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    La Route sauvage (Lean on Pete)
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    Loïck G.
    Loïck G.

    339 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2018
    J'ai cru qu'on allait y passer la journée. Une belle idée d'un scénario qui n'en finit pas de ressasser les conventions amicales entre l'homme et l'animal, jusqu'à la candeur lénifiante. Andrew Haigh revenu de ses « 45 ans » mal digérés filme avec originalité l’histoire d’un jeune garçon en quête d’une véritable famille quand la sienne s’est perdue on ne sait trop comment. Un éleveur de chevaux le prend sous sa protection, un gentil bonhomme parfaitement cadré par Steve Buscemi. Mais sans la grâce et la spontanéité du jeune acteur de ce road-movie insensé, Charlie Plummer, on ne peut tenir je pense les deux heures de projection assénées avec insistance. Dans ces centaines de kms parcourus à travers le désert américain, Haigh se laisse prendre à son propre jeu en tirant sur la corde d’un plaisir qui n’est plus forcément partagé.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    FaRem
    FaRem

    8 742 abonnés 9 589 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2018
    Un road-movie dicté par les émotions et sentiments de Charley qui agit en fonction de ce qui lui semble le mieux pour arriver à son but. Avant de prendre la route, Andrew Haigh dépeint un environnement familial difficile avec Charley souvent livré à lui-même ce qui permet de montrer à quel point ce garçon est fort et débrouillard. Ce n'est surement pas le but du film, mais avec son histoire, le réalisateur montre également ce milieu cruel et le sort réservé aux chevaux ce qui n'était pas un secret non plus. Malgré ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un film sur l'amitié entre un jeune garçon et un animal malgré la tendresse qu'il y a entre les deux. Le cheval est un symbole et cette rencontre, un élément déclencheur, on le comprend au fur et à mesure. Cette histoire à travers les États-Unis se transforme en une lutte pour survivre dans l'espoir d'un futur meilleur. Un film visuellement très beau avec des décors naturels aussi superbes qu’arides qui prennent comme témoin cette jolie histoire d’une grande sensibilité et d’une grande justesse qui sans en faire trop arrive à toucher. C'est à l'image de Charlie Plummer qui était déjà super dans "King Jack" et qui ici est attachant et attendrissant même si son personnage n'est pas très expressif. Un récit initiatique d'une grande pudeur et c'est ce que j'ai aimé. On sait très bien que lorsqu'il s'agit d'un animal, il suffit de peu pour créer des scènes déchirantes seulement, Andrew Haigh ne tombe jamais dans cette facilité ce qui renvoie à ce que j'ai dit avant sur le rôle du cheval dans l'histoire. Bref, un très beau film qui touche par sa simplicité.
    ffred
    ffred

    1 720 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Après Week-end et surtout le magnifique 45 ans, Andrew Haigh change de registre et de style pour ce Lean on Pete (La route sauvage en VF...). Pas grand-chose à dire. L’histoire est belle et poignante, les images des grands espaces américains sont superbes, la mise en scène est maitrisée et l’interprétation de qualité. Charlie Plummer (découvert dans le récent Tout l’argent du monde) est une belle révélation, il est très touchant. Steve Buscemi et Chloë Sévigny sont aussi, et comme toujours, très convaincants. On ne s’ennuie pas même si le rythme est lent. Quelques rebondissements et péripéties nous tiennent en haleine, et puis, on a vraiment envie de savoir comment Charley, et ses rêves simples plein la tête, va s’en sortir. Entre vision d’une certaine Amérique, passage à l’âge adulte et road-trip initiatique, on passe un très joli moment, aussi sombre que plein d’espoir. Pas le chef d’oeuvre de l’année mais un beau film, aussi classique sur la forme que sur le fond. On suit donc cette Route sauvage avec un certain plaisir et une belle émotion mais aussi une certaine mélancolie. C’est pas tous les jours, on peut donc en profiter.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 176 abonnés 5 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Le jeune exprime son mal-être avec ses fugues incessantes.
    Le désir ou la certitude qu’il trouvera ce qu’il cherche autre part.
    Le cheval s’est trouvé là mais c’est un hasard.
    Je pensais que de la rencontre allait naître une passion qui l’élèverait ou le guérirait mais elle a été une simple route vers l’abîme vers la solitude grandissante qui ne pourra être comblée par l’amour d’une mère de substitution qu’il cherche depuis toujours.
    C’est triste et beau
    moket
    moket

    539 abonnés 4 341 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2019
    Un road movie poignant, tout en délicatesse, sur les oubliés du rêve américain. Une histoire de débrouillardise sur fond de grands espaces. C'est émouvant, un peu plombant, mais en même temps plein d'espoir. Charlie Plummer est une vraie révélation.
    Laurent C.
    Laurent C.

