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    Phantom Thread
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    307 critiques spectateurs

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    XavierCaze
    XavierCaze

    8 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Un magnifique portrait de créateur névrosé troublant de vérité. Un scénario qui prend en haleine comme un Rebecca de Hirchcock. Une manière de filmer atemporelle avec un peu du style des années 50, 60 ou 70 mais dépoussiéré. Un sublime trio d'acteurs.
    Marie-cécile P.
    Marie-cécile P.

    5 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2018
    ce film est une merveille de la mode des années cinquante en Angleterre.; Les robes du couturier Woodcock sont magnifiques et ses créations pleines de finesse. ça fait rêver. Daniel Day-Lewis rentre dans la peau du personnage avec une grande justesse. et ce n'est pas facile de se faire à ce caractére entier, taciturne, snobe,egoiste mais génial pour réaliser des vêtements féminins. Sa muse intelligente, a beaucoup de patience et de volonté.. Elle s'investit à fond dans son univers. a voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2018
    Avis très favorable sur ce film, sans doute en partie dû à la jolie demoiselle avec un sac à dos assise à côté de moi à Toulouse vendredi soir, et à qui je n'ai pas eu l'occasion de parler à mon grand regret.

    Plus sérieusement, le film est impeccable à tout point de vue, et en faire une analyse exhaustive prendrait plus de temps qu'il n'en a fallu pour le regarder. Soulignons simplement le grand jeu de l'actrice principale Vicky Krieps qui interprète parfaitement son personnage mystérieux et plein d'espièglerie. La photographie est grandiose, le contraste entre les décors est parfaitement pensé et les musiques sont excellentes.

    Rajoutons également que je suis très agréablement surpris que le personnage principal Reynolds Woodcock soit traité avec autant de bienveillance alors qu'il symbolise l'homme blanc, viril et autoritaire, à l'opposé de ce que vend Hollywood à l'heure actuelle, et qui m'avait grandement déçu dans le film Shape of Water.

    Mon coup de cœur de ce début d'année, on peut aller le voir les yeux fermés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2018
    La virtuosité avec laquelle Paul Thomas Anderson filme l’ego et la confrontation de son personnage principal, ce couturier renommé de Grande Bretagne, face à lui donc et à sa nouvelle compagne, est tout simplement prodigieuse. Que l’intelligence soit de poser la caméra dans des endroits insolites ou de filmer en plans fixes ou même en gros plans, ce n’est jamais anodin, toujours millimétré comme la découpe au cordeau de ces robes sur mesure. La photographie de chaque plan est étudiée de façon à faire revivre les films des années 50 où plane la Funny Face d’Audrey Hepburn, égérie malgré elle d’un publicitaire et d’un couturier ! Le jeu de rôle entre les personnages est tendu dans le feutré et l’organdi comme pour mieux accentuer l’acerbe des propos doucereux. Il y a aussi du Daphné Du Maurier dans ce romantisme mortifère filmé par Anderson... on se laisse happé par la prison dorée que propose le couturier et cerise sur le gâteau la relation trouble entre ce dernier et sa nouvelle compagne entre sadomasochisme et amour, véritable fil fantôme entre eux deux. La composition vénéneuse et dominatrice de la sœur du couturier est extraordinaire : un personnage de théâtre à n’en point douter... la jeune et rebelle Alma tient tête à ce Cador du cinéma qui signe là un de ces plus beaux rôles... Daniel Day Lewis mérite à coup sûr l’oscar du meilleur acteur cette année. Plus qu’un film, phantom thread est une leçon de cinéma magistral suspendu entre intemporalité et esthétisme abouti ! Bravo !!!!!
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2018
    Malgré une certaine lourdeur, j'ai été emportée par la virtuosité de la mise en scène, et le jeu des acteurs. La mise en scène est à la fois extrêmement sophistiquée, caricaturale mais aussi parsemée d'humour, ce qui est rarement relevé, et finit par dépeindre méticuleusement la douleur du couturier, la passion (passion contenue, passion froide) de chacun, et le rapport de force entre les trois protagonistes. Tout cela est à la fois maniériste et subtil. Paul Thomas Anderson certes se regarde filmer, mais semble le faire sciemment, comme s'il se parodiait et s'en régalait. Consciente des défauts du film tout du long, le sourire ne m'a jamais quittée, même dans les scènes les plus dures, tant je savourais le savoir-faire du réalisateur.
    Ronan T
    Ronan T

    29 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2018
    Terriblement lent et ennuyeux. Un film prétentieux, faussement intellectuel, qui nous renvoie dans ce que le cinéma à le plus de détestable.
    François S.
    François S.

