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pfloyd1
124 abonnés
2 102 critiques
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4,0
Publiée le 2 décembre 2017
Mudbound fait parti de ces films authentiques, cruels et terriblement efficaces quand ils exploitent les sujets de la discrimination raciales et de l'esclavagisme dans le Mississippi des années 40. Poignant, ses acteurs font vivre cette triste réalité historique avec passion et crédibilité. La réalisation est très bonne, on est dans le vrai sans artifice ni effets spéciaux, l’émotion est ici réelle. Un très bon film à voir qui, malgré sa durée, passionne intensément.
Dee Rees dresse le portrait de deux familles qui ont le même style de vie, qui travaillent à la ferme pour leur compte et y vivent dans des conditions similaires, mais que seule la couleur de peau différencie. Il y a sans cesse ce parallèle entre les deux non pas pour les opposer, mais pour accentuer les différences de traitement liées au racisme. Elle s'attarde tour à tour sur les principaux membres de la famille à savoir les pères puis les mères avant de s'intéresser aux deux soldats qui reviennent de la guerre et qui vont se rapprocher grâce à ce lien très fort qu'ils partagent même s'ils n'ont pas combattu ensemble. "Mudbound" est un film simple, épuré et profond qui parle de racisme, mais pas seulement. Le film montre le quotidien de ces deux familles à travers de simples instants de vie avec à chaque fois un membre de la famille qui prend la parole pour narrer l'histoire, se confier ou expliquer de façon beaucoup plus explicite certaines situations. Ces prises de parole sont toujours intéressantes et souvent bien plus fortes que les dialogues. On peut reprocher le manque d'enjeux, les quelques longueurs et la gestion maladroite de certains personnages qui sont importants avant de disparaître, mais malgré tout, c'est un bon film qui dépeint avec justesse une réalité passée et délivre un message positif malgré les circonstances et ce terrible épilogue.
Belle réalisation, et superbes performances d'acteurs. Un film triste il faut bien le dire. Je l'ai visionné principalement pour Carey Mulligan mais j'ai vite accroché à l'atmosphère sombre et froide de ce film.
SUPERBE !!! C'est l'histoire de deux familles dans le "Sud" des E.U, l'une de couleur et fermier depuis des lustres dans le Mississippi, l'autre blanche et citadine, originaire de Menphis. dans le Tennessee. . Leurs destins vont les rapprochés dans cette Amèrique pré- et post-seconde guerre mondiale, et où on devine que les stigmates de la grande dépressions sont encore bien présentes. Mais cela ne va pas sans heurt puisque que l'on est dans le "Sud" et dans les années 40.......
Voilà le décors est planté, et je vous le recommande vivement.
Le fim m'a beaucoup plus touché que "nos patriotes"... qui se voulait être un film français moralisateur et plein de poncifs historiques fatiguant. Ici au moins une émotion palpable... Carey Mulligan est vraiment une excellente actrice. Toutefois les scènes de guerres restent peu convaincantes et c'est dommage. Sur la question des droits civils il y a eu de meilleurs films de que celui ci il faut le reconnaitre. Les Américains semble avoir trouvé leur sujet de repentance...
