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    Phantom Thread
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    3,8
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    307 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2018
    Pourtant, et malgré la déception InherentVice, j'attendais beaucoup de ce nouveau film de Paul Thomas Anderson. Une bande-annonce prometteuse, des critiques dithyrambiques, une belle rumeur. Si d’entrée j’ai trouvé cela très élégant, que ce soit sur le plan de la mise en scène ou de la technique, très vite, j’ai déchanté. Rapidement, la musique devient plus qu’envahissante : insupportable. Jusqu’à couvrir les dialogues. Je suis alors totalement resté indifférent à l'histoire dépourvue, du coup, de toute émotion. Je n’ai pas tardé non plus à trouver Daniel Day-Lewis imbuvable. Il en fait des tonnes. Il a annoncé que ce film serait son dernier, c’est en effet peut être le bon moment. Son dernier grand rôle remonte, pour moi, à There will be blood. Par contre, j’ai trouvé Lesley Manville parfaite, et Vicky Krieps une belle révélation. Au bout de vingt minutes, tout est devenu un vrai calvaire. Voir une vraie purge. Et puis c’est long 2h11 quand on s’ennuie. Paul Thomas Anderson a pourtant réalisé deux de mes films préférés (Magnolia et Punch Drunk Love). Mais là, je ne comprends plus. Voilà le deuxième film consécutif auquel je n’adhère pas du tout. Il faut dire que cette musique m’a tout gâché. Elle m’a complètement déconcentré dès les premières minutes, je n’ai jamais pu rentré dans ce Phantom Thread. L’ensemble, visuellement donc très beau, est au final froid, voir glacial. Une cruelle déception pour un beau gâchis.
    eleonora
    eleonora

    18 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2018
    Paul Thomas Anderson nous plonge dans l'univers feutré de ce couturier Londonien :Woodcock, et de ses manies de vieux garçon. Le film est centré sur la relation trouble qu'il établit avec la jeune serveuse Alma. Cette romance se révèle plus vénéneuse (au propre comme au figuré )qu'il n'y parait au prime abord. L'interprétation extraordinaire de Daniel Day Lewis y est pour beaucoup, car il faut vraiment un acteur exceptionnel pour faire passer autant de sentiments dans de banales scènes de repas. Vicky Krieps est également parfaite dans ce rôle de muse fascinée par cet homme qu'elle admire. Le caractère particulier de leur relation est tellement glauque et malsain qu'il met mal à l'aise. Ames sensibles s'abstenir...
    Pascal l
    Pascal l

    18 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2018
    esthétiquement pas mal... mais c'est tout. a
    ucune sympathie pour le couturier pas plus pour sa muse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 février 2018
    Un film intriguant , avec un jeu de personnages surprenant ou la jeune fille frêle finit par prendre le dessus sur l artiste vieux garçon tout puissant
    C est très froid, très anglais, très lent et ça manque de nous émouvoir, mais c est justement ça ce film
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 février 2018
    Reynolds Woodcock (Daniel Day-Lewis) est un immense couturier londonien qui ne vit que par son art. Sa sœur Cyril (Lesley Manville) veille jalousement à son bien-être et s'assure que rien ne le distraie de sa routine.
    Reynolds Woodcock fait la conquête d'Alma (Vicky Krieps), rencontrée dans une modeste auberge sur la côte anglaise. Il la séduit et la ramène avec lui à Londres.

    Les louanges pleuvent sur le dernier film de Paul Thomas Anderson. Au point qu'elles me complexent de juger trop sévèrement un film que je n'ai ni compris ni aimé. J'avais eu la même réaction début 2016 devant "Carol", un film qui n'est pas sans présenter de nombreuses analogies avec "Phantom Thread".

    Pour commencer, les critiques considèrent le jeune réalisateur américain comme l'un des plus talentueux de sa génération. J'avoue ne pas partager cette admiration. Ni "Inherent Vice", ni "The Master" ni même "There WIll Be Blood" ne m'avaient en leurs temps convaincu. Ce "Phantom Thread" inutilement maniéré me confirme dans le sentiment qu'Anderson loin d'être un génie est tout au mieux un habile faiseur.

    Mais venons en à son dernier film. Commençons par la musique de Jonny Greenwood pour laquelle, là encore, on crie au génie. Tout en en saluant l'élégance de sa partition, je l'ai trouvée inutilement envahissante. Elle ne s'interrompt jamais. Quelle en est la fonction ? Qu'est-ce qui en justifie l'omniprésence pour des personnages qui jamais n'en écoutent ou n'en discutent ? On a parfois l'impression que le réalisateur, avec cette musique si racée, a voulu en rajouter une couche, comme un chef prétentieux qui étalerait du caviar sur un canapé de foie gras.

