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    Rocco
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    56 critiques spectateurs

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    Mounir Ben Moussa
    Mounir Ben Moussa

    94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 octobre 2024
    Documentaire très creux et complaisant sur l’icône Rocco Siffredi, véritable pornstar des années 90-2000. On reste sur sa faim et on apprendra finalement très peu de choses sur l’acteur ou sur l’univers de la pornographie. La caméra suit Rocco et son cousin sur quelques tournages auprès de quelques producteurs et de jeunes actrices complètement desinhibèes. Rocco parle un peu de sa mère, de son village natal, de sa femme, de son sexe mais se confie finalement très peu
    eldarkstone
    eldarkstone

    232 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2023
    Un documentaire très intimiste sur un mythe qu'on a très peu montré à l'écran hors Pornographie, et qui se place d'un côté jamais vu jusqu'à présent, celui d'un homme adulé, mais épuisé, après une longue carrière. Quelques scènes un peu chaudes, mais rien de choquant ici, au contraire, on découvre un univers très privé jusqu'à présent.
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Un reportage avec quasiment aucune surprise ou chose surprenante. On n'y voit que toutes les choses déjà connues sur l'industrie pornographique et on n'apprend quasiment rien sur Rocco. Inutile.
    ZinZin Moretto
    ZinZin Moretto

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Filmographie très intéressante, explication de la vie et de la philosophie d'un acteur très réputé dans son domaine d'activité. Aucune scène porno dans ce film.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 435 abonnés 7 566 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    Rocco Siffredi, la légende vivante de la pornographie, se dévoile sans fausse pudeur devant la caméra de Thierry Demaizière & Alban Teurlai. Alors que sa mère voyait en lui un prêtre, il deviendra finalement tout autre, à savoir « le Dieu de la b!te ». Avec un outil de travail mesurant 22cm (au repos), quand la moyenne est de 10cm, Rocco a bien mérité son statut d’icône pornographique. A travers ce film, il revient sous forme d’introspection sur une carrière aussi riche que décriée.

    Entouré des siens, sa femme Rôzsa, ses fils Lorenzo & Leonardo et son cousin Gabriele Galetta, les réalisateurs ont suivi Rocco Siffredi dans ses moindres déplacements, de l’Italie en passant par l’Angleterre, de la Hongrie aux États-Unis, chez lui jusqu’aux plateaux de tournage. Un documentaire qui dévoile la face cachée de l’un des plus célèbres hardeurs de l’industrie. De son addiction au sexe à sa relation avec sa mère (on le sent très proche d’elle), jusqu’à la relation houleuse & professionnelle qu’il noue avec son cousin (lui derrière la caméra et Rocco devant l’objectif).

    Le film n’est pas avare en anecdotes, parfois dérangeantes, comme lorsqu’il avoue avoir eu une « pulsion sexuelle terrible » à l’enterrement de sa mère (au point de violer une grand-mère). On assiste à plusieurs tournages de films X, où des actrices, parfois débutantes, ne semblent pas aussi à l’aise qu’elles l’auraient imaginés, d’autres au contraire sont dans leur univers et embrasse à pleine bouche Rocco lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois.

    « Ma sexualité est mon démon. » Rocco se livre comme jamais sur sa vie, son œuvre, de son enfance à sa relation de couple (une femme visiblement très libérée, puisqu’elle accepte pleinement que son mari couche avec toutes ces porn-star). On y découvre les coulisses de l’industrie du X, sorte de making-off du porno grâce aux tournages pilotés par Rocco et son cousin, sans oublier celles que l’on surnomme les "Spiegler Girls" et l’agent artistique Mark Spiegler, aperçu dernièrement dans Pleasure (2021). Mais Rocco semble avoir fait le tour de la question, à 52ans, après 1500 films & 5000 partenaires il ambitionne de raccrocher les gants, de passer à autre chose. C’est ainsi que les réalisateurs ont eu l’occasion d’assister à son tout dernier film pornographique. « Pour la première de ma vie, ce démon entre mes jambes ne fait plus partie de moi. »

