd Haynes au meilleur de sa forme… avec peut-être, davantage de démesure. Aux côtés de Day Lewis, la comédienne Vicky Krieps que je n’avais jamais remarqué avant (Moebius) est superbe de sensibilité. La reconstitution est soignée et certaines scènes, très intenses….. Ce n’est pas le sujet en soi, qui fait la réussite du film; c’est la façon de P.T. Anderson de nous le présenter
Élégant et troublant, ce nouvel opus d'un cinéaste majeur dépasse l'exercice de style le film référentiel et s'avère être une étude de mœurs fascinante, tout autant qu'un bel objet esthétique (photo, décors, costumes), sans formalisme ostensible. Daniel Day-Lewis et ses deux partenaires féminines sont remarquables.