    8 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2018
    Le rapport de pouvoirs au sein d'un couple, la frontière entre le génie et la folie, l'éloge de la perfection et de la beauté, Paul Thomas Anderson questionne tout cela et bien d'autres choses encore dans un même élan créateur qui évoque à la fois François Truffaut ("L'homme qui aimait les femmes") et Roman Polanski ("Lune de fiel"). Daniel Day Lewis, avec son mélange de charisme et de vulnérabilité, prouve, une fois encore, qu'il est bien le plus grand acteur américain depuis Marlon Brando.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Paul T. Anderson aborde avec un talent incontestable le sujet de l’équilibre mental de certains grands créateurs. La névrose profonde de ce Mr Woodcock est perceptible dès que le premier plan et la façon dont il s’habille le matin. Son génie créateur est-il la conséquence d’une grande fêlure – remontant ici probablement à l’enfance, au rapport à la mère, on n’en saura pas plus ? Habillé somptueusement comme les riches clientes de la haute couture, le scénario recèle d’autres couches plus profondes qui vont petit à petit se mettre en place. Comment va résister l’épaisse carapace du couturier, chaperonné par une sœur intraitable et impassible, aux assauts têtus d’une femme, sans éducation, mais amoureuse de l’idole qui a jeté son dévolu sur elle. Le « Je t’aime moi non plus » de Gainsbourg n’aurait pas déparé ici comme bande son vénéneuse. Anderson a préféré un mix de musique classique, omniprésente, que l’on a cependant un peu de mal à imaginer dans l’atelier bien ordonné et besogneux de la maison Woodcock. Chaque bruit incongru étant chassé comme la peste, par le maitre des lieux. Mais qu’importe, le talent des trois acteurs principaux emporte le morceau, David Lay-Lewis indéchiffrable et fragile, la jeune Vicky Krieps soumise mais jamais abattue, et enfin la rigide Lesley Manville. Phantom thread tisse un solide fil ininterrompu pour nous retenir par sa beauté visuelle, plus que par l’émotion qu’il engendre, dans un monde aux antipodes de notre quotidien. GE vo février 2018
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Une femme amoureuse, qui va exiger de son homme que son amour soit infaillible. En contre-partie alors, c'est son corps tout entier qu'elle lui laissera à sa disposition. On démarre - et termine - cette histoire au coin du feu, de la manière dont on nous conte les histoires romantiques les plus précieuses. Paul Thomas Anderson fige son couple de cinéma dans une unité de lieu précise : une maison de ville, une à la campagne et un bistrot. Daniel Day-Lewis joue le célibataire endurci, prêt à tout pour ne pas faillir sur son jardin secret. Vicky Krieps joue l'effrontée pleine de vie et d'espoir. Le séduire en est son défi, et le regard qu'il pose sur elle sera son moteur pour faire renverser la vapeur dans son camp. Difficile oui, mais toujours avec délicatesse. Le maestro tapisse son film d'une bande sonore qui nous enveloppe dans un écrin où tout est propice à l'admiration. Le film se sublime avec cette introspection dans le monde de la haute couture et le contact avec le tissu. Ce n'est pas seulement deux individus qui s'évertuent dans un jeu de séduction, il en relève d'un enjeu vital pour deux destins radicalement opposés qui se sont cherchés bien trop longtemps. Le cinéaste américain atteint des sommets de grâce dans un film qui est déjà un classique de son époque. C'est somptueux. *TOP 1 FILM 2018*
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2018
    Paul Thomas Anderson est un grand cinéaste qui réussit, encore film après film, à nous surprendre. Alors que phantom phread avait l'air, à première vue, assez hermétique, dans l'esprit de son très beau the Master, il n'en est, en fait, rien. C'est un film faussement académique qui prend progressivement la forme d'un étrange psychodrame conjugale auquel ses deux acteurs principaux formidables confèrent ce qu'il faut d'ambiguïté. L'élégance folle de la mise en scène participe à la réussite de cette œuvre envoûtante non dénuée d'humour servie par des dialogues brillants. Un bel ouvrage pareil aux sublimes robes confectionnées par le héros. Anderson est un orfèvre et chacun de ses films, même les moins réussis, méritent d'être vus. Phantom phread est une belle réussite, un grand film conjugal tour à tour romantique, sarcastique et anxiogène.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2018
    Je rêve du jour où les exploitants refuseront de prendre des films de plus d'1 heure 30. Quel service ils rendront aux réalisateurs et aux spectateurs ! Phantom Thread est un de ces innombrables films à la demi-heure de trop. Daniel Day-Lewis y est montré sous toutes les coutures( ah,ah), toutes les mimiques, comme si on avait besoin de nous prouver son talent. Ceci aboutit à un propos pas assez resserré ce qui est dommage car le film est intéressant, le couple fonctionne bien, Vicky Krieps ayant un charme et une présence formidables, le personnage de la soeur est également intéressant moins manichéen qu'on peut le craindre au début. Costumes et photo sont beaux. Le défi autour d'une omelette est extrêmement réussi mais hélas on s'ennuie beaucoup trop avant d'en arriver là. Ceci dit, on a pour une fois à faire à un scenario subtil et un personnage subtil (la jeune femme pas le trop prévisible couturier), ce qui est déjà beaucoup.
    210846Jf
    210846Jf

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2018
    Film magnifique par la présence de 2 acteurs qui interprètent magistralement ce film. On est pris dans cette histoire qui peut s'apparenter à un thriller. Malgré tout, on reste sensible à la vie du grand créateur de mode et à sa personnalité très déroutante.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    Un très bon film sur les relations de couple, l’ambiguïté de l’amour dans tout son splendeur ! 🧡