    Filmer l’univers du porno sans complaisance et tout en pudeur, voilà ce que Demaizière & Teurlai sont parvenus à faire ici. Une sorte de psychanalyse passionnante sur un homme torturé, un performer du sexe, un homme addict au ɔul et qui le revendique.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2020
    On a le droit d’aimer le documentaire Rocco et de souscrire à la vision de la pornographie ici défendue. À la seule condition de reconnaître, d’avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître qu’il s’agit là d’un film de propagande. Que ce que font Thierry Demaizière et Alban Teurlai n’est autre chose que l’érection d’un monument à la gloire de l’acteur qui se confesse, qui décharge sa philosophie de l’existence entre deux fellations ou conseils donnés, en bon papa protecteur, à des gamines fraîchement débarquées d’Europe de l’Est. Le point de vue du long métrage est un point de vue messianique : le monstre est dédiabolisé, redoublé par son cousin et ses emportements violents, sa rédemption garantie, jusqu’à sa crucifixion. Pauvre Rocco, toujours dominé, toujours assujetti aux tensions de son zizi. Patior, passus sum. Amen. La malhonnêteté profonde du film est de subordonner l’approche documentaire et l’ambition biographique à un projet mythologique sans jamais remettre en question les actions de son héros : qu’il blesse les actrices, qu’il les brutalise, qu’il confonde pulsion de vie et pulsion de mort, pas grave, la femme est consentante après tout, non ? L’actrice est même dépeinte comme une effigie du féminisme : faire du porno, recevoir des coups, c’est un art de vie, pas juste une profession ! Preuve à l’appui, l’épouse de Rocco est d’accord, elle sait faire la part des choses, eh. Et les enfants de Rocco, pareil : le meilleur père au monde, qu’il est, Rocco. On se chamaille, on s’entraîne ensemble, on prend le petit déjeuner, tout sourire. Mais quid des vraies questions que le film balaie d’un revers de main ? Quelles sont les motivations véritables de ces jeunes femmes encore adolescentes, sinon l’argent et le succès rapides ? Que deviennent les actrices une fois démodées ? Comme Hollywood, l’art en moins, la pornographie constitue un terrible et terrifiant mirage, un aimant qui attire à lui les rêves de gloire d’une génération qui a grandi avec la banalisation galopante des images sexuelles, la standardisation des pratiques sexuelles, le détournement des relations sexuelles sous l’influence des codes du porno. Attends attends, Rocco verse une larme, là, c’est beau ! Il se repent. Le documentaire ne réfléchit pas mais infléchit beaucoup, compose une hagiographie complaisante et mise en scène tel un reportage pour chaînes publiques. On a l’impression d’être dans Les Dieux du stade, format calendrier religieux et format « fête des peuples ».
    bobbyfun
    bobbyfun

    43 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2020
    A la fois intimiste et immersif, le documentaire dessine les contours d'un métier et d'une personnalité cachée qui en devient attachante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    "Rocco" est un film documentaire intelligent et très bien réalisé, doublé d'une captivante fresque du renommé Siffredi.
    Sans tabou, l'égérie se livre tel qu'il est - et tel qu'il devrait être.
    Une réflexion sur fond de dualité schizophrénique, troublante, choquante, et obscène d'authenticité.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2019
    Forcément intéressant cette immersion dans l univers tordu du monstre rocco mythe de l industrie mais le documentaire nous surprend par la tournure qu il prend plus cérébral , psychologique que ce que l on pouvait penser , les démons qui tourmentent l homme son addiction son malheur comme il dit ses pulsions sans cesse rassasié, sa vie de famille , sa relation avec femme et enfant , le travail moral et l'introspection qu il fait de sa personne et de ses tourments qui le rongent..... on montre aussi le côté de l'industrie porno devenu fake violent business irrespectueuse. Un drôle de bonhomme à la vie unique mais o combien déranger.... l'ensemble est quand même un peut mis en scène il me semble afin d'en ressortir avec les honneurs.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    305 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2019
    Une plongée sans concession dans le monde du porno, à travers l'un de ses représentants les plus médiatiques. "Rocco" est une présentation sans complaisance de ce milieu. Assez cru, le film n'occulte aucun aspect d'un univers impitoyable et qui ne ménage pas les femmes, c'est le moins que l'on puisse dire.
    pierrre s.
    pierrre s.

    449 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Une plongée crue et sans concession dans le monde si méconnu du porno, avec en toile de fond le célébrissime Rocco. Intéressant et parfois très dérangeant le documentaire laisse toutefois un gout d'inachevé. La faute à une réalisation par moments trop tape à l’œil ainsi qu'à des "longueurs".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    Documentaire ou faits romancés ? On peut se poser la question, tout au long du film, tant les scènes sont enveloppés d'une atmosphère qui se veut tantôt poétique, tantôt dramatique. Des rires, des larmes, des disputes, ou encore des scènes sur la plage, éclairées des dernières lueurs du soleil: non ce n'est pas une telenobella, c'est bien un film dédié au plus grand des acteurs pornographique.
    La manière dont est designé le film est à mon avis un des seuls problèmes car malgré tout ce semblant de mise en scène, il reste crédible.
    Le film permet de mettre en évidence une autre facette de la pornographie. Cette industrie n'est pas que vulgarité. Les femmes ne sont pas toujours des objets pour les producteuropéennes, qui se servent d'elles. C'est un métier respectable.
    Rentrer dans les coulisses des tournages révèle le côté humain derrière ce travail hors du commun: ces hommes et ces femmes qui ont choisit ce job qui les passionne, cette confiance muette qui lie les acteurs, cette délivrance qu'apporte le sex sans limite.
    Rocco est une oeuvre qui tente d'effacer les stéréotypes lié à la pornographie, à travers le personnage si complexe de Rocco Siffredi. L'acteur laisse place à l'homme, le corps à l'esprit. Rocco est un homme au lourd passé qui se bat contre ses démons. Il est tout au long du film lié à l'amour qu'il donne à ceux qui l'entourent: sa famille, ses amis, ses collègues.
    J'ajouterais un dernier point, malheureusement négatif: au fils des monologues des differents personnages, beaucoup de banalités sont débités, des discours faussement philosophiques ou intelligents, ce qui casse un peu le sérieux du film et son côté dramatique. Il faut choisir: laisser tout, quitte à décrédibiliser certaines scènes, mais rester dans le documentaire, ou s'en éloigner toralement en coupant ces passages et en gardant cette aspect presque spirituel.
    Petiot L
    Petiot L

