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    La Route sauvage (Lean on Pete)
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    66 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Voilà un film magnifique et très émouvant.
    Alors l'histoire est triste certes mais le film est tellement fort que cela vaut le coup de le voir.
    Il est distribué uniquement dans les cinémas indépendants (pas dans les grandes chaînes) ce qui est dommage vu le sérieux et le potentiel de l'histoire.
    Un jeune garçon de 16 ans vit avec son père (il n'a jamais connu sa mère qui est partie quelques jours après sa naissance).
    Il trouve un boulot par hasard à côté de chez lui, il doit s'occuper de chevaux et il est amené à se prendre d'affection pour un cheval en particulier qui s'appelle "Lean on Pete".
    Donc dans la première moitié du film, on voit son quotidien entre son père et son travail avec ce cheval.
    Malheureusement deux drames vont arriver à ce jeune garçon.
    spoiler: Premièrement, son père va décéder à l'hôpital car il a été gravement blessé par un homme car il a eu une relation avec la femme de cet homme. Deuxièmement le cheval dont ce jeune garçon s'occupe, qui n'a plus de bonnes performances aux courses, va être vendu à un abattoir.

    Notre jeune garçon va décider de s'enfuir avec le cheval afin de trouver refuge chez sa tante dans un autre état des USA.
    La seconde partie du film commence, on le voit chaque jour avec ce cheval (d'abord avec le moyen de locomotion avec lequel il est parti puis ensuite sans) faire de la route jusqu'au domicile de sa tante.
    Des péripéties vont se passer, il va rencontrer des gens (de bonnes rencontres mais aussi des mauvaises).
    On se sent complètement à la place de ce garçon, on comprend parfaitement sa psychologie, ses émotions, ses réactions, ses choix.
    L'acteur est formidable (il a reçu d'ailleurs un prix d'interprétation), le cheval est magnifique, les coins traversés sont très beaux également.
    Par ailleurs, cette histoire nous montre la misère sociale intolérable.
    Je recommande ce très beau et très émouvant film.
    Frederic P.
    Frederic P.

    7 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2018
    J’ai adoré ce film ! Une merveille de délicatesse , de beauté , d’intelligence. Le jeune garçon est génial et extrêmement touchant et attachant et son parcours bouleversant sans tomber dans le pathos. Un film sur l’univers des courses de chevaux, sur la souffrance de la solitude, sur une société américaine acculturé , en déliquescence mais aussi solidaire parfois.Pas de manichéisme non plus dans les personnes, ils ont tous un côté attachant , bon et mauvais en même temps : belle galerie intéressante de personnages secondaires.Une ballade magnifique a découvrir avant que ce très beau film ne quitte l’affiche....! Vous ne serez pas déçu !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2018
    La rue et ses dangers plutôt que les services sociaux américain.
    Le cinéma Yankee peut lorsqu’il est indépendant faire de bon films.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 358 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Encore une Amérique avec des valeurs fortes, qui prend aux tripes. On est dans la tragédie moderne. Le destin s'acharne sur un jeune homme. Les américains aiment les émotions fortes, les histoires d'homme. Le film est en deux temps. Les courses de chevaux, puis la route vers le Wyoming, tel un petit road movie. Le film est attachant. Le jeune homme parle à son cheval comme à un homme...On retrouve là, la moderne solitude où l'homme doit parler aux animaux pour sauver
    son humanité méprisée. Grande émotion en filigrane; Dans la forme le film est puissant. les paysages, les écuries, les courses, les visages sont filmés avec soin et élégance;;;;;La musique et touchante, comme les dialogues incomparables quand les américains font parler le cœur....En résumé, on vient d'avoir deux films bien différents en un mois sur les chevaux et l' Amérique. On ne peut les comparer, les deux ont des qualités qui valent le déplacement....Dépaysement garanti....
    Je conseille vraiment.
