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    Phantom Thread
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    3,8
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    307 critiques spectateurs

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    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2018
    Phantom Thread est un poème de jazz qu'on n'adore pas pour comment c'est fait, mais pour comment on sent après l'avoir vu. C'est un ensemble parfait qui nous rend meilleurs le moment il nous enveloppe.

    Le scénario est sans failles, le cinématographie et tendance et la musique, mon Dieu, la musique de Jonny Greenwood est fait sur mesure pour ce film. La bande originale dans Phantom Thread joue un rôle plus important que beaucoup d'acteurs dans d'autres films, et le joue mieux. Ce chant du cygne de Daniel Day Lewis's est très accompli et, même si c'est un rôle pas trop difficile pour son immense talent, il est ici aussi élégant et captivant qu'une camisole fait par Dior.

    Le seul tâche que ce film si bien tissé est la longueur. Comme une robe de mariage mal coupée, Phantom Thread traîne à la fin, mais pas assez pour déchirer le plaisir porté par ce film.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2018
    C’est bien réalisé mais c’est froid comme un glaçon et d’un ennui abyssal pour moi ... très décevant !
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2018
    Que dire de ce chef d'oeuvre sinon que l'on ressort fascinée par Daniel Day Lewis parce qu'il est beau et qu'il joue tellement bien son rôle! La jeune actrice n'est pas en reste face à lui, ainsi que Lesley Manville qui vient parfaire un très bon scénario! ce trio nous entraine dans leur quotidien et nous donne du grand cinéma!! Bravo rien de plus à dire sinon allez le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 février 2018
    C'est incontestablement un bon film, avec une remarquable prestation de Daniel Day-Lewis qui a déclaré que ce serait son dernier rôle au cinéma.
    Mais l’honnêteté me pousse à dire que 30mn en moins auraient été bienvenues (c'est d'un extrême et excessive lenteur, notamment en première partie...).
    Lepetitgone
    Lepetitgone