    38 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Bravo. C'est extremement bien fait, touchant, les musiques accompagnatrices sont super.
    Ce film est aussi une excellente idée.
    Un métier ; des acteurs méconnus. Des psychologies.
    C'est beau.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Comme j’avais bien aimé « La Relève », j’étais impatient de visionner ce « Rocco », icône du cinéma porno et qui fait mouiller les jeunes actrices à l’idée de tourner une scène avec lui. Il se trouve qu’au moment du tournage, Rocco n’avait pas encore pris la décision d’arrêter son métier et c’est en cours de tournage que lui est venu sa décision de prendre sa retraite. Demaiziere et Teurlai tenaient là une exclusivité. Intérêt supplémentaire du film. Justement, d’aucuns se posent la question quant à la crédibilité du documentaire ou son flou qu’il peut dégager. Je m’y associe aussi. Je me demande si par moments ce documentaire ne s’est pas égaré par nécessité dans un scénario fictionnel. Et enfin, certains dénoncent qu’un seul point de vue : le bon côté du porno. Ces mêmes interrogateurs auraient aimé connaître la réaction de cette jeune débutante vêtue en infirmière qui semblait comme un peu perdue, prenant conscience que ce monde dans lequel elle désirait évoluer ne correspondait plus vraiment à ce qu’elle espérait. Mais ce n’est pas le propos du film. C’est Rocco le propos. Le centre névralgique du documentaire et tout le reste n’est que satellites. Il est évident que le monde qui le fréquente c’est du haut niveau. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’univers qui nous est donné à découvrir ne me semble pas glauque. Au contraire, tout est feutré, contrôlé, polissé, bien balisé. Ce qui ne signifie pas pour autant que ce monde porno, le monde de Rocco, soit facile. Les actrices tout comme les managers connaissent la trivialité de Rocco. Lui-même ne s’en cache pas. D’après ce que j’ai capté, Rocco n’est pas qu’un énorme sexe, c’est aussi une bête de scène qui ne s’impose aucune limite. Et comme toute star, Rocco n’échappe pas à ses démons et à ses contradictions. Il n’a rien non plus d’exceptionnel en tant que catholique qui dévie de sa morale. S’en accommode-t-il vraiment ? Je ne sais que penser. A l’entendre, il aurait deux visages : celui du bien, celui du mal. Mais qu’est-ce que le mal ? Son métier ? Non, la pornographie si elle est consentie, voulue est un art comme un autre. Sa sexualité ? Laquelle ? Celle exercée dans l’intimité avec sa femme ? Celle exercée avec ses partenaires dans un film ? Celle qui le pousse à commettre des actes qu’il dit lui-même le rendent parfois honteux ? spoiler: Comme le fait de jouir dans la bouche d’une femme de 70 ans alors qu’il venait d’enterrer sa maman ?!
    Son sexe serait-il un démon ? Serait-il manipulé par son sexe ? D’aucunes pourraient lui dire : « Encore un qui trouve une excuse pour justifier ses perversions ! » La chance ou l’intelligence de Rocco Siffredi c’est d’avoir pu exprimer ses démons légalement en accomplissant son métier de hardeur. Mais à quel prix pour ses partenaires ? Nous ne le saurons pas. Celles qu’on nous montre semblent consentantes et impatientes de tourner avec lui malgré une réputation pas toujours flatteuse. Au-delà du sexe, et pourtant tout est relié à ce sexe, Rocco nous apparaît fragile, sensible, sincère dans sa confession et rempli de scrupules envers son métier, de la façon dont il exerce, et envers ses fils. Son langage est dénué de tout tabou et ça fait du bien. Cela dit, ce monde pornographique, celui que côtoie Rocco, est un peu terrifiant. Je reviens à cette jeune actrice débutante vêtue en infirmière, on parle de lui cacher sa dentition avec du scotche ! La caméra s’attarde sur elle pendant qu’elle regarde ses partenaires, elle est comme hagarde ; plus tard, elle semble en effet un peu perdue. Son rêve de devenir célèbre semble compromis et rempli d’obstacles. Interprète-t-on bien son regard ? N’est-elle pas tout bonnement éreintée ? Terrifiant quand Rocco plonge deux, trois quatre doigts puis sa main dans la gorge d’une autre actrice. Les larmes qu’elle verse sont certainement provoquées par les mouvements brutaux, par l’étouffement que par la douleur. Acte dont elle est à l’origine puisqu’elle invite Rocco à le faire. Terrifiant aussi cette photo d’une autre actrice qui dévoile son dos en sang parce qu’elle a accepté d’être lacérée, adepte du sexe brutal. Terrifiant dans la mesure où chacun peut ne pas se reconnaître dans cette sexualité. Une sexualité qui correspond à Rocco et en principe à ses partenaires. Enfin, pourquoi aussi tenir des propos désobligeants sur Mark Spiegler, directeur d’une agence de casting de 25 actrices ? D’aucunes le comparent à un maquereaux. On ne sait rien de ces filles et il n’est nulle question de plonger la tête dans le sable, il faut arrêter de voir le mal partout. Tout directeur de casting est alors un proxénète ! Non, je ne confonds pas les genres et ne polémique pas autour d’un rouge, ça tombe bien, je ne bois pas. Tout directeur de casting a un catalogue pour se faire de l’argent et peu importe pour quel département du cinéma il travaille. Je cite Virginie Despentes à propos de cet univers : « Ici, les femmes sont contentes du service rendu, les hommes bandent dur et éjaculent, tout le monde parle le même langage, pour une fois tout se passe bien. » Voilà, tout le monde parle le même langage, alors pourquoi chercher polémique là où il n’y en a pas. Le monde de « Rocco » peut paraître sordide à certains, moi même je découvre son monde, monde que je ne connaîtrais jamais mais en aucune façon je ne porterai un jugement moralisateur. Dans la mesure où se monde parle un même langage et s’y retrouve, a ses codes. Enfin, ce documentaire « Rocco » aborde très succinctement la place de la femme dans la pornographie. Ce ne sont pas toutes des jeunes fleurs. Il y a aussi de fortes personnalités en la personne de Kelly Stafford qui se revendique féministe quitte à en choquer la communauté. Je cite Wendy Mc Elroy, une féministe pro-sexe: « La pornographie est possible, personnellement et politiquement pour les femmes » Elle reproche au féminisme puritain « de détruire la liberté des femmes à disposer de leur corps et de leur sexe comme elles l'entendent, et d'imposer une idéologie sexuellement correcte dissimulée derrière de fausses préoccupations de bien et de justice. » Oui, Kelly Stafford est une femme intelligente et elle a su enrager par son argumentation Gabriela Galetta, cousin et réalisateur attitré de Rocco. Mais cette séquence était-elle scénarisée ? A voir pour satisfaire sa curiosité.
    Thibault F.
    Thibault F.