    259 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    On ne peut pas dire que c’est un mauvais père. Il survit avec son fils, Charley, en plein Oregon, entre les femmes de passage, l’alcool, et le manque d’argent. Mais il l’aime, son gamin, et ce dernier le lui rend bien. Il contribue à l’enrichissement du foyer paternel, en s’occupant des chevaux d’un entraîneur de courses. Jusqu’au jour où, pour des raisons assez confuses d’ailleurs, le drame survient. Le père décède et le jeune-homme décide de traverser les Etats-Unis avec son cheval, Pete, dans l’espoir de retrouver une tante qui l’a élevé plus jeune.

    « La Route Sauvage » a tout du mélo pour adolescents. On s’attend à pleurnicher, à s’attendrir autour de ce Charley sans famille. Et pourtant, il n’en est absolument rien. La réalisation parvient au contraire à donner à ses personnages principaux l’épaisseur et la densité qui éloignent le long-métrage du risque de complaisance et de la mièvrerie. En réalité, le film est à la fois le récit d’une adolescence tourmentée qui cherche à grandir, et un magnifique road-movie où les personnages que rencontre le jeune héros sont tous atypiques et attachants.

    Bien sûr, le genre n’est pas original. On connaît bien ces grandes déambulations à travers les espaces américains, à la rencontre de personnages exotiques et originaux. Ce qui change véritablement, c’est que ce grand voyage est celui d’un adolescent et d’un cheval, tous les deux meurtris à leur façon, l’un condamné à grandir seul, l’autre condamné à la boucherie. Le film aiguise le regard de l’enfance. Le jeune héros pourrait faillir à des litres de larmes. Au contraire, il lutte contre la faim, il perd du poids, il élabore un futur possible. La condescendance est évitée en permanence par le réalisateur. Andrew Haigh aime toujours ses personnages que ce soit dans le récent « 45 ans » ou le plus ancien « Week-end ». Il décrit des récits toujours à la limite de l’exclusion. Mais il ne cède pas à la facilité. Au contraire, ses films et particulièrement « La route sauvage » est un chant magnifique en hommage d’une enfance abîmée qui ne demande qu’à exister dignement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2019
    L'errance poignante d'un gamin et d'un vieux cheval de course. Un portrait touchant d'adolescent laissé pour compte, magnifiquement interprété par Charly Plummer, qui nous fait inévitablement penser à River Phœnix.
    Requiemovies
    Requiemovies

    209 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2018
    D’un récit décousu et quasi irréel, Andrew Haigh livre une œuvre proche du cinéma de Terence Malick des débuts. Evidemment la force n’est pas la même mais tant mieux, car tout au long de ce road (trip) movie, c’est la liberté qui est convoquée moins que la contemplation. Pourtant le rythme, bancal, décousu et parfois très lent peine à séduire totalement et ce malgré les nombreuses étapes, entre errance et perdition que Charlie Plummer, révélation du film, doit traverser. Film qui ose effleurer une certaine poésie proche de l’Americana, qui pose un regard juste et rare sur les laissés pour compte d’un pays qui se cherche encore une fois. Bien que découpé d’une étrange manière, lui conférant le charme d’une douce rêverie, composé par chapitres, La Route Sauvage se suit comme un livre qu’on feuillette, page après page, on suit cette figure fragile, ce jeune homme, dont l’interprétation de Charlie Plummer est, une fois de plus pour un film indé, une force intègre du film. On retrouve en ce jeune acteur ce qu’on avait tutoyer de magnétique et d’énigmatique chez River Phoenix à ses débuts (la ressemblance compte ici). En décidant de suivre le parcours de son héros sans réel début et sans en figer vraiment la fin (bien que très dessinée sur un magnifique plan final) Andrew Haigh trouve en terre américaine le parfait écrin pour son cinéma, qui, sur la facilité d’un récit qui voit défiler personnage après personnage (tous interprétés par des comédiens connus, sinon « déjà-vus » par le spectateur), envoûte par sa forme et sa manière de mettre en scène tant de choses et de sentiments, dessinant parfaitement la profondeur de son intention. La Route Sauvage n’a pas l’intégralité du charme escompté mais situe Andrew Haigh dans les rares réalisateurs à suivre prochainement. requiemovies.over-blog.com
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    324 abonnés 2 989 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2019
    un road movie, sorte de "à la recherche du bonheur", qui met bien du temps à se mettre enfin en place. on aurait pu imaginer des rencontres avec de beaux sentiments, émouvants ou drôles mais malheureusement, ils renforcent le côté déjà terne de ce drame. d'ailleurs, l'autre déception vient ce qui était au départ sans doute la force du film : ce périple entamé à 2 et ces "dialogues" avec le cheval. il y avait de quoi faire beaucoup plus beau, plus profond et aller plus loin, il faut se contenter du banal!
    bobmorane63
    bobmorane63

