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AZZZO
302 abonnés
810 critiques
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1,0
Publiée le 20 décembre 2018
Gabriel est un reporter de guerre prisonnier de Daesh pendant 4 mois. Libéré, il part se ressourcer dans sa maison en Inde (comme tout le monde quoi). Là-bas, il revoit sa mère qui s'occupe d'une ONG et ses amis indiens qui tiennent un hôtel grand-luxe mais bio avec matériaux recyclables (ouf). Ensemble, ils dissertent sur la corruption, la vénalité et la vacuité du monde en buvant des grands crus sur leur yacht mais Gabriel a quand même du mal à se retrouver car il est reporter de guerre et c'est sérieux d'être reporter de guerre. Il trouve l'amour auprès de la jeune Maya mais il ne peut rien lui promettre car il est reporter de guerre (au fait, je vous ai dis qu'il était reporter de guerre ?). Le fond est caricatural et grotesque mais le talent de Mia Hansen-Love est d'avoir réussi à faire correspondre la forme avec le fond parce qu'en plus c'est mal écrit, mal joué, ma mis-en-scène et mal filmé. La totale ! Préférez les aventures de la petite abeille en DVD !
J'ai bien aimé ce joli film tendre et apaisant. Pendant 1 h 45, on passe un bon moment agréable dans l'ensemble. Comme je le disais au début, c'est un film vraiment apaisant, qui se laisse regarder avec plaisir et moi qui m'a permis de me reposer un peu, d'être au calme avec une histoire simple et tendre. Juste un bémol cependant : je trouve dommage que le film ne soit pas assez fouillé, pas assez fort, cela reste malgré tout assez froid et cela survole un peu le sujet.
J’ai vu et dans l’ensemble apprécié tous les films de Mia Hansen Love mais quelle déception que celui-ci. Des sujets importants sont abordés (les otages de Daesh, la corruption en Inde...) mais aucun n’est creusé. Les personnages sont tous oisifs. L’histoire d’amour (?) qui représente autant une trahison du père de Maya qu’une transgression majeure pour l’Inde semble couler de source. Le choix de Goa et d’Hampi est également une vision très particulière de l’Inde, tout comme le fait qu'on entende trois vagues phrases en konkani, tout le monde parlant anglais tout le temps. Roman Kolinka joue son personnage de façon tellement distanciée qu’on n’a pas la moindre empathie pour lui. Par ailleurs j’ai bien compris que le personnage, traumatisé par l’abandon de sa mère, ne s’attache à aucune femme mais suis étonnée qu’une réalisatrice fasse aussi peu de cas des personnages féminins. Je suis tout aussi étonnée des critiques presse qui, reprenant sans doute le dossier de presse, parlent d'un retour à la vie pour Gabriel. En effet tout chez cet homme est pulsion de mort, et si ce séjour en Inde lui redonne de l'énergie c'est pour repartir sur un terrain de guerre. Pour finir, même la musique ne colle pas au sujet. Un film bancal donc et ne donnant pas beaucoup de raison de s’y attacher.
Le cinéma, ce ne sont pas que des twists à répétition et des travellings affolants. C'est aussi un écrin où peut s'exprimer la douceur d'une narration qui n'a l'air de rien mais qui en dit beaucoup sans asséner ses vérités. C'est le cas de presque tous les films de Mia Hansen Love, une réalisatrice qui imprime une élégance et une sensibilité extrêmes à tous ses scénarios. Un peu comme Mikhaël Hers dont on vient de voir Amanda, son meilleur film. Maya n'atteint pas le niveau de Le père de mes enfants, par exemple, mais n'en reste pas moins un long-métrage qui mérite d'être vu, pour ses qualités discrètes et subtiles. Son héros est un reporter de guerre, une figure familière du cinéma contemporain, otage durant plusieurs années au Moyen-Orient et qui va se reconstruire peu à peu. Quel autre endroit que l'Inde et Goa pour entreprendre un tel ouvrage ? Le sujet peut paraître bateau et la localisation trop exotique pour être honnête et il faut bien avouer que le film tombe à plusieurs reprises dans le piège de la carte postale touristique. Heureusement, le personnage de Maya, à l'opposé du caractère de celui de son héros, apporte un contrepoint idéal. Et l'on peut alors se laisser porter par le ton du film, mélancolique et romantique, sans tomber dans la mièvrerie. C'est entendu, Mia Hansen Love a fait bien mieux par le passé mais le film possède un charme un peu évanescent et une suavité bienveillante et caressante. C'est parfait quand le temps est froid et humide à l'extérieur.
Pour les amoureux de l’Inde et de Goa en particulier, exclusivement. La mise en scène peine à donner aux acteurs la possibilité d’exprimer une émotion quelconque : joie, tristesse, amour, colère... on assiste en étranger au mélodrame qui touche les personnages. Dommage
un film en phase avec l ' actualité (le drame des otages des islamistes ) avec comme personnage principal un de ces otages qui vient d ' être libéré et qui retourne à la vie normale ou essaie tant bien que mal . très vite , on bifurque vers son retour dans l ' inde , le berceau de son enfance . du point de vue géographique et ethnique , c ' est assez intéressant mais les personnages et leur évolution ne nous passionnent pas et le temps semble long , très long !! une déception !!
