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Sergente pepper
2 abonnés
12 critiques
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0,5
Publiée le 15 janvier 2023
Je ne comprends pas qu'un film pareil puisse encore voir le jour. C'est pire que conservateur et conformiste, c'est sordide ! Day-Lewis n'arrive en rien à nous rendre ce personnage tyrannique,sexiste et vieil aigri, un tantinet attachant. L'actrice Vicky Krieps. sourit aux anges tout le long sans raison au vu de la situation. Les bouquets de fleurs sont magnifiques, comme toute la lumière du film, il n'y a que ça qui m'a aidé à supporter ce terrible film où l'oppression masculine n'est pas remise en question un instant.
Certes, il y a des scènes marquantes, mais j'ai trouvé le film extrêmement prétentieux, suffisant, très malsain, long et ennuyeux. On a vraiment le sentiment que Paul Thomas Anderson se regarde filmer. J'ai vraiment préféré "Licorice Pizza" ou "Punch Drunk Love" du même auteur. Cela dit, je concède que Vicky Krieps est une apparition.
Certes ce film est bien joué, bien filmé, on peut le qualifier d’élégant. C’est pour le contenant, il frise les 5 étoiles, même si la musique est parfois un peu envahissante. Pour le contenu, j’adhère moins. Un grand couturier tyrannique (il parait qu’ils le sont tous) prend pour compagne une jeune femme qui a l’âge d’être sa fille. Le monsieur est brillant pour son art, mais dans la vie domestique, c’est un solide emmerdeur. C’est suggéré plus élégamment mais il reste tout de même un pénible, il n’est absolument pas sympathique et j’avoue que le personnage me laisse de marbre. Sa jeune femme développe une stratégie pour contourner la citadelle, à base d’empoisonnement non léthal, qui le fragilise et qui permet à la belle de prendre le dessus. C’est assez tordu… J’ai donc moyennement apprécié malgré les qualités cinématographiques indéniables et ceci en raison d’un personnage et d’un récit assez glaçants, c’est de l’amour certes, mais très malsain.
A travers la couture, Woodcock élabore sa muse, Alma, cette serveuse qui immédiatement se présente à lui par ses mensurations parfaites. Il l'habille mais ne la regarde pas, pas elle tout du moins. Avec les codes du film noir, Anderson n'équilibre pas les échanges, difficile avec de tels acteurs qui renverseraient les besoins du récit, ceux de les unirs par les silences et de les renverser par la perfidie. Chaque élément est en place, difficile d'échapper à une telle attraction des détails et pourtant trop de silences mènent parfois à une certaine lacitude. Lacitude du bruit, tel le personnage principal. Les dialogues sont finalement moins précieux ou moins précis que le reste, à tel point qu'il pu être muet. Mais nos yeux restent affûtés au soucis de perfection. La fin peut renverser ou relancer toute les attentes. L'acteur y compose un personnage taillé sur mesure.
Je m'interroge encore sur l'intérêt de ce film. La musique omniprésente est franchement pénible. Tout est convenu et "has been" au possible. Des millions de dollars pour tant de vent, c'est vraiment affligeant.
Une réussite à tous points de vue : réalisation, musique, interprétation. Un film élégant et raffiné ,sur le monde de la mode anglaise en 1950, servi par une excellente distribution, Daniel Day Lewis y est remarquable !!!
Un coup de foudre amène une jeune serveuse humble à venir vivre dans la somptueuse demeure d'un grand couturier. Ce dernier vit avec sa sœur Cyril et ils partagent tous deux une retenue, une distance, une froideur avec leur environnement qui ne simplifie pas les choses... Le couturier, un maniaque à l'emploi du temps millimétré, entend que sa jeune compagne comprenne cet ordre des choses et accepte de s'y conformer. Ce quasi huis-clos, véritable combat psychologique entre 3 personnages bien décidés à vivre selon leur conception de la vie sans compromis, est remarquablement filmé. La mise en scène, très maîtrisée, sait créer une tension palpable autour d'une simple table à l'heure du petit-déjeuner. Qui va l'emporter, qui va devoir se soumettre ? Les acteurs sont au top, avec mention spéciale à Lesley Manville. Elle incarne la sœur du couturier avec une dureté, une froideur... Un véritable glaçon. Ses demi-sourires inquiètent plus qu'ils ne rassurent. Je me demande même si ce n'est pas elle que le Titanic a heurté !
Inherent Vice, le précédent long métrage de Paul Thomas Anderson venais s'amuser du pied de nez complet intenté par ce dernier à son sujet, de ses intentions comme de son bon gros délire psychédélique. Phantom Thread en revanche viens s'inscrire dans une veine disons, plus académique. Néanmoins, le résultat est le même.
Une fois n'est pas coutume je glisse un mot tout de suite dès l'intro au comparse de longue date maintenant de Paul Thomas Anderson, Jonny Greenwood. Il comble à nouveau mes envies d'entendre ses formes de heurts qui, tour à tour, percutent et s'insèrent tel un venin dans l'organisme de cette composition, qui forcément, comprend ses interstices, elle chapote la pulsion d'autodestruction de son macabre spectacle. Les facéties obscures et baroques de cette musique sied comme un gant à Phantom Thread, elle est son ADN.
