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EricDebarnot
205 abonnés
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4,0
Publiée le 18 mars 2018
Ne pas être un grand fan du cinéma - à mon sens lourd, pompier, arrogant - de P.T. Anderson jusqu'à ce jour, contribue certainement à la profonde jouissance qu'a provoqué en moi ce "Phantom Thread" surprenant de réserve, de minutie et d'élégance, en particulier lors de sa première heure, lorsque sont introduits les personnages avec une justesse de ton et une émotivité à fleur de peau stupéfiantes dans un cadre aussi formaliste, formel et convenu que celui de la haute couture, qui plus est dans la société anglaise des années 50 : la rencontre et le coup de foudre entre Reynolds et Alma, et la manière dont leur soirée évolue jusqu'à la stupéfiante apparition de Cyril et le rituel de la prise de mesures confine ainsi au sublime. Le film se serait arrêté là qu'il aurait pu entrer sans honte dans le Top 10 de notre vie de cinéphile. Mais il faut bien qu'il continue, que le drame se joue, que les scènes s'enchaînent, et qu'un peu de déception contamine notre bonheur : entre "Rebecca" et "la Maison de Bernarda Alba", nous reviennent des fragments d'histoires du même genre, forcément déjà magnifiquement traitées par des maîtres, au niveau desquels Anderson ne figure pas encore, même s'il est ici aidé par l'habituelle "dédication" totale à son rôle du génial Daniel, et par la fraîcheur ambigüe de Vicky Krieps. Sans doute faut-il aussi passer outre l'atroce laideur des vêtements créés par le soi-disant génie qu'est Woodcock, qui enlève forcément beaucoup de crédibilité à la partie "artistique" du film. Heureusement, P. T. Anderson retrouve - et de quelle façon magnifique ! - sa voie dans la dernière partie de "Phantom Thread" et dévoile son vrai sujet : la Possession, fut-ce au prix de la mise en danger de la vie de l'être aimé. Entre haine sourde et amour lumineux, le film ne choisit jamais, et nous révèle même combien ces deux sentiments sont indissociables, complémentaires, se nourrissant perpétuellement l'un de l'autre. Et là, "Phantom Thread" devient une œuvre essentielle.
Mon Dieu que ce film est une purge !! Rarement vu un film si barbant !! J'ai cru mourir tant je me suis ennuyé !! Attendre plus de 5 minutes entre chaque dialogue pour avoir droit à des paroles creuses, merci bien !! C'est mou, il ne se passe pas grand chose et franchement je savais déjà que je n'aimais pas Mr Paul Thomas Anderson mais à ce point là je ne me souvenais plus !! Un calvaire !! Je mets 1 pour les décors, les costumes et la musique mais sinon pour moi c'est zéro pointé !! Atroce !
Mise en scène précise , des comédiens très bien et pourtant quel ennui! Le faste de la mise en scène et du Film d’époque m’ont donné l’impression de voir un film ampoulé et maniéré dans lequel le récit se noie petit à petit. Dommage.
j'ai trouvé que ce film était vraiment un chef-oeuvre de bon ton, une atmosphère et un dialogue sublimes,à un certain moment des techniques comme le caméra-oeil qui rappellent si bien et avec quelle subtilité l'époque! et puis le jeu des acteurs, le jeu des regards, les costumes sublimes qui ont eu leur oscar... on sent bien la profondeur de chacun des personnages on a une prise de vue en plongée des personnages, dans leur fragilité, leur force, leur essence profonde.
Un nouveau film, de PTA aka Paul Thomas Anderson, se fait désirer dès le lancement du tournage. Il fait partie de ces très grands réalisateurs, que l'on suit attentivement aux files des années. Déjà 7 films au compteur "Boogie Nights" en 1998, "Magnolia" en 2000 avec Tom Cruise, "Punch-drunck love" avec Adam Sandler en 2003. L'immense "There Will Be Blood" avec pour le rôle titre Daniel Day-Lewis qui remportera par la même occasion le second Oscars de sa carrière, en 2008. Et pour finir "The Master" avec Joaquin Phoenix et le regretté Philip Seymour Hoffman. Que l'élégance et la démarche sont belles. Concentré sur sa feuille blanche sûre c'est rituel du quotidien. Il pensait s'affranchir de l'amour, pour éviter que son esprit ne s'obscurcisse dans cette maison où le calme semble indissociable à son apaisement créatif. La suite sur Boulevardducinema.com
Je n'ai pas aimé ce film, l'esthétique est irréprochable, la photo, les costumes, les décors rien à dire... à cela s'ajoute la performance de Daniel Day Lewis comme celle des autres acteurs (enfin surtout les actrices) qui est remarquable mais une fois que l'on a dit cela, on assiste à une histoire qui traîne en longueur dans les méandres d'une psychologie sinueuse que l'on peut presque qualifier d'immature (la persistance de l'attachement viscéral à la mère qui est dépeint fait peine à croire à un grand couturier hétérosexuel) et de sado-masochiste entre les personnages principaux : la fin donne d'ailleurs bien raison à ce qualificatif et ma foi l'on a bien peine à ressentir de l'émotion pour ce couple et son entourage qui aurait davantage besoin d'une psychothérapie pour apprendre à mieux s'aimer et à s'apprécier. C'est un film d'auteur qui n'emporte ni l'émotion ni l'adhésion du spectateur, et pour lequel on a du mal à s'identifier tant les esprits semblent torturés de l'intérieur. Pour moi ce n'est pas le meilleur film de Daniel-Day Lewis (''My left foot'', ''Au nom du père''...), loin s'en faut.