Les critiques ont pris la sale habitude de laisser corrompre leur objectivité par les boniments sur les droits civiques des minorités persécutées. C'était déjà arrivé avec The Birth of a Nation l'an passé, voilà que Dee Rees d'Empire qui a la prétention de croire qu'elle est moins conne que la moyenne vient en remettre une couche avec ce film qui passe son temps à nous illusionner sur ses enjeux et sur l'utilité de ses personnages pour nous asséner encore et toujours les mêmes lourdingues victimisations des Afro-Américains dans le Sud des Etats-Unis. La réalisatrice ne révolutionne rien, elle ne fait que remplacer les procédés dépassés par des nouveaux tout autant risibles. Le parallèle entre les deux familles de couleurs différentes resserrés sur les deux soldats qui deviennent amis n'est qu'un prétexte pour encore plus nous sortir son message sur la tolérance (les blancs dysfonctionnels exploiteurs et les noirs conviviaux employés, je sais pas si je dois trouver ça naïf ou puéril) mais sans trop en faire pour éviter de révéler au public qu'il se fait manipuler. Dee Rees n'aura pas la modestie de maintenir le voile de fausse subtilité qu'elle maintient pendant la première heure pour fatalement céder aux manœuvres les plus insupportables du genre (la scène du ku klux klan, à gifler). Elle se fiche des personnages principaux qu'elle a installé en début de film, les faire souffrir et les confronter aux lourdes difficultés du monde rural n'a servi à rien du tout, elle les largue de l'histoire et le propos qu'ils étaient censés porter quand ça l'arrange pour virer au film assommant son message de tolérance à forte dose, tout est bon pour culpabiliser l'auditoire et recueillir les lauriers. Il y a déjà eu bien plus nauséabond auparavant mais cette énième tromperie a encore su trouver le passage le plus court pour atteindre le cœur de la masse, celui du reproche. Inutile.
Le film suit donc le destin de deux familles, et plus particulièrement de deux ainés qui reviennent de la guerre. On est donc dans une fresque qui traite autant de la ségrégation que du syndrôme post-traumatique. Si on salue la qualité du scénario avec une belle gestion des 4 destins différents on constate vite que les voix Off sont aussi omniprésentes que superflues. La partie la plus médiocre, voire râtée, est celle en Europe pendant la 2nde Guerre Mondiale. Une guerre qui semble bien "propre" néanmoins Dee Rees signe un drame sur un petit pan d'Histoire qui reste beau, terrible et poignant. Site : Selenie
Film pouvant être très éprouvant avec un méchant vraiment très crédible et un acteur extraordinaire pour ce rôle. Les acteurs sont tous excellents et l'ambiance lourde et pleine de menaces. Super film.
l'adaptation d'une nouvelle et la narration par les protagonistes de deux familles : une blanche et une noire, en pleine période de ségrégation dans le milieu rural des états-unis. des thèmes forts y sont évoqués : la propriété, le sens de la famille, le racisme, les stigmates de ceux qui ont vécu la guerre... le film est terriblement long, dans la description plus que dans l'action, souvent ennuyeux et finalement seules les 30 dernières minutes sont intenses et émouvantes. niveau casting, G. Hedlund est peut être le plus marquant, avec la surprise de découvrir M. J. Blige actrice. (2/5)
Dee Rees n’en était qu’était qu’à son troisième essai avec « Mudbound » après deux films indépendants restés inédits chez nous (« Bessie » et « Pariah »). Pourtant, cette cinéaste afro-américaine fait montre d’une sacrée maîtrise de son sujet tout comme d’une mise en scène appliquée et propre en accord avec l’histoire. Le scénario écrit par ses soins est très dense et aborde des sujets forts tels que le racisme en cours dans des états comme le Mississipi au milieu du siècle passé et la condition des soldats de retour au pays après la Seconde Guerre Mondiale. En filigrane, on y parle aussi de la difficulté d’être propriétaire terrien à l’époque ou des relations entre anciens esclaves noirs devenus exploitants et propriétaires blancs. Des thèmes et problématiques sérieuses dont « Mudbound » se fait l’écho avec beaucoup de sens et d’intelligence même si ce genre de sujets (notamment le racisme sudiste) a déjà été traité maintes fois, et parfois en mieux.
Ce qui gêne parfois dans ce long-métrage ambitieux, néanmoins davantage sur le fond que sur la forme, c’est son côté trop littéral. La voix off qui exprime et souligne parfois grossièrement le ressenti des personnages est lourde et bien trop présente. A tel point que l’on a parfois la désagréable impression d’une œuvre littéraire transposée maladroitement sur grand écran. Et si le film dure deux heures, la deuxième partie est bien plus intéressante que la première. La présentation des personnages, des enjeux et des faits n’est pas du meilleur effet au début. On entre dans le sujet avec peine sans bien toujours bien comprendre les ressorts et les relations entre les deux familles puis le film cale niveau rythme, s’éternisant sur des moments pas forcément nécessaires au film. Puis, lorsque les personnages de Garrett Hedlund et Jason Mitchell rentrent au bercail après la guerre, le film démarre vraiment, prend son envol et nous captive pour ne plus nous lâcher. Les enjeux se cristallisent réellement et on commence à se sentir plus concerné par le drame en cours.