    Évoquons les acteurs. Dans le rôle de l'oie blanche Vicky Krieps. Pour montrer qu'elle sort du ruisseau, on l'a découvre servant le petit déjeuner dans un troquet de province. Pour souligner combien Woodcock l'impressionne, on lui fait piquer un fard à chacun des mots qu'il lui adresse. Quant au personnage principal, il est interprété par Daniel Day-Lewis, un des plus grands artistes contemporains, le seul à avoir jamais emporté trois fois l'Oscar du meilleur acteur (en 1990 pour "My Left Foot", en 2008 pour "There Will Be Blood" et en 2013 pour "Lincoln") en attendant un quatrième peut-être pour ce "Phantom Thread" où il est nominé. Il est bien sûr terriblement séduisant dans le rôle du sombre Woodcock. Mais sa voix volontairement fluette et son jeu étonnamment monolithique - surtout si on le juge à l'aune de l'immense talent de cet acteur - finissent vite par lasser.

    Venons-en à l'essentiel : le propos du film. On lit qu'il s'agit d'une vengeance féminine. "Phantom Thread" serait l'histoire du renversement d'un lien de domination. Il est difficile de discuter du comportement d'Alma sans révéler top hardiment le contenu du film. Mais je puis dire que la décision qu'elle prend, et qu'elle prend à deux reprises, pour renverser ce lien de domination, est radicale et surprenante, pour ne pas dire dénuée de toute crédibilité. Quant à la réaction de Woodcock, surtout à la seconde occurrence, il faudra que des spectateurs plus perspicaces que moi - et plus versés dans les relations de domination au sein du couple - me l'expliquent.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2018
    Un film fort , original, qui doit beaucoup à la magnifique interprétation de Day Lewis et en général de toute l'équipe. Un scénario tortueux aux personnages assez troubles. On ne comprend pas toujours leur motivation. Cet amour fou entre les deux héros , mais qui ne situe pas sur le même niveau , une passion déstructrice, cet amour intense et absolu entre le frère et sa soeur. Un certain sadisme dans toutes ses relations. Il y a surtout une mise en scène , brillante , soignée , très élégante.( i.e. la scène du Nouvel An ) Mais tout cela est parfois un peu lent et engoncé. A noter une bande son originale remarquable qui arrive à redresser les moments de langueur.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Il y a quelques choses d'étranges dans Phantom Thread ainsi que dans la carrière de son auteur Paul Thomas Anderson, l'impression d'une rupture avec ce qu'il a pu réaliser jusque-là, lui qui traverse pour la première fois l'Atlantique en y laissant de côté sa vision de la dérive du rêve américain.

    Ce qui l'intéresse ici, c'est le portrait d'un homme aussi talentueux qu'enfantin ou encore minutieux, puis de sa relation avec une de ses muses, qui va profondément le marquer, le transformer et vice-versa. Il mêle à ces tableaux une vision de la haute couture et du Londres classe des années 1950, dans lequel il nous immerge et dont il parvient à créer un véritable lien avec les personnages, une alchimie qu'il sublime par une mise en scène classieuse, dont il évite tous les pièges pour en faire une grande oeuvre.

    Une mise en scène dans laquelle on retrouve la rupture du cinéaste avec ses films précédents, les travellings vertigineux sont absents ou presque, et il pose sa caméra, s'inspirant de la patience, du soin et de l'aspect méticuleux du milieu qu'il décrit. L'obsession est au cœur du récit, tout comme les failles dans la noblesse britanniques, l'hypocrisie, les faux semblants, mais surtout l'amour et l'attachement, guidant nos deux protagonistes vers une relation mêlant l'amour et la haine, la domination et la soumission ou encore la force et la faiblesse, jusqu'à entrevoir les fissures les plus profondes, à l'image du fantôme maternel planant sur le personnage de Reynolds Woodcock.

    Paul Thomas Anderson parvient à s'imprégner de cette relation ambiguë pour créer une atmosphère de plus en plus troublante, où la tension et les démons intérieurs vont, dans la seconde partie du métrage, régulièrement prendre le dessus. Il parvient à faire oublier l'homme derrière la caméra pour mieux plonger le spectateur au cœur de Phantom Thread, de faire vivre son oeuvre et qu'on y ressente toutes les sensations possibles.

    Il joue aussi avec divers éléments comme la bande-originale, arrivant toujours aux moments adéquats, le cadrage ou encore la direction d'acteur pour sublimer son récit. Effectivement, que serait le film sans son comédien principal, un extraordinaire Daniel Day-Lewis, méticuleux, habité et parfaitement hanté, dont c'est d'ailleurs, et malheureusement, le dernier rôle au cinéma, qui s'avère aussi très bien entouré, à commencer par une froide Lesley Manville ainsi qu'une ambiguë et très jolie Vicky Krieps.