    195 abonnés 1 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2020
    Un excellent Road Movie réalisé par le cinéaste prometteur Andrew Haigh !! Voila le genre de film Américain comme on aimerait en voir plus souvent dans les salles de cinéma au lieu des MARVEL; "La route sauvage" suit un jeune homme nommé Charley qui vit dans les bas fonds des Etats-Unis chez son père. Le garçon trouve du travail chez un Jockey qui le paye bien et s'attache à un cheval de course mais son père meurt dans une bagarre, le cheval boite donc ne sert à rien et au lieu d'envoyer la bète au Mexique, le jeune le vole pour sauver sa vie et feront une longue traversée des déserts Américains pour aller chez une tante qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Un long métrage qui a beaucoup de qualités, les décors et les lumières sont superbement bien filmés et mets en valeur les paysages Américains, le scénario très bien écrit ou l'on suit les errances du jeune garçon livré à lui mème et ses rencontres sur le chemin auquel on se demande comment ça va se finir, la révélation Charlie Plummer qui prend le film à ses épaules pour son jeune age et s'en sort honorablement et de très bons seconds roles comme Steve Buscemi, Chloé Sevigny ou Steve Zahn pour citer les plus connus. Une bonne découverte.
    btravis1
    btravis1

    111 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2018
    La première moitié du film est vraiment de haute qualité avec une description d'une certaine Amérique, la passion naissante de l'adolescent pour les chevaux, l'univers des courses hippiques de seconde catégorie et la construction d'une famille de substitution avec Steve Buscemi et Chloé Sévigny, toujours aussi bons et qu'il me semble ne pas avoir revu ensemble depuis "happy hour". La seconde partie, plutôt road-movie, est peut-être plus classique dans sa forme, mais réserve de bonnes scènes et de très belles images même si on peut s'étonner spoiler: qu'à chaque fois le jeune Charley échappe à la vigilance de la police
    . L'acteur Charlie Plummer m'a ici beaucoup plus convaincu que dans "tout l'argent du monde".
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    112 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Un road movie désenchanté par le talentueux réalisateur de "Week end" et de "45 years". Ça commence comme un film pour enfants, par une histoire d'amitié entre un jeune homme et un cheval, puis tout se durcit peu à peu vers un voyage initiatique aux accents de "Macadam Cow-boy". Un film sur la solitude et la survie quand on n'a pas 16 ans et qu'on est abandonné de toutes parts. Le héros est merveilleusement campé par le jeune Charlie Plummer. Le type d'œuvre où l'on ne cesse d'apprendre et dont la simplicité touche. L'un des plus beaux films vu ces derniers temps.
    DarioFulci
    DarioFulci

    105 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Superbe road movie initiatique où un adolescent désœuvré trouve un début d'avenir en assumant des responsabilités, envers et contre tout. La simplicité de cette histoire étonne dans un premier temps, mais c'est sa principale qualité. Le film ne cherche pas l’esbroufe ou les sentiments faciles. Cet adolescent a un côté "Attrape-coeur" moderne, plus désabusé encore. C'est touchant et tellement bien foutu. Un cinéma qui se perd un peu, davantage tourné vers le souci de l'écriture et de l'histoire à raconter que sur le clinquant à message facile à saisir.
    cylon86
    cylon86