Pourtant, pendant un bon moment, difficile donc de rentrer dans « Mudbound » et surtout de s’émouvoir pour la tragédie en cours. Finalement, cette fresque familiale, dont l’ampleur n’est pas toujours bien négociée mais dont l’ambition est admirable, sait se rendre attachante et déchirante. Le racisme est bien entendu pointé du doigt mais sans que ce soit trop manichéen et cela paraît assez représentatif de cette époque dans ces régions reculées des Etats-Unis. L’interprétation est sans faute et les paysages infinis du Mississipi sont admirablement filmés, notamment lors de superbes plans larges sur des couchers et levers de soleil où ciel et terre se confondent dans un artifice de couleurs. On sent même que la cinéaste aurait voulu prendre encore plus son temps car des sous-intrigues sont peu exploitées et des faits restent un peu nébuleux (notamment concernant les droits de chacun sur cette ferme et ce terrain agricole). Mais peut-être est-ce pour le mieux au vu du démarrage difficile du long-métrage. Imparfait, ce drame qui a des résonances avec l’actualité nous rappelle pourtant des temps sombres pas si lointains et n’en demeure pas moins intéressant plus il avance dans le temps.
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Du très bon, du très dramatique et immersif. Sans jamais en faire trop avec des détails alimentent pleinement ce film sombre, joué avec justesse (beau casting), la réalisation met à l'image de multiples sujets (piégeux) très bien maitrisés. A voir ! 4.5/5 (du haut niveau).
Un film poignant qui traite avec brio les différences raciales et les divers traitement infligé. LE casting a été choisi sans erreur, chacun joue sa prestation avec qualité et soin. Soin également apporté au niveau des décors, de la "photographie". Une mise en scène parfaitement maîtrisée! On pourra regretté qu'en "seconde partie", certains personnages ne soient plus "qu'éphémère" par rapport aux autres. LA narration est également bien réalisé, sachant qu'elle est différente selon le personnage, la situation... Mais c'est seulement en "seconde partie", on va dire ; que l'on voit ou la réalisatrice à voulu (enfin plus approfondit) en venir et c'est une seconde partie tout aussi sublime que le reste et qui touche le spectateur sans jamais tomber dans l'excès ou des effets pour en faire plus. Tout est fait simplement mais proprement et tout est pensée (l'image, l'opposition entre noir et blanc). Des sujets toujours d'actualité qu'ils sont souvent difficile de les aborder avec sincérité et sans trop en faire quant on réalise un film là-dessus. Mais le pari est réussi, même si la première tout aussi intéressante soit elle, m'a un peu laissé perplexe quant à l'avenir de certains personnages que j'aurais pensé moins secondaire. Mais il en ressort une belle surprise dans le genre qui aurait mérité une sortie ciné! Deux familles superbement jouées et une production comme on en voit peu. A voir, sans hésiter
Même pas ennuyeux ou ennuyant selon la syntaxe, plutôt insipide ! Le genre de film ou on devrait ressentir des choses mais ou on ne ressent rien car les acteurs sont mauvais et on y croit pas du tout, ceux qui interprètent les vétérans sont absolument nuls, pas un pour relever l'autre, tout aussi mauvais et ce ne sont pas les misérables scènes de guerre qui nous feront croire à leurs personnages. 2h15 pour rien. Bref, il porte bien son nom, un véritable tas de boue !
Un film dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer. Heureusement, petit à petit, les choses se sont améliorées. Toutefois, quand bien même le sujet est très fort, c'est loin d'être un chef d'oeuvre, ne serait-ce que par cette recherche trop systématique d'un montage beaucoup trop prétentieux.