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Je me suis grandement mépris sur ce film… pas de grandes chevauchées ou de grands espaces comme la présentation le laissait penser…Andrew Haigh a adapté un roman de Willy Vlautin et filme un adolescent, Charley, délaissé par son père immature, négligent et cavaleur, la mère ayant quitté le domicile conjugal, qui trouve un petit boulot dans un haras voisin auprès d’un entraîneur ambivalent dans la façon de préparer ses quarter horse pour ces courses de sprint sur un quart de mile, apparemment très prisées dans la campagne de Portland ( Orégon)… Charley se prend d’affection pour Lean on Pete, un pur sang en fin de carrière…apprenant , peu après la mort de son père, victime d’un mari jaloux que le cheval va être vendu au Mexique, il décide de s’enfuir en « empruntant » van et cheval…il part à la recherche d’une tante idéalisée, dont il n’a pas vraiment l’adresse, sinon que c’est dans le Wyoming . La Route sauvage devient le récit de cette quête, à travers une Amérique peuplée d’âmes perdues…C’est un peu Sans Famille dans le Grand Ouest, la référence américaine étant Huckleberry Finn, c’est mélodramatique à souhait, et malgré la sincérité et le talent du jeune Charlie Plummer qui joue Charley et qui est de tous les plans…plus qu’un classique récit d’apprentissage et de passage à l’âge adulte, c’est le besoin désespéré d’appartenance à un foyer, une famille qu’a voulu filmer Andrew Haigh…Malgré tout cela fait un peu « sirop d’orgeat » parfait pour faire fondre les grands mères et les cœurs tendres …d’autant que la fin est « happy »…Personnellement j’ai trouvé cela long …mais je ne suis sans doute pas un cœur tendre !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Un « joli film »… sans grande originalité, un peu trop étiré, un peu trop lénifiant, un peu trop habité par l’intention de nous toucher et de nous attendrir, mais qui parvient à nous faire partager les émois et les espérances de son personnage principal, le très attachant Charley, que nous suivons dans ses tribulations, puis dans sa périlleuse migration de l’Oregon au Wyoming par les contrées sauvages et désertiques de l’Idaho. Au commencement, Charley habite avec son père dans un modeste logement, non loin du centre équestre de Portland Meadows, là où l’attend son improbable alter ego, son seul ami, un être solipède et hennissant, le cheval Lean On Pete. Charley n’a que quinze ans, et pourtant il est déscolarisé. Livré à lui-même la plupart du temps, il aime courir dans les rues de son quartier. C’est là son exutoire, le petit dérivatif qui lui permet sans doute de s’évader autant que de se défouler. Mais dans la symbolique du film, ce besoin vital de galoper instaure aussi dès le départ une complicité ontologique entre Charley et Lean On Pete. En effet, étant un cheval de course, ce dernier a lui aussi besoin de galoper pour vivre, c’est même la condition de sa survie, car le jour où son galop ne sera plus assez rapide, son propriétaire véreux l’expédiera à l’abattage. Par la suite, cette complicité entre l’enfant et le cheval est redoublée par la commune nécessité de fuir : l’un pour échapper au placement dans une famille d’accueil, l’autre pour échapper à l’abattoir. De plus, étant l’enfant d’une mère instable qui l’a abandonné et d’un père immature qui n’a pas trop su l’éduquer, Charley a quelque chose de sauvage, une innocence et une spontanéité qui le rapprochent aussi de Lean On Pete. Par exemple, il ignore les manières de table et engloutit voracement les aliments. Et quand plus tard la faim le pousse à un « resto basket » qui tourne mal, si la serveuse du fast-food le laisse partir avant que la police n’arrive, c’est parce qu’elle a compris qu’il n’est qu’un pauvre enfant perdu qui a commis sa grivèlerie sans la moindre malice, tel un petit animal à bout de forces qui serait venu se repaître sur un pâturage où il n’a pas droit de cité. Il y a d’ailleurs de l’exagération dans la pureté et la douceur qui sont prêtées à Charley. Certes, il a beaucoup de cran et de débrouillardise, mais il incarne surtout un pauvre agneau surempathique et bienveillant. L’unique fois où brièvement la rage s’empare de lui (i.e., la scène où il attaque à coups de démonte-pneu le SDF qui lui a pris tout son argent), on est presque soulagé de voir qu’il est capable de violence ! De fait, le film est un peu trop manichéen : on a souvent l’impression que Charley est le seul être vraiment bon et pur, et que ces qualités de cœur ne sont sinon présentes ou détectables que chez les figures féminines… Mais ce parti pris contribue néanmoins à souligner l’immense solitude de Charley, ainsi qu’à décliner, y compris sur un mode projectif, l’amour maternel qu’il n’a jamais connu et qu’il n’a pu que fantasmer…
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    54 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Un road movie sur une recherche d’amour et de sécurité émouvante et prenante. L’histoire d’une dérive subie d’un garçon de 15 ans, perdu dans une version du rêve américain qui ne fonctionne pas pour lui.
    J’ai eu l’impression d’être plongée dans une réalité violente et touchante, comme je l’avais été avec « the Florida project ». Une vision des États Unis en décrépitude, cette fois ci à l’ouest, chez les cowboys.
    Les acteurs sont tous parfaits, notamment Steve Buscemi et Chloë Sevigny, mais retenez le nom du jeune acteur qui joue le rôle principal, il a 18 ans s’appelle Charlie Plummer et il est parfait.