    55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Je suis allé voir ce film en regardant uniquement les 5 premières secondes de la bande annonce et je ne le regrette pas. Tout est beau dans ce film : l’atmosphère , les robes, l’intrigue, la musique . De l’élégance à l’état pur
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2018
    Film d’un classicisme extrême pour un sujet peu conventionnel... bien gardé jusqu’au mot fin !
    L'intrigue est Longue à venir, elle pointe sont nez après une construction minutieuse !
    La précision de la mise en scène et des jeux d'acteurs est une des raisons de cette lenteur. Le film est construit à l'image de Daniel Day Lewis, consciencieux professionnel et tatillon !
    Pourtant le trio, le frère la sœur et la favorite fonctionne à merveille.
    Il y a une atmosphère semblable aux St laurent de Bertrand bonnelo et Jalil Lespert: une attention de tous les instants à la fois protecteur et source de la chute. La vie est concentré autour du créateur, de sa respiration de ses humeurs et de ses angoisses et Demons.
    Très belle performance de la jeune actrice Vicky Krieps qui tient le coup face à DDL. Tout son corps exprime ses émotions et elle en joue dans cette relation singulière .
    En dehors de cela, la longueur et la lenteur du recit, a fini par avoir raison de mon attention alors que le dénouement et le rapport amoureux se transforme et donne un nouvelle élan .... Dommage, moi j'ai rendu les armes et suis passé à d'autres horizons.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2018
    Un monument ! Le film est un concentré d'élégance et de sophistication. La mise en scène, d'abord classique, prend vite une ampleur folle et entraîne avec elle la puissance de jeu des trois comédiens principaux et la psychologie hors normes de leurs personnages. La bande son joue aussi sur l'ambivalence de codes académiques dévoyés par une insidieuse modernité. Difficile d'identifier le thème du film, tant les niveaux de sens se croisent : la création, le pouvoir dans un couple, la stabilité de nos vies, les limites de la relation amoureuse ? Beaucoup seront désappointés par le classicisme apparent ; d'autres chercheront en vain l'esprit de Punch Drunk Love ou de Magnolia. Mais certains (beaucoup ?) accepteront la curieuse règle du jeu à laquelle nous soumet encore PTA.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2018
    " phantom threard " nommé 6 fois aux oscars et plébiscité par la critique est un drame veneux hypnotisant. En effet j'étais assez réticent à voir ce film au début, je me suis laissé emporté au final par cette histoire amour éblouissante, perverse et passionnelle avec une super photographie et bande sonore ainsi qu'un trio acteur au top avec un daniel Day -Lewis bluffant.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2018
    Paul Thomas Anderson sait maitriser la caméra et les histoires longues à se mettre en place dont seules les dernières minutes sont réellement captivantes. On en fait encore les frais avec "Phantom Thread". Heureusement que Daniel Day-Lewis et sa partenaire Vicky Krieps nous attrapent avec leurs personnages et que les images sont magnifiques car il ne se passe pas grand chose dans cette maison de haute couture. La musique devient parfois agaçante même si sa présence marque un aspect psychologique du personnage principal. Le contemplatif est la marque de fabrique du cinéaste, on le sait. Mais peut-être serait-il intéressant d'explorer le contemplatif d'une autre manière?
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 février 2018
    Mais où est donc passé le si brillant réalisateur de "Boogie nights", "Magnolia", "Punch-drunk love" ? Comment une si grande partie de la presse arrive-t-elle à encenser un tel monument d'ennui, un film froid comme une nuit d'hiver à Mouthe, ne dégageant pas plus d'émotion qu'un discours d'Eric Woerth ? Au bout d'une heure au cours de laquelle on a déjà commencé à regarder sa montre, on se dit qu'il reste encore 71 minutes à supporter et qu'on se fiche complètement de ce qui va être raconté par la suite. On devrait partir, quitter la salle, mais on reste et les 71 minutes qu'on subit ne sont pas meilleures que la première heure. Quant aux fans du groupe Radiohead qui se réjouiraient d'entendre une musique composée par Jonny Greenwood, membre très actif du groupe, ils en seront pour leurs frais : la musique qu'on entend (beaucoup trop d'ailleurs !) n'a rien à voir avec ce que le groupe propose sur ses disques. En fait, il parait qu'il s'est inspiré des variations Goldberg de Glenn Gould pour composer sa musique, ce qui n'était pas fait pour m'aider à apprécier le film !
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Le vrai titre de ce film devrait être ALMA MATER.
    Le scénario lent au début s'accélère après la rencontre avec Alma qui est la vraie héroïne du film. Daniel Day Lewis incarnant le couturier Reynolds Woodcock laisse la première place à Vicky Krieps, magnifique dans le rôle de l'amoureuse Alma qui comprend comment aimer (excellente dans Le Jeune Karl Marx). Le premier de l'an est volontairement raté, de même que le ski: il s'agit de montrer qu'il n'y a pas de porte habituelle pour se rencontrer. La seule porte pour entrer dans l'amour la voici: le soin à un malade. Pour cela il faut que Reynolds soit malade. Alma va le rendre malade pour pouvoir le soigner : le soin maternel est la seule forme d'amour que Reynolds connaît et qui lui permet de sortir de sa coque.
    La musique tient un rôle majeur car tout mélo est "la rencontre d'une musique et d'une image" comme dit Sirk. Les champignons vénéneux que Alma donne à Reynolds sont la clé car ils incarnent le fait que la proximité de la mort est la proximité de l'amour étrange que voue Vicky à son patient. On pourrait appeler le film : un patient anglais, ce n'est pas un film sur la couture, sur la création, ou sur un homme amoureux de sa mère morte et manipulé par sa sœur (bien que ces thèmes existent aussi et soient parfaitement traités), c'est un film sur la patience.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2018
    La poésie dans la violence tenue et l'exigence . C'est un peu l'histoire d'une fleur pas si fragile qui cherche sa place dans un mecanisme de haute précision.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2018
    La vie est un long fil tranquille

    Abordant une thématique peu récurrente de sa filmographie, Paul Thomas Anderson exploite tout son style et ses influences dans un projet de synthèse surprenant. Il s’agit avant tout d’une rédemption et d’un nouveau départ pour les plus impliqués. L’acteur vedette de « There Will Be Blood » fait ses adieux à la scène, à l’image du styliste qu’il interprète et qui a marqué son temps. Le réalisateur doit également faire la part des choses, respectant ainsi la mûre décision du triple Oscarisé, Daniel Day-Lewis, et il doit préserver un style qui évolue peu dernièrement, mais que ne manque pas d’efficacité.