On a retrouvé l'arrière grand-père de Sheldon Cooper ! Même si la mode est le cadet de mes soucis, j'ai trouvé les films sur Saint-Laurent plus intéressants.
Paul Thomas Anderson est un maestro de l'image. Avec une photographie sublime et un souci du détail maladif, le cinéaste offre un voyage visuel encore une fois splendide. Ses personnages en prenne encore plein la figure, mais étonnamment Phantom Thread est le plus abordable de ses films, le plus sage aussi.
Trop long ! C'est beau, soigné, irréprochable de justesse à chaque plan et donc très partageable, les rebondissements garantissant l'éveil des spectateurs. Pour autant, point n'était besoin vers l'issue qu'on voit venir de loin d'appuyer autant sur l'astuce de rééquilibre de ce couple jouant avec ses limites tant que l'âge y autorise la dame. Cadeau de consolation avec le recul toutefois : une seconde lecture, comme une allégorie très affûtée du monde contemporain, tous ces rapports de pouvoir malsain auxquels il faut trouver la force de résister pour survivre !
j'ai eu beaucoup de mal à accrocher dans cette histoire masochiste très très longue bien sûr les acteurs sont impressionnants et l'histoire originale... bon je suis content de l'avoir vu
Ah la la un de mes films préférés! Phamtom Thread est le 3ème chef d’œuvre de Paul Thomas Anderson! On y suit la vie d’un exigeant couturier qui a des rapports compliqués avec les femmes. Le film est très envoûtant, un charme fou y opère, je me suis totalement laissé séduire par ce couple, la mise en scène est très stylisé. Il a été récompensé par l’oscar des meilleurs costumes et ce n’est pas pour rien lorsque l’on voit les créations de monsieur Woodcock. J’adore et je vous conseille fortement ce film.
Daniel Day Lewis est vraiment incroyable. Sa seule présence rempli le film, il pourrait rendre n'importe quel dialogue intéressant et n'importe quel silence intense ... Alors quand on sublime son jeu par une mise en scène aussi soignée que celle de de Paul Thomas Anderson et qu'on lui trouve des partenaires de jeu talentueux, on passe forcément un agréable moment de cinéma.
Film très élégant, beauté physique des personnages principaux, très bien filmé. La psychologie des protagonistes entre perversité et attachement peut dérouter. Mais c'est l'objet du film....A voir.. Et à revoir...
Je n’ai absolument pas accroché à ce film . Rien n’est parvenu à me sortir de l’ennui profond dans lequel il m’a plongée . Ni le contexte qui finalement ne nous apprend pas grand chose sur le milieu de la couture , ni les acteurs ( il faut dire qu’étant donné la nature apathique de leurs personnages ils n'ont forcément pas la tâche facile ...), ne parlons pas de l’histoire elle même, et encore moins de cette abominable musique qui m’a vrillé les nerfs sans discontinuer tout au long de ces deux interminables heures .... Même sur un plan purement esthétique je n’ai pas été touchée. Et un grand ras le bol de voir .D.D.Lewis en pantoufles posé sur son fauteuil en train de griffonner ses esquisses ! J’ai cru voir Gepetto tout au long du film :-D Bref, très déçue !
Quelques minutes de trop et répétitions mais rien de bien grave. Day Lewis est magnifique dans ce rôle vraiment, quel dommage si c'est vraiment le dernier. Vicky Krieps aussi, très belle présence. Costume, musique, décors anglais très raffinés, belle photo mais pas trop esthetisante, allez le voir, un très beau moment de raffinement.