    Paul Thomas Anderson quitte les dérives du rêve américain pour s'imprégner de la haute couture anglaise, signant avec Phantom Thread une oeuvre aussi glaçante qu'obsessionnelle, portée par de remarquables comédiens ainsi qu'un savoir-faire indéniable d'un auteur qui n'hésite pas à se réinventer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 février 2018
    Je me suis ennuyée car j'ai trouvé que cette histoire d'amour n'avait pas beaucoup de consistance...Daniel Day Lewis est extra mais le film m'a paru très très long...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 février 2018
    Grosse blague, car grosse déception. Si vous êtes jeunes n’ allez pas le voir, c’est encore. Il ne se passe absolument rien pendant les deux interminables heures que j’ai perdue. Des le début, on comprend que le côté « méticuleux » est l’ingrédient principal du film. Le premier rôle féminin merveilleusement bien interprété met malheureusement detestable car je ne comprends pas le rôle. Je n’ai en vérité pas comprit le film car des explications nécessaires sont passées sous silence. Néanmoins les acteurs sont très bien mais que cela soit claire le fil n’est pas du tout fantôme il est bien visible même un peu trop.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 février 2018
    Un film sublime, d'une remarquable esthétique tant dans la photo que dans les décors, les costumes, et la musique...Une ambiance envoutante non sans quelque fois des traits d'humour "so british" , une improbable et indéfiniçable histoire d'amour entre un grand couturier londonnien et une petite serveuse de restaurant...et ce lien inextricable qui unit deux êtres si différents au delà même d'une mort prévisible et consentie...
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    Très beau film avec des acteurs formidables. Day Lewis est tellement séduisant .... et l’histoire du créateur omniscient et tyrannique est parfaitement crédible.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2018
    Les films de Paul Thomas Anderson sont d'une beauté plastique stupéfiante. Leurs écrin n'ont pas toujours servi des histoires parfois abscons, sentiment que semble parfois chercher le réalisateur. Ce nouvel opus, s'il multiplie les subtilités, n'a pas ce défaut, et le réalisateur se laisse aller à plus d'émotion. Intéressé par les relations et ses rapports de forces, il semble considérer la faiblesse comme édifice d'une relation. Il s'agit d'une histoire d'amour entre un homme et une femme si différents et la naissance des ces sentiments sur un homme fermé et froid. Comment se crée le lien entre deux êtres ?On est happé par cette histoire, la beauté éthéré des images, les soubresauts de sentiments et les rapports de dominations qui s'ensuivent. Se dessine une reflexion sur la vie, la création, la santée, le rôle des femmes...Daniel Day Lewis est fascinant, sa mystérieuse partenaire aussi. Excellente musique qui colle parfaitement à cette ambiance faite de légereté et de sentiments étouffés. Le meilleur film de Paul Thomas Anderson qui doit probablement se bonifier à chaque vision
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 février 2018
    Film surprenant (au sens négatif), trop de longueurs pas vraiment centré sur la couture. Je ne le conseille pas vraiment
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2018
    On peut dire à propos de Phantom thread les mêmes choses qu'à propos de There will be blood : la mise en scène est virtuose, Daniel Day Lewis est exceptionnel, le nappage musical incessant gâche tout, le film est beaucoup trop long ramené à son scénario squelettique et le maniérisme de Paul Thomas Anderson confine parfois au mauvais goût.

    On s'ennuie d'abord lourdement. Même si les mouvements de caméra sont brillants, la naphtaline qui engonce le récit endort tout intérêt.

    Il faudra attendre le dernier tiers du film pour que le scénario se réveille un peu, d'une façon d'ailleurs toute relative. On peut dire que l'essentiel de l'histoire pourrait faire l'objet d'un moyen-métrage d'une heure environ. De toute façon, la musique, envahissante et disgracieuse, aura détourné votre attention depuis longtemps quand les évènements commenceront à devenir un tout petit peu originaux. Il faut vraiment insister sur la façon dont ces nappes de violons, cette sorte de free jazz maladroit et cet ersatz de musique baroque pourrissent véritablement le film, comme un nappage de gros sel polluerait un bon gâteau au chocolat.

    La réalisation de PTA n'évite pas par ailleurs les lourdeurs. Pour n'en citer que quelques unes : l'insistance sur la cueillette des champignons, la scène de Nouvel an résolument ratée, l'amplification des bruits quand Alma mange et la scène au ski avec la neige qui tombe, d'une laideur remarquable.

    Un beau gâchis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Un film absolument renversant, éblouissant, merveilleux, romantique. On peut observer l’immense élégance de ces années la et que malheureusement, aujourd’hui a disparu... C’est un film que je conseille réellement ! Les acteurs sont excellents et l’histoire nous fait chaud au cœur et rêver ! Véritable chef d’œuvre et je le classe officiellement dans mes films préférés
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