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Un visiteur
3,0
Publiée le 12 février 2018
Film choc (et surprise) du dernier festival de Cannes, A Beautiful Day prend le genre du film d'action basique à contre pied en allant à la frontière du film d'auteur. Film épatant dans son style et sa mise en scène, qui soulignons le vient d'une réalisatrice prouvant que les femmes ont autant leur place que les hommes pour filmer la violence, privilégiant un langage corporel où les gestes et surtout les regards de Joachim Phoenix ont un impact saisissant sur les spectateurs. Un film hybride ou la violence brute et viscérale s'oppose à un rythme lent, à un mutisme angoissant et une psychologie torturée de son personnage principal très brouillonne laissant libre court à toute interprétation possible (traumatisme de la guerre, enfance difficile etc...) qui divisera à coup sur les avis de toutes et tous.
Ma critique complète sur mon blog: mesmotsen169.blogspot.fr
A Beautiful Day - Le spectateur face à l'expérience de la violence - Avec A Beautiful Day (« You Were Never Really Here » de son titre original), Lynne Ramsay signe un film poignant nous plongeant dans l’horreur d’un récit qui, on le devine rapidement, ne nous épargnera rien. Prisonnier d’une ambiance glauque au possible, d’une musique viscérale parfaitement intégrée au récit (elle est composée par Jonny Greenwood du groupe Radiohead) et de scènes de violence particulièrement âpres, le spectateur se laisse embarquer de force par une réalisation virtuose pour vivre une expérience cinématographique où plus rien ne sera sous son contrôle. […] Retrouvez l'analyse philosopique complète sur lecinemaphilosophique.fr !
A BEAUTIFUL DAY – Le spectateur face à l’expérience de la violence
Avec A Beautiful Day (« You Were Never Really Here » de son titre original), Lynne Ramsay signe un film poignant nous plongeant dans l’horreur d’un récit qui, on le devine rapidement, ne nous épargnera rien. Prisonnier d’une ambiance glauque au possible, d’une musique viscérale parfaitement intégrée au récit (elle est composée par Jonny Greenwood du groupe Radiohead) et de scènes de violence particulièrement âpres, le spectateur se laisse embarquer de force par une réalisation virtuose pour vivre une expérience cinématographique où plus rien ne sera sous son contrôle.
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Retrouvez l'analyse complète (avec spoiler) sur lecinemaphilosophique.fr !
Film d’ambiance, très simple dans sa forme mais plus complexe qu’il y paraît dans son fond, A beautiful day est un long métrage par moments impressionnant mais qui n’est pas complètement abouti. Il est surtout porté par un Joaquin Phoenix qui est de tous les plans et qui est tout simplement sensationnel.
On notera la simplicité du scénario qui fait aller à l'essentiel, manquant à beaucoup de films actuels. Et puis Joaquin Phoenix, magnétique. On perd à l'occasion en crédibilité, mais dans un film c'est pardonnable. Le film prend le temps malgré tout de composer des séquences esthétisantes, ce qui nuit au suspense mais l'essentiel n'est pas là, on n'est pas dans un thriller conventionnel mais plus dans un film noir, et c'est le mal-être du personnage qui compte, qui malheureusement est parfois évoqué avec une certaine lourdeur. Dommage que la mise en scène trop évidente nuise à l'immersion qui aurait dû se produire, et on a ici plutôt qu'un film tendu, un essai de style. C'est là que réside le réel problème, la simplicité du scénario et la lourdeur de la mise en scène ne s'accordent pas.
Après son excellent "We Need To Talk About Kevin" Ramsay accouche d'une oeuvre qui peut laisser de marbre pour cause de lenteur et de vide scénaristique pour les spectateurs peu réceptifs à ce genre de cinéma. Evidemment le scénario est secondaire et avec un air de déjà-vu mais le principal est la psychologie de son personnage principal Phoenix, comme toujours imposant et excellent. Le spectateur découvre donc un film sombre, assez lent et se fascine pour ce personnage.
La réalisatrice britannique Lynne Ramsay ne renouvelle pas le choc brutal de "We need to talk about Kevin", mais elle parvient à instaurer un fort climat de malaise, grâce à une ambiance délétère et un rendu visuel assourdissant très expérimental. Une chose est certaine, son film repose sur la performance hallucinée de Joaquin Phoenix, vétéran suicidaire particulièrement dérangé, presque métamorphosé physiquement par moments… un homme qui marche, déterminé, avec pour seul objectif le sauvetage d’une jeune fille égarée dans les bas-fonds new-yorkais, mais un homme qui est déjà mort à l’intérieur. "You were never really here, son titre original, tient plus d’un Picasso sur l’état mental de son héros, absent, que d’un film de vengeance traditionnel. En cela, il risque de perdre en route son spectateur.