    57 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 août 2017
    C'est toujours compliqué de juger un documentaire cinématographique. Au delà de son sujet, c'est tout un langage et une méthode qui reste difficile à appréhender. Ainsi, selon mon avis, un documentaire est un matériel complexe et qui dépasse facilement la construction d'un film scénarisé et anticipé. En effet, à l'exception de quelques directions ou axes, un documentaire reste une plongée dans l'inconnu. Thierry Demaizière et Alban Teurlai en font l'expérience avec Rocco - icône de la pornographie qui au crépuscule de ses 50 ans - tente une remise en question de son identité et de son aura au sein de cet univers dangereux et illusionniste. Le film documentaire prend une dimension intimiste (à l'aide de la voix off) mais tombe beaucoup trop facilement dans la facilité débordant ainsi rapidement dans la mélancolie et le pathos. Or, je préfère un documentaire qui dispose de plusieurs angles et il manque ici cruellement un avis extérieur (peut-être un consommateur) et une tonalité plus neutre. Rocco a tendance rapidement à devenir une immense propagande autour de cette légende vivante et ce parfois de manière envahissante. Néanmoins, le documentaire dispose d'une réalisation soignée, de témoignages et de scènes sincères qui pousse le spectateur à s'interroger sur ce monde clos et dont l'envers du décors reste relativement inconnu aux yeux du grand public. Nécessaire mais pas indispensable à mes yeux ! Un visionnage en demi-teinte mais qui permet d'approfondir et de connaître un peu mieux le personnage Rocco Siffredi.
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