"The cured" est, par son scénario qui s’éloigne des habituels métrages post-apocalyptiques, un film singulier. Ici, la menace est encore présente avec des choix sociétaux qui s’imposent et là est donc toute l’originalité ! Le réalisateur David Freyne, malgré quelques longueurs et un manque de budget évident, se livre ainsi à une véritable critique de notre société à travers son drame horrifique et nous offre un film de zombies au propos inédit qui change des standards habituels. A découvrir pour ceux qui veulent un long-métrage plus psychologique et à hauteur d’homme plutôt que les multiples imitations du sieur Romero !
Ravagé par un virus, l'Europe mais surtout l'Irlande voit sa population à 25 % touchée par un virus rendant les gens fous et meurtriers, mais un vaccin les soignent. Seulement leur retour dans la société n'est pas apprécié par le reste de la population. C'est un film d'infectés assez banal, voulant plus jouer sur la psychologie que l'horreur pure, toutefois le réalisateur se lâche un peu dans les dernières minutes à ce niveau. Je n'ai pas été vraiment pris par le style du film, une impression de déjà-vu, un manque d'efficacité.
Un film d’infectés ou plutôt et c’est la son originalité d’anciens infectés. The Cured se déroule en Irlande après une terrible pandémie, un antidote a été trouvé mais ne marche que sur 25% des infectés, ceux qui sont « guéris » ont de toute manière du mal à retrouver leur place, sont rejetés par le reste de la population et gardent en plus le souvenir de leurs actes en tant qu’infectés. The Cured est un drame d’horreur qui joue beaucoup sur l’ambiance, pas de Jump Scare ici ou de gros effets gores mais un film d’analyse de réflexion. Il souffre dans le genre d’une comparaison inévitable avec 28 jours et 28 semaines plus tard, mais s’avère être tout de même assez plaisant en se montrant déplaisant, en touchant juste dans ce qu’il raconte.
Enfin un film de zombie intéressant. Il prend le sujet à contre pied pour développer l'après d'une contamination qui a réussi à être en partie contrôlée. L'aspect societal du film est sa grande force. Alors oui si vous chercher un film de zombie avec de la sanquette partout vous serez déçus mais si vous chercher un film atypique et plutôt bien ficelé n'hésitez pas. Une vraie bonne surprise pour ma part !
Film d'horreur sur la reinsertion impossible de contaminés par un virus cannibale. Le rejet social dont ils font l'objet est bien rendu malgré le manque de moyens évidents. Mais la fin est escamotée et la bande son qui se veut oppressante insupportable.
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0,5
Publiée le 15 juin 2020
The Cured est un drame zombie sombre venu d'Irlande qui ne veut évidemment pas vraiment être un film d'horreur mais plutôt une étude de personnage réaliste. Le film se déroule dans un monde post-épidémique de zombies, dans lequel les zombies ont été guéris et sont à nouveau humains. Le film explore comment ces anciens zombies sont intégrés dans la société et les foyers. L'armée les méchants et ne parvient pas à rendre l'un de ses personnages intéressant ou sympathique ils sont simplement égocentrique. Il y a une idée intelligente ici, mais malheureusement c'est un film de zombie. Bien que cela fonctionne pendant un certain temps, il ne peut pas atteindre la ligne d'arrivée. C'est vraiment dommage car Ellen Page est très bonne dans ce film. Tout ce film aurait pu être résumé en 15 minutes d'événements réels et faire gagner beaucoup de temps à tout le monde...
Le film tarde à se mettre en place mais une fois lancé il nous tient en haleine. Intéressant de nous permettre de nous poser la question d'une possible guérison des infectés, dont la plupart ont tué.. Encore à la fin l'hésitation plane en nous : comment faire au mieux dans pareille situation? En tant qu'amatrice de films de zombies j'ai aimé voir le genre traité sous un autre angle. Et pour ceux qui aiment le suspens et les attaquesspoiler: il y en a peu mais elles sont plutôt réussies je trouve .