    Depuis Ryan Gosling, Scarlett Johansson et Natalie Portman je n’avais pas assisté aux débuts d’un jeune acteur aussi prometteur.
    velocio
    velocio

    1 310 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2018
    Andrew Haigh, c'est ce réalisateur anglais qui nous avait enchanté.e.s il y a 2 ans avec "45 ans". Cette fois ci il a franchi l'Atlantique pour s'intéresser à un adolescent de 15/16 ans qui accumule les malheurs et qui essaye, comme il peut, de s'en sortir. On le sait depuis longtemps : aux Etats-Unis, encore plus qu'ailleurs, il est préférable d'être riche et bien portant que pauvre et malade. Certes, ici, Charley n'est pas malade mais, quand il décide de tailler la route, ses poches sont loin d'être bien remplies. Dans les rencontres qu'il fait, il y en a qui ont de l'empathie pour lui (surtout des femmes), il y en a qui se révèlent être de beaux salopards (surtout des hommes), mais sa meilleure rencontre, c'est celle d'un cheval, Lean on Pete. A l'instar de "Lucky" ou de "Katie says goodbye", "La route sauvage" aurait pu, aurait dû être un magnifique "petit film" sur l'Amérique profonde, l'Amérique des petites gens qui vivotent au milieu des grands espaces de l'ouest, mais, malheureusement, malgré la grande qualité du jeune Charlie Plummer qui interprète le rôle de Charley, le rythme de "La route sauvage" s'avère trop souvent languissant. Encore une fois, un film de 2 h 00 qui aurait gagné à perdre une bonne vingtaine de minutes.
    Caine78
    Caine78

    6 735 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2018
    Mal distribué mais doté d'une belle réputation, j'ai saisi l'occasion de découvrir « La Route sauvage » lorsqu'elle m'a été offerte : plutôt à raison. Alors je ne vais pas mentir : ce n'est pas le cinéma que je préfère. C'est un rythme assez lent, presque contemplatif, qui prend le temps de poser chaque personnage, chaque situation, très dialogué tout en prenant soin, notamment dans la seconde partie, de jouer la carte du silence à travers la solitude touchant le héros. Andrew Haigh est cohérent, on ne peut lui retirer son amour des paysages naturels et une réelle affection pour son héros, sans chercher à embellir la réalité à un quelconque moment. Au contraire, il y a quelque chose de très juste, pertinent dans la démarche, les différentes étapes que doit rencontrer le jeune homme, sans être réellement aidé à un quelconque moment, ou si peu. Le réalisateur saisit également bien l'aspect éphémère de certaines rencontres, terminant de façon parfois abrupte, fait preuve d'une belle sobriété à travers cette relation entre Charley et le cheval, leur parcours, quitte à sacrifier, parfois, un peu l'émotion. Je dois d'ailleurs avouer que sur la fin, l'aspect contemplatif devient vraiment appuyé au point de rendre le temps un peu long, comme si Haigh ne voulait pas conclure alors qu'il en était grand temps. C'est un type de cinéma indépendant qui, à mon sens, est en difficulté lorsqu'il s'agit de toucher profondément le spectateur, notamment par son déroulement, son naturalisme, sa volonté d'être le plus proche possible de la réalité et du quotidien. Interprétation de qualité, où chacun parvient à jouer un rôle important sans en faire trop, Travis Fimmel, Chloë Sevigny et Steve Buscemi encadrant impeccablement le convaincant Charlie Plummer dans son trajet. Impression plutôt positive, à défaut d'être enthousiaste : de quoi mieux comprendre le choix des distributeurs pour une œuvre pas évidente à « vendre » au grand public.
    traversay1
    traversay1

    3 597 abonnés 4 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2018
    Au moment de choisir un titre pour Lean on Pete, les distributeurs français ont sans doute pensé au premier film de Terrence Malick, La balade sauvage, qui plongeait également dans l'Amérique profonde même si de façon bien plus mouvementée que chez Andrew Haigh. Après son merveilleux 45 ans, très sous-estimé, le cinéaste britannique n'a en tous cas pas perdu son âme en traversant l'Atlantique signant à nouveau une oeuvre tout en délicatesse et au lyrisme apaisé, lente mais jamais ennuyeuse, avec un adolescent marqué par les contingences de la vie mais bien décidé à entrevoir la lumière. La route sauvage bénéficie d'une esthétique discrète et se caractérise par son empathie pour les marginaux et les losers, ceux qu'on appelle (un peu trop facilement peut-être) les laissés pour compte du rêve américain. Ce n'est pas un hasard si c'est un cheval, en fin de carrière, qui amène le héros du film à entreprendre un road-trip qui a quelque chose d'une émancipation. Comme une mise à l'épreuve en mettant le pied à l'étrier d'une nouvelle vie, possiblement porteuse d'espoirs. Le jeune acteur Charlie Plummer, bien qu'il ne soit pas un débutant, irradie véritablement le film de son charisme tranquille et évident qui rappelle d'autres révélations passées dans l'histoire du cinéma américain. Même quand le film fléchit quelque peu dans sa dernière partie, il tient bon les rênes et impressionne par la justesse de son jeu.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    193 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2019
    La vie d'un garçon qui se cherche encore mais qui est profondément gentil mais dont la vie n'est pas tendre avec lui. Il cherche avant tout l'affection familiale qu'il n'a jamais connue et fera tout pour y arriver.