    Photographie impecable, musique top 👌�

    Daniel Day Lewis très élégant, parfait dans son rôle, Vicky Krieps est magnifique aussi, à l’hauteur !
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2018
    On rentre dans un hôtel particulier de la grande époque de la Haute Couture, où tout est beau et raffiné, d'une esthétique parfaite. Nous montons les escaliers avec  les "petites mains" qui travaillent des tissus précieux pour des femmes précieuses. Au milieu de ces mouvements calfeutrés, il y a lui, l'artiste.  Daniel Day-Lewis est incroyablement élégant et incarne parfaitement cet homme égocentrique limite autiste, marqué par un complexe d'Oedipe et protégé par sa soeur (Lesley Manville) qui veille à ce que personne ne vienne déranger ses rituels et manies.

    Arrive alors cette jeune serveuse, rencontrée dans un restaurant, comme sortie de nulle part. Elle a une beauté naturelle qui contraste avec la sophistication de l'entourage du grand styliste. Ils tombent amoureux, il devient son pygmalion et elle sa muse, son objet. Sans vouloir dévoiler la suite, disons juste que les rôles peuvent s'inverser, la jeune femme démontre qu'elle a aussi son caractère. Elle peut paraître humble, coquette ou intrigante,  superbement interprétée par  Vicky Krieps  qui relève le défi et fait jeu égal avec Daniel Day-Lewis. Encore un film avec une femme qui contre toute attente se révèle être une femme forte !

    L'intrigue tourne autour de cet amour troublant, voire même pervers, qui connait des rebondissements, quelques moments d'humour un peu noir  (non, ce ne sont pas quelques nuances de gris...). Tout ne tient qu'à un fil, comme le suggère le titre original.

    Paul Thomas Anderson s'appuie sur son scénario assez minimaliste, mais soigne l'image et la lumière.  On se régale avec les photos dans cet univers où tout est voué à l'esthétique, le décor comme les costumes !  La bande-son de Jonny Greenwood est très présente.

    Daniel Day-Lewis n'a rien perdu de son charme depuis  "L'insoutenable légèreté de l'être", il est le parfait gentleman distingué et touché par la fraîcheur de sa jeune compagne. Il y a peut-être de la tristesse dans son jeu ; est-ce que c'est parce qu'il  a annonce sa retraite ? C'est sûrement juste notre interprétation.

    Un film sans violence, sans scènes de sexe, mais avec une histoire surprenante et des images  superbes. Tant de beauté laisse peut-être peu de place à l'émotion. Il reste que c'est un film qui nous a plu par son originalité.

    A voir...
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2018
    PHANTOM THREAD

    P.T.Anderson est donc de retour. Après un léger râté sur ses deux derniers films (captivants mais trop étranges (The Master, Inherent Vice) le metteur en scène de Magnolia, Boogie Nights, Punch Drunk Love ou encore l’immense There Will Be Blood, revient accompagné de toutes ses névroses, tout son talent, pour un film captivant, et ce sous plusieurs formes.
    Dans la passe énigmatique de sa mise en scène, d’une élégance rare sans être chichiteuse (composition des plans, valeurs des mouvements, de la lumière, art du découpage, de la scénographie) P.T.Anderson délivre son film le plus délicat et raffiné, qui au travers un récit sur la haute couture nous conte finalement le rapport entre deux êtres, deux êtres guidés par leur névrose et leur personnalité, de maniaque a passionné. Etrange lecture d’un réalisateur qui semble mettre en scène sa propre vi(e)sion de l’homme assujettie à un art, la couture dans son récit, le cinéma en ce qui concerne le réalisateur. En effet, difficile de ne pas voir la projection que le cinéaste pourrait faire de sa passion du 7ème art, quand on connaît un peu sa vie et Phantom Thread remis au centre de sa filmographie. Le film opère de manière étrange, qui dans son opacité de départ délivre au fur et à mesure une certaine addiction, d’abord à son histoire, mais surtout à ses deux (voire 3) personnages principaux. Pour ce, l’évidence même du casting, l’indétrônable Daniel Day-Lewis pour ce genre de rôle explose la norme, et ne nous permet plus de trouver d’adjectifs adéquats pour qualifier ses prestations. Vicky Krieps qu’on n’avait pas remarqué jusque là et ce malgré une filmographie imposante, puis Lesley Manville dont le jeu bicéphale scotche réellement. Tous les trois forment un tout, un centre sur lequel se déploie la mise en scène de P.T Anderson dont l’élégance et la préciosité épate encore. Phantom Thread est un vrai piège, thriller psychologique, film aimant, vif, tout en étant immobile, froid et bouillant à la fois, vecteur de perturbations internes comme externes. Il scotche, trouble, aimante et demande de l’attention avant d’en comprendre l’intention. Au final, dans ce chaos des sentiments P.T.Anderson, même dans une proposition complexe mais brillante, propose de nous parler du couple, et des forces qui le composent, et ce jusqu’à la perte du soi au « cœur » des passions. Troublant. requiemovies.over-blog.com
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