Son scénario est quand à lui dans la tradition de manipulation perverse dont raffole son initiateur. Il tire le portrait de personnages malades de leurs conditions, des inspirations qui les livrent à une accoutumance, celle d'une routine mortifère dont le moindre grain de sable enraye la machine. L'image est forcément aux détails, PTA cherche et trouve la cause de ses vues dressés tel des panoramas et livre une démonstration créative qui jette le trouble sur sa vision du monde dont il s'accommode avec rejet et fascination. Le résultat est âpre, une logique, encore une fois ...
Vicky Krieps et Daniel Day-Lewis trouvent dans cette vibrante captation critique et obtus des numéros à la disposition de leurs talents respectifs. Une habitude pour celui-ci, une découverte pour elle. A l'aune de ce duel entre rivalité et passion, la " description " de cet amour a de quoi désarçonné. Sans flammes, son armada est toutefois très lourd et impressionne. La patience trouve dans sa dernière partie une ribambelle de sentiment contraires et qui forme d'une certaine manière une vue sur toute la panoplie déployé par ses interprètes de ce prêté à de la folie pure, et simple.
Paul Thomas Anderson choisit comme thème pour ce film une histoire d'amour entre un grand couturier Reynolds Woodcock (Daniel Day Lewis), personnage détestable et atrabilaire, il ne faut pas faire de bruit le matin quand on mange sinon cela dérange monsieur. Alma (Vicky Krieps) est serveuse dans un salon de thé et tombe dans les bras du célèbre Woodcock. Leur relation amoureuse s'avère loin d'être idéal, la vie avec cet homme hyper méticuleux et loin d'être facile pour cette épouse jeune qui a envie de s'amuser. PTA décrit avec beaucoup de finesse une relation amoureuse très complexe basée sur l'envie de progression sociale pour Alma qui a bien du mal à supporter son mari, celui-ci ne lui accorde que très peu de temps et peu d'attention. C'est une muse qui lui permet d'ajuster ses créations plutôt qu'une véritable épouse. La musique classique est très belle et les plans de PTA sont millimétrés. Un film que j'ai apprécié pour sa maîtrise et la beauté de ses scènes.
Dans la lignée de 'The Master', 'Phantom Thread' met en scène un rapport de force, ici entre le couturier-pygmalion Woodcock et sa muse Alma. Sauf que PTA s'amuse à déjouer les attentes, en donnant un rôle clef à Cyril, la sœur, et en choisissant de traiter son sujet comme une histoire d'amour jusqu'au bout. On a connu PTA plus ambitieux, mais 'Phantom Thread' reste malgré tout une réussite mise en scène à la perfection et jouée par d'extraordinaires acteurs.
Pour moi un chef d'œuvre absolu. Sur le thème de je t'aime moi non plus, l'interprétation des protagonistes incroyable, Daniel Day-Lewis aurait mérité un 4eme oscar tellement il est bon. L'histoire la mise en scene, la musique tout est parfait. Bravo M. Anderson.
Ce film laisse perplexe. On sait à la fin du film qu'on vient juste de finir un bon film mais d'un autre côté le film est long et l'histoire d'amour, qui y est décrite sous fond de haute couture dans les années 50, bien qu'intéressante, peut sembler ennuyeuse. Daniel Day-Lewis est plutôt époustouflant dan son rôle de couturier, dandy macho et intraitable et sa compagne Vicky Krieps a une très forte présence. Ces deux-là sont fait pour s'aimer mais se détester tout à la fois. Le film décrit cette relation ambiguë, où d'abord c'est l'un qui domine puis l'autre. La première partie du film semble donc un peu ennuyeuse mais le dernier tiers qui a un peu plus de peps est plus intéressant.
Partition soignée et pleine d'élégance de Paul Thomas Anderson, qui tisse avec subtilité la toile qui va lier ses personnages, pris au piège de sentiments qui s'accommodent mal de leurs tempéraments respectifs. L'ensemble paraît toutefois un peu trop feutré et lisse, et traîne surtout quelques longueurs que ne viennent pas compenser un casting où brille (comme d'habitude) Daniel-Day Lewis, loin de ses compositions les plus folles mais admirable dans sa retenue et la tension quasi permanente de son jeu. Beau mais manquant un peu de passion et de folie.
Un film très long ou que les personnage ne font que jaxasser du début à la fin sans que ne soit pertinent, et qu'il se passe quesce que chose , seule la performance de Daniel Day Lewis juste incroyable comme toujours avec une interprétation grandioses on sens qu'il est bien rentrer dans son rôle bien imprégner , mais sinon la bien du couturier n'est franchement pas intéressant, personnage égocentrique arrogant (plus que les français c'est dire !), qui ne supporte rien pas un seul bruit , c'est pénible vraiment à regarder on n'est pas vraiment divertis ce qui est pourtant le but d'un film . Une histoire d'amour qui intense , est bizarre on se demande comment elle peux avoir lieu !
résumer : Dans le monde de la mode du Londres des années 1950, le couturier Reynolds Woodcock, proche de sa sœur Cyril, est engagé pour dessiner les vêtements des gens de la haute société, tels que les stars de cinéma, les héritières ou les mondains, et de la famille royale. Un jour, il rencontre Alma, une jeune femme qui devient sa maîtresse et surtout sa muse.