    Guiciné
    Guiciné

    163 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un film plutôt attachant et sensible, grâce à son personnage principal particulièrement bien interprété ainsi que son récit qui ne manque pas d’originalité. Tout à fait recommandable.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 018 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2019
    Lean on Pete souffre d’une dichotomie interne. La première heure du film met lentement – très lentement – en place les enjeux et donne vie à ce jeune homme d’ailleurs bouleversant et plutôt passionnant à suivre, à son amitié équestre et aux périls d’une construction adolescente heurtée par les aléas existentiels ; la seconde heure du film suit – toujours très lentement – la déchéance d’un être rendu attachant que l’on verra successivement orphelin, sans le sou, privé de son fidèle compagnon, clochard, travailleur clandestin, corps tour à tour violenté et violent, jusqu’à l’éclaircie finale. L’approche adoptée par le réalisateur sonne donc racoleuse, ne laisse pas l’errance d’une âme en lente reconstruction s’effectuer, et semble se plaire à désolidariser les membres tutélaires sur lesquels s’appuie le garçon. Il manque une poésie de la déshérence où le passage entre un père à une mère de substitution aurait trouvé dans le cheval et les grands espaces parcourus à la fois le compagnon et le cadre d’une marche d’apprentissage. Poésie qu’une position contemplative d’ailleurs clairement affichée lors des panoramas affirme. Car les coups vont trop vite et ne prennent pas le temps de s’ancrer dans la réalité ; au contraire, l’ensemble se traîne comme un mulet à l’agonie. Demeure quelques beaux moments et, surtout, un acteur central éblouissant.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Charley est un ado abandonné par sa mère et négligé par un père aimant mais tourné vers ses propres conquêtes féminines. 15 ans et déjà blasé par la vie ; de cette vie de galère, il en a marre et part en quête de stabilité. Il la trouve un temps auprès d’un éleveur de chevaux de courses et d’une jockey puis un transfert va s’opérer sur le cheval dont il s’occupe ; d’où le titre original « Lean on Pete ». Mais sa quête d’une cellule familiale stable n’en reste pas là, et il sait où la trouver ; auprès de sa tante qu’il n’a plus vu depuis 4 ans. Les événements vont le pousser sur la route à la recherche de cette dernière roue de secours affective. Et en avant pour un road movie à allure d’un cheval marchant au pas.
    Encore un film indé’ US qui va sonder l’Amérique profonde des laissés pour compte à travers un récit d’apprentissage. Récit sobre si on est bienveillant ; un peu, lent bancal et mélodramatique si on est sévère. Et là mon cœur balance. Happé par la description d’une Amérique Steinbeckienne, bercé que j’ai été par l’œuvre de cet auteur dans ma jeunesse. Attiré par l’interprétation d’un Charlie Plummer charismatique et attachant qui lui valut le prix d’interprétation catégorie espoir à la Mostra de Venise. Mais la simplicité excessive du film et l’absence de magie que l’on retrouve dans les films indé’ US sur l’Americana laisse un goût d’inachevé. On aurait aimé que le film soit moins corseté et gagne la fougue d’un cheval au galop.
    tout-un-cinema.blogspot.fr
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Après la délicatesse de « 45ans » - précédent film du cinéaste - il change ici de registre mais pas de combat. La quête insatiable de sa propre personnalité, donner un sens à sa vie, agir par impulsion selon ses ressentis. C’est un peu tout ça le cinema d’Andrew Haigh. Ne pas s’attendre au grand road trip émancipateur. Il y a dans cette fuite l’objectif de recomposer un socle familiale délétère. Un équilibre perdu dont souffre énormément le personnage magnifiquement interprété par Charlie Plummer. Manque d’émotion pour être totalement conquis.
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