Un coup de poing. Ce genre de film qui renforce votre fanatisme. Joaquin Phoenix étant l'équivalent d'un demi-dieu, difficile de penser que ce film est moyen. Perfectible dans ce qu'il raconte, peu importe au final. Lynne Ramsay réalise un magistral tour de force dans sa réalisation. Le travail sur l'image, la stratégie "du coup d'après". Je ne pense pas que la volonté première soit de nous écoeurer avec un sujet déjà bien exploré au septième art en le formalisant dans une vision plus sanglante. C'est plus son attachement pour un personnage instable - qui a surement ses raisons pour avoir une telle violence en lui - qui fascine la cinéaste britannique. Narration simplifiée, combinée à une mise en scène et une bande originale et sonore qui ne font qu'un. Une pépite. *TOP 7 FILM 2017*
Un film étrange et original, un acteur hors du commun, effrayant et attachant. La jeune actrice est formidable. A voir si on a envie de quelque chose de différent.
Cette très lente descente aux enfers de ce tueur à gages est dépourvue d'enjeux dramatiques. Le récit est très décousu et on ne saura jamais vraiment ce qui a poussé le personnage joué par Joaquin Phoenix, à être aussi impitoyable. Comment trouver la moindre empathie à ce tueur qui ne dit pas un mot et qui manie le marteau à tout bout de champ. C'est froid et impersonnel , seule la bande son étourdissante arrive à capter l'attention.
Film indépendant comme j’aime mais cependant un peu déçu après la superbe bande annonce qui laissait entendre plus de rythme mais il n’en n’est rien. Bon en tous les cas violence physique et psychologique au rendez-vous ! On reste un peu sur notre faim en ce qui concerne le scénario!! le coup du vengeur démantèlent un réseau de pédophile au sein des élites …!!!!Prix du scénario à Cannes, c’est une blague ? le film est noyé par trop d’effets de style!! Dire que J.Phoenix est excellent, c’est vrai mais il joue son propre rôle …et de plus le film "Léon" de Besson sommeille explicitement derrière ce récit, ce qui n'est pas sans rajouter au grotesque du long-métrage. On retiendra aussi ,une musique affreuse! permanente! là comme d’habitude pour sur..sur..sur ligner des plans ennuyeux!
A Beautiful Day est un film que j'attendais impatiemment. Lors du dernier Festival de Cannes, il remporta le prix du scénario et celui du meilleur acteur pour la performance de Joaquin Phoenix. A Beautiful Day est un film assez silencieux, viscéral à l'ambiance incroyablement travaillé. On est au plus proche de Joe, ce personnage à la fois torturé, violent, auto-destructeur et fragile. On suit cette histoire à ses côté. Un récit de base assez classique mais parfaitement exploité par une mise en scène et une musique qui rend des scènes parfois poétique et puissantes émotionnellement. Malgré un scénario qui semble assez classique, il possède une grand profondeur dans les thèmes qu'il exploite et est mis en scène de manière unique et originale. C'est un film à la fois très ancrée dans la réalité et qui possède à la fois un certain décalage. Il a un rapport à la violence très intéressant. D'ailleurs, elle est très psychologique et souvent filmé hors champ. Le film n'est en aucun qu'a romancé. Il est très dur, violent, parfois malaisant et sombre. On se retrouve enfermé dans les tourments du personnage principal qui sont appuyés par des flashbacks bien senti qui renforce l'ambiance et nous permet de mieux comprendre ce personnage. Ceci créer aussi une relation intéressante avec sa mère. Les flashbacks sont assez implicite et permet de laissé place à l'interprétation du spectateur. Le film ne prend pas par la main le spectateur et prend souvent le contre pied de ce que l'on a l'habitude de voir. Il créer un parallèle entre le personnage de Joe et de la jeune fille Nina, qui est fascinant. C'est un film sur des personnages torturés mais dont la fin offre à mon interprétation, une "bien" petite lueur d'espoir. Tout les acteurs sont parfait et très justes mais on ne peux que retenir la performance hallucinante de Joaquin Phoenix. Il créer un aura à son personnage, nous permet d'avoir de la compassion pour lui, arrive à lui donner une folie et un imprévisibilité incroyable. Il est bestial et fascinant. Sans aucun doute l'un des meilleurs acteurs de sa génération. Un film au récit simple mais d'une profondeur inouïe sur la violence et sur des personnages torturé, porté par Joaquin Phoenix au sommet de son art. Un film d'une ambiance pesante au possible, d'une bande son énorme, doté d'une mise en scène impressionnante de la violence, tout en réalisme et parfois même de poésie avec des scènes puissantes. On rentre dans la psychologie de se personnage. J'ai trouvé personnellement A Beautiful Day puissant.
La bande-annonce m’a tout de suite donné envie d’en voir. Le problème c’est que tout est dans la bande-annonce. Des musiques qui claquent, un scénario intéressant et oui, de très jolis plans. MAIS il ne se passe pas grand chose sinon rien, les scènes dérangeantes ne durent pas pendant que celles où la réalisatrice veut nous faire entrer dans la tête du personnage m’ont simplement ennuyé. On regarde sa montre, on attend que ça arrive quand tout à coup le film se termine. Les amateurs de masturbation intellectuelle s’estimant cinéphile vont adorés, ceux qui aiment qu’on leur raconte des histoires complexes avec des rebondissements et des DIALOGUES vont être déçu. Raté selon moi.