    2 539 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Charley Thompson, 15 ans, vit en Oregon avec son père, un homme inconstant enchaînant les conquêtes depuis que sa femme est partie sans donner d'explications. Déscolarisé, Charley trouve du travail auprès de Del, un éleveur de chevaux de courses. Là, Charley se lie avec Lean on Pete, un vieux cheval destiné à être vendu, désormais incapable de gagner une course sans être dopé. Lorsqu'un drame arrive à Charley, il décide de fuir jusqu'au Wyoming pour retrouver sa tante, accompagné par Lean on Pete. Adaptant un roman, Andrew Haigh réalise là un très beau film, balade dans l'americana où Charley éprouve la dureté de l'Amérique avant de trouver son refuge. Loin de tomber dans les clichés du film initiatique, "La route sauvage" vient tâter de beaux sommets d'émotion en toute simplicité, prenant des tournants inattendus mettant Charley à rude épreuve. Charley, c'est Charlie Plummer, vu dans "Boardwalk Empire" ou encore "Tout l'argent du monde" qui irradie littéralement l'écran avec son talent et sa bouille qui n'est pas loin de rappeler River Phoenix. S'il s'égare un peu dans quelques longueurs en deuxième partie, "La route sauvage" reste un film très fort, sur un jeune homme qui apprend à embrasser son chagrin et à se débrouiller avec les moyens du bord sans jamais se plaindre. Le tout truffé de superbes plans où les espaces sauvages, Plummer et Lean on Pete trouvent parfaitement leur harmonie.
    Jorik V
    Jorik V

    1 278 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Andrew Haigh change radicalement son fusil d’épaule avec « La Route sauvage ». Lui qu’on avait découvert il y a quelques années avec la romance gay très âpre et crue « Week-end » et qui avait ensuite ausculté un couple vieillissant dans « 45 ans » traverse aujourd’hui l’Atlantique et verse dans le film indépendant américain pur jus. Un film du terroir au pays de l’Oncle Sam en somme mais qui parvient à s’extirper de bon nombre de tics propre à ce type de cinéma balisé et de plus en plus formaté. Mais ce dont on peut le remercier le plus grâce à ce film c’est de la révélation d’un comédien. Le jeune Charlie Plummer aperçu dans « Tout l’argent du monde » y livre une prestation épatante qui devrait lui ouvrir encore plus les portes d’Hollywood. D’un naturel confondant et doté d’un charisme équivalent à celui d’un Leonardo DiCaprio jeune, il y crève l’écran avec son visage d’ange et son jeu plus vrai que nature. On risque de le revoir vite et c’est tant mieux.

    Si ce jeune acteur porte le film sur ses frêles épaules, on apprécie également le portrait en creux d’une Amérique de la classe moyenne. En outre, les paysages de l’Oregon en plein été sont superbement filmés et cette tranche de vie charme en filmant un décor peu vu au cinéma, celui des champs de course de chevaux. « La Route sauvage » pourrait être le pendant plus accessible de « The Rider » sorti le mois dernier. Moins âpre et plus généreux, ce récit initiatique pourrait plaire à toute la famille avec son histoire d’amitié entre un garçon sans attache et un cheval en fin de vie destiné, à terme, à une mort certaine. On est loin de l’épique « Cheval de guerre » de Steven Spielberg et davantage dans une veine naturaliste plutôt intéressante. La première partie du film on se laisse tranquillement couler dans les flots de cette jolie histoire mais le classique est cependant très loin.

    Lors du road-movie qui encadre la deuxième heure du film, quand Charley part à la recherche de sa tante et tente de sauver le cheval, le récit commence à ronronner quelque peu. Le cadre est toujours aussi magnifique et les grands espaces parfaitement mis en valeur, mais le rythme devient plus monotone et « La Route sauvage » a une fâcheuse tendance à s’étirer pour rien. De plus, on aurait aimé que la relation entre l’homme et l’animal soit plus poussée. En résulte un film sympathique avec des seconds rôles qu’on prend plaisir à retrouver au cinéma car trop rares (Steve Buscemi et Chloë Sevigny en tête de liste). Ce parcours d’un jeune garçon vaut donc surtout pour celui qui l’incarne et le côté envoûtant et bucolique qui s’empare du film par intermittences. On a déjà néanmoins vu bien mieux, mais surtout bien pire.

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