    Nous assistons à l’éveil d’une chimère. Son élaboration est telle que le duo d’acteur-réalisateur y place une figure caractéristique de leur situation, en conflit avec le métier. L’un souhaite y laisser un fantôme derrière lui et l’autre souhaite rendre hommage à un autre. De ce fait, les deux hommes s’identifient en la personne de Reynolds Woodcock, là où on croise les valeurs de chacun. Anderson dresse alors le portrait d’un styliste des années 50, où Londres frisonne par son talent incontestable. Mais au cœur de la mêlée, il existe une histoire qui suit sa propre temporalité. Le rythme, qu’il soit lent, rapide ou bluffeur dicte notre lecture. Il y aura toujours une place pour tout dans les plans les plus significatifs, mais dans sa globalité, l’œuvre offre un bon équilibre entre l’image et le son. Le cadre, souvent bas et en mouvement, permet d’octroyer un sentiment de proximité dont on connait les ressources. La partition de Jonny Greenwood vient compléter la grâce de chacun de ces plans, très travaillés.

    Alors qu’on s’aventure encore plus loin dans l’aventure, on lève le voile sur les relations qui ont au centre de toutes les discussions. L’amour connecte l’homme à son métier. Il voit en lui une distraction une échappatoire, plus encore un Art. Les coutures et les courbures font partie intégrante de la vie de Reynolds. Rongé par la perfection, son exigence aura bien des limites. S’y frotter le plongera dans une folie émotionnelle intense, c’est pourquoi son caractère impose une concentration maximale. Son univers n’est pas le plus captivant, mais c’est son interaction avec son environnement qui le rend si complexe et touchant. On peut ressentir une force herculéenne en lui, car il ne lâchera pas prise aussi facilement. Il ne s’agit pas de combativité à l’état brut, car on y trouve du contrôle et très peu de faiblesses.

    L’arrivée soudaine d’Alma (Vicky Krieps) dans sa vie lui fera comprendre que son entêtement n’est pas forcément une conduite qui le libèrera de sa condition. Le couturier, avant d’être une machine à rêve, est humain. Il personnalise et respecte ses œuvres qu’il ne cède pas sous la confiance, mais sous une satisfaction personnelle. Il néglige les clients dans leur état d’esprit, il ne voit que leur silhouette, ingrédients qui stimule sa créativité et sa détermination de se surpasser. Alma vient alors à subir un retour glaçant de la part d’un homme qui ne considère que l’enveloppe, sans prêter attention à son contenu. Sa compagne résiste tant bien que mal à lui faire comprendre en quoi l’amour qu’elle éprouve mérite d’être considéré à sa juste valeur. Et comme les enjeux se multiplient très rapidement, cette volonté se prend le revers de l’indécision. Briser les habitudes et les traditions, c’est comme trancher les jambes d’une personne afin de la catégoriser dans une classe sociale isolée et abandonnée. Nous flirtons souvent avec la frontière de l’excès, qu’importe le point de vue. Les dialogues ont un poids conséquent quant à l’état d’esprit adopté. Le réalisateur s’y reconnait quelque part et cette obsession peut s’étendre à d’autres domaines bien plus pointilleux.