Un pseudo reporter de guerre qui ne semble rien comprendre de la vie qui séduit mollement et avec ennui une adolescente fille a papa . On s ennuie avec eux
Un homme traumatisé part en Inde pour se réparer. Il y rencontre une très jeune femme, libre, qui se moque des convenances et prête à s’abandonner. C’est un amour impossible car l’homme ne peut pas aimer a cause de sa mere, de la guerre, de tout. Il fera que survoler le bonheur avant de repartir de tuer à petit feu. Et seul sa mère le sait « tous les mondes sont réels »... Pour le spectateur on a la vision de l homme, on ne peut pas s attacher à lui on a Maya, ce qui rend ce film beau c est l absence de sentiments dégoulinant.
Après "Eden" et "L'avenir", voici donc le 3ème film de Mia Hansen-Løve, dans lequel joue Roman Kolinka, le fils de Marie Trintignant et du batteur du groupe Téléphone. Il interprète ici le rôle d'un reporter de guerre qui, ayant été otage en Syrie, vient d'être libéré et qui, pour se ressourcer, prend la direction de Goa, où il a passé sa jeunesse et où il va rencontrer Maya, beaucoup plus jeune que lui et qui est la fille de son parrain Monty. Dire que l'histoire passionne du début à la fin serait un gros mensonge. Admettons plutôt qu'il y a quelques belles séquences, que l'Inde est un pays magnifique et que la peinture qui en est faite est intéressante. Sinon, Mia Hansen-Løve a déjà fait beaucoup mieux et fera très probablement beaucoup mieux dans le futur.
La bande-annonce de "Maya" pourrait laisser croire que son action se déroule exclusivement en Inde. Ce n'est qu'en partie vrai. Le premier tiers du film se déroule à Paris où Gabriel (Roman Kalinka), un reporter de guerre, revient après quatre mois de captivité en Syrie dans les geôles de l’État islamique. Il peine à retrouver ses marques dans une capitale pluvieuse, entre son père et son amie. Il décide de partir en Inde, à Goa, où il a passé son enfance et où il possède encore une maison à l'abandon. Il y retrouve Maya, la fille d'un ami de ses parents, devenue aujourd'hui une belle jeune femme.
"Maya" traite deux sujets en un. Le premier est celui du stress post-traumatique qui frappe les otages libérés. Il s'agit en fait du fil rouge du film qui montre comment un homme brisé se reconstruit lentement. Le problème est dans l'acteur principal, Roman Kalinka (le fils de Marie Trintignant et de Richard Kolinka, l'ancien batteur du groupe Téléphone) que la réalisatrice Mia Hanse-Love avait déjà fait tourner dans ses deux précédents films : il semble si calme, si paisible qu'à aucun moment on n'imagine qu'il a survécu à l'enfer d'une détention chez les terroristes de Daech.
Le second sujet est celui de l'échappée indienne. Il y aurait un article à écrire sur la façon dont le cinéma français a filmé l'Inde depuis Renoir ("Le Fleuve"), Corneau ("Nocturne indien") et - hélas - Lelouch ("Un plus une"). Il y en aurait un, plus long encore, sur la façon dont le cinéma occidental a filmé l'Inde : du "Narcisse noir" à "Indian Palace" en passant par "Gandhi", "La Cité de la joie", "Slumdog Millionaire: ou "À bord du Darjeeling limited". Mia Hansen-Love n'évite pas le piège de l'exotisme. Légitimement fascinée par ce pays-monde, elle ne résiste pas à en décrire l'émollient alanguissement qui finit par s'emparer de ses visiteurs. Elle aurait pu épargner à son héros le tour de l'Inde en train, de Calcutta à Bombay, sur les traces de sa mère, qui n'apporte rien au film sinon quelques belles cartes postales.
Au total, "Maya", malgré sa petite musique toute d'élégance, peine à convaincre, faute de choisir entre les deux sujets qu'il ne traite ni l'un ni l'autre.
Je trouve que c'est un film magnifique et subtil sur la difficulté à se reconstruire et surtout la manière dont on peut blesser en se relevant. Cette histoire d'amour entre ces jeunes gens m'a beaucoup émue, d'autant qu'elle s'inscrit dans un pays que l'on ne connaît pas et que l'on découvre par touches. Jamais facile, jamais gratuit, le film avance avec une délicatesse qui pallie à l'absence de récit fort. Une grande réussite.
Film sans grand intérêt. On ne retient rien en sortant de la salle. On se demande même ce qu'on a bien voulu nous faire passer comme message. Un reporteur de guerre français , ex-otage en Syrie de Daesh (quelle originalité !) retourne en Inde, son pays natal pour s'en remettre. Il finit par s'attacher à une étudiante mais n'arrive pas à comprendre ni à contrôler son émotion. Ce sentiment est partagée par cette étudiante qui, elle, sait ce qu'elle veut en faire. Finalement, chacun reprend le cours de sa vie comme si de rien n'était. Que penser de cette histoire ? Je ne sais pas. Peut-être faut-il en déduire qu'on ne peut pas régler ses problèmes en fuyant ? Pas du tout convaincant pour moi.