Le scénario aurait pu être sympa, comme une sorte de suite à tous les films de zombis. Il y avait matière à poser des questions éthiques, à ouvrir une réflexion sur la nature humaine ou sonder des profondeurs métaphoriques passionnantes .. Rien de tout ça ici, on s'ennuie grave. Il ne se passe rien d'intéressant. La réalisation est laide et monocorde. Mais qu'est-ce qu' Ellen Page est allée faire dans cette galère ?
Ce film mérite davantage que la pauvre moyenne qui lui est octroyée. Le premier et principal intérêt du film est de se placer au-delà de l'infection et de prendre pour parti de raconter ce que pourraient vivre les anciens infectés et anciens zombies. Le film 28 semaines plus tard s'était placé dans la même chronologie mais uniquement pour relancer à nouveau l'action pure. The Cured semble très clairement se rapprocher de l'ambiance et de l'épure de 28 jours plus tard et 28 semaines plus tard, en plaçant son action en Europe, ici en Irlande au lieu de l'Angleterre. Il y a effectivement quelques longueurs, sans doute liées à l'attachement du réalisateur de s'ancrer au maximum dans la réalité et dans le souci de vouloir nous faire plonger dans l'abîme psychologique des survivants des deux côtés de l'infection.
Mouais.... "The Cured" n'a rien de bien palpitant à proposer. Pas que le film soit mal réalisé ou mal interprété mais le scénario brasse beaucoup de vent. L'intrigue, cousue de fil blanc, est aussi plate que les émotions qu'elle tente vainement de véhiculer. La seule véritable curiosité est la présence d'Ellen Page au casting mais cette dernoère commence à être une habituée des série B voire Z. Inutile de vous attarder devant ce long métrage.
Il faut souligner l'originalité de l'œuvre et du pitch de départ, mettant en scène des zombies "réhumanisés", et la question de leur retour à la vie "normale". Le film est finalement un questionnement sur la façon dont on traite nos pairs. Difficile de ne pas y voir un message politique. Le film est divisé en deux parties : la première est axée sur le retour et le traitement de ces zombies redevenus humains ; la seconde est plus portée sur l'action et le suspense. Pas mal du tout, même si l'ensemble manque un peu de caractère.
Sorte de dystopie se déroulant dans un univers post-apocalyptique, The Cured tente une narration hostile dans une Europe ravagée par un virus poussant les humains au cannibalisme avec une violence bestiale, à la manière d’un Lazarus Effect. Un antidote ayant été trouvé, il n’est efficace que sur 75% de la population atteinte et la question du sort des 25% restants se pose. Car si les cannibales sont redevenus humains, ils se souviennent parfaitement des actes qu’ils ont commis quand ils étaient infectés. Leur réintégration dans la société étant de ce fait mal perçue par les autres survivants, ils se retrouvent isolés dans un ghetto et projettent de se rebeller contre les autres, notamment à cause des militaires qui les surveillent de manière très rigide.
Interprétée par Ellen Page (Free love, Tallulah, Into the forest), Abbie recueille son ancien beau-frère Senan, guéri du virus mais fortement tourmenté par ses actes passés au point de faire plusieurs cauchemars où il se voit la gueule ensanglantée auprès de son ami Conor, leader de la rébellion. Un des points les plus intéressants reste celui mettant les intellectuels et les militaires en conflit. Conor ayant été avocat avant d’être infecté et semblant contenir un certain orgueil, le leader militaire le rabaisse régulièrement en lui disant qu’il n’est plus le roi de ce monde, témoignant d’une inversion des pouvoirs selon que le monde soit en paix ou en crise.
Sous les traits de Paula Malcomson (La ligne verte, AI intelligence artificielle, Hunger Games), le docteur Lyons a aussi un rôle à jouer dans l’examen des infectés et ne choisit réellement aucun camp, ce qui en fait un personnage un peu plus intéressant que la moyenne. Malgré de bonnes idées narratives et scénaristiques, la réalisation peine à convaincre et les personnages principaux manquent de charisme, seule Ellen Page sortant vraiment du lot. La surprise des violences soudaines des infectés est parfois bien rendue mais pas toujours hyper convaincante. Le film s’avère donc assez moyen.