    Malgré tout, Reynolds est aussi un mon manager, car l’aide de Cyril (Lesley Manville) est grandement apprécié. Sachant qu’elle occupe un brin d’espace entre sa vie privée et sa vie personnelle, l’atmosphère dépressif peut en surprendre plus d’un. Cependant, lorsque vient le dénouement, toute la gloire explose avec justesse. La grande leçon de cinéma gagne en robustesse au fur et à mesure que l’on avance paisiblement avec des personnages nuancés, sous les draperies qui les séparent. Sur cet exercice de qualité, « Phantom Thread » correspond bien à un film taillé sur mesure pour Day-Lewis. L’élégant éclate et le récit déchire par sa richesse, si bien exposée. Toute la prestance de l’acteur est enfin rendue à son naturel, où la passion rime avec usure et le tout tient sur un fil.
    Audrey L
    Audrey L

    634 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2018
    D'une élégance rare, Daniel Day-Lewis tire sa révérence sur un rôle transcendé et sublime, à tel point que l'on ne voit presque pas l'acteur au travers de ce personnage fort. Mimiques, délicatesse et explosions de fureur (il faut voir les veines sur ses tempes se gonfler !) tout respire l'authenticité, et la lice avec Gary Oldman (Les Heures Sombres) pour l'Oscar du Meilleur Acteur va être d'un suspens époustouflant... Surtout qu'il est talentueusement doublé par un Bernard Gabay très en forme ! La mise en scène de même est un écrin subtil qui entoure les acteurs par des lumières en clair-obscur, des robes délicatement composées sous nos yeux, des bruissements délicieux de tissus sous les aiguilles et doigts qui les frôlent langoureusement... Très certainement, ces passages où l'on suit les conceptions des robes sont les plus belles ; et la scène qui tire la couverture à elle est celle du dîner final (sans rien dévoiler, la tension abouti sur une décision à la fois complètement tordue et masochiste). Cependant, l'on déplore simplement de ne pas assez voir la conception des robes, au profit des histoires tragiques du couple qui passionnent moins. Quelques scènes de pure passion quant à la couture auraient été appréciables, car les drames humains sont intéressants mais malheureusement déjà vus. De même que la fin ouvertement masochiste m'a subjectivement étonnée. Dernier petit point sur lequel on tique : le personnage de Alma devient rapidement imbuvable, outre ses agissements machiavéliques, on préfère de loin le personnage de Daniel. La musique bénéficie de ces bruissements augmentés (tissus, cuisine...) qui subliment le film. Un beau drame qui aurait gagné à se concentrer davantage sur la confection des robes (les "fantômes" de la mère, que l'on voit finalement peu), où il excelle, et qui offre un rôle d'adieu sublime pour Daniel Day-Lewis, naturel et authentique de bout en bout.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2018
    Tous les films de Paul Thomas ont une classe folle. Mais ont parfois le défaut du maniérisme et de la stylisation à outrance qui font oublier l'essentiel de la trame narrative, en versant vers l'abstraction. Pas Phantom Thread, pourtant d'une élégance inouïe, un "produit" haute couture dont l'image, le son, la musique, le montage et la mise en scène répondent à une exigence qui frise la perfection. Mais PTA n'oublie pas pour autant son histoire, une passion trouble et vénéneuse, dissimulée sous le glamour des robes et des costumes hauts de gamme. Phantom Thread rappelle furieusement un film extraordinaire de Jacques Becker, Falbalas, portrait d'un couturier dévoré par son métier et séducteur patenté, jusqu'à ce qu'une femme différente vienne bouleverser sa vie. Il s'agit bien d'amour dans le film de PTA, toxique et a priori déséquilibré entre un génie admiré et une petite serveuse d'origine étrangère. Sauf que les rapports de force changent la donne quand la machine à en découdre se met en marche. Phantom Thread joue sur des registres subtils, avec des regards, des silences, des humiliations. C'est dans la progression de la relation entre ses deux personnages principaux (arbitrée par un troisième) que le film acquiert sa puissance de feu, souterraine, romantique et empoisonnée. Que dire encore de Daniel Day Lewis, à la veille de sa retraite (vraiment ?). Qu'il n'y a pas meilleur hommage à son talent que de lui avoir offert une partenaire de jeu qui se hisse à son niveau. L'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps, déjà excellente dans Le jeune Karl Marx, est ici époustouflante.
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