Un film lent, qui prend son temps, car en pays Osage, le temps ne semble pas compter. Car le début du film montre que les blancs bougent et dansent, les indiens contemplent et se taisent. J'ai aimé cette image de la couverture comme une cible sur la personne. J'ai aimé la sonorité de King Hale qui sonne comme King Hell. J’ai aimé quand les personnages se dénoncent les uns les autres. J'ai eu de la peine pour Mollie qui aime son mari jusqu'au bout, jusqu'à son mensonge qui n'est que de l'ignorance. J'ai aimé que Ernest se croit le meilleur alors qu'il est bête à manger ud foin par botte de 12. Mais un film que je ne reverrait pas, contrairement aux autres films du réalisateur.
Tiré d'une histoire réelle et interprété avec brio par Leonardo Di Caprio, Lily Gladstone et Robert de Niro, Martin Scorcese nous livre un très bon film. Certes ce film est un tantinet longuet mais cela permet d'installer et développer l'histoire. Ce film n'est pas ennuyeux malgré la longueur. Mention spéciale à Lily Gladstone, vraiment épatante de réalité et de justesse
Comme à son habitude, Scorsese nous offre une grande fresque se voulant être une introspection des Etats Unis d'Amérique et de ses origines. La mise en scène est parfaite, l'histoire impeccablement ficelée, et l'interprétation sans faute, à l'exception d'un Di Caprio qui ne nous avait pas habitué à un tel cabotinage. Le clin d'œil final apporte encore plus de puissance au récit, tout à la fois fait divers et élément charnière de l'Histoire étasunienne
Fresque historique pamphlétaire faisant découvrir la communauté Osage par touches intelligemment amenées ainsi que les meurtres cupides dont elle fut trop longtemps silencieusement victime, ce récit d'une injustice ignorée (ce que Scorsese lui-même illustre par ce déplacement générique théâtral fort inattendu) opte pour le filtre intéressant d'un pantin peu clairvoyant (permettant à DiCaprio d'exprimer une nouvelle palette de jeu, absolument fascinante) manipulé par un odieux faux ami (un Robert De Niro parfois en roue libre). Par l'ingéniosité de la mise en scène, la beauté de la photographie, la stabilité du rythme et la richesse du questionnement moral, l'attention ne faiblit pas malgré les 3h20 (intenses) de l'histoire. Bien que la qualité du casting jusque dans des rôles minimes se révèle indiscutable, le défaut du film demeure l'absence totale d'émotion: on est choqué mais pas peiné! In fine, un ouvrage d'une qualité d'orfèvrerie auquel ne manque qu'un peu de flamme.
A la base pas un grand fan de Scorsese, là j'ai été pris par le film. Extrêmement bien joué, on s'immerge dans une Amérique cynique, dure, qui fait tout pour déposséder les amérindiens de leurs richesses. Super personnage féminin principal, Lily Gladstone, toute en retenue, qui essaye de protéger les siens. Super film.
Une histoire très intéressante dans un contexte assez particulier. Des cowboys, des indiens et du pétrole ! Une période de l'histoire plutôt ignorée jusqu'à présent ce qui rend l'intrigue très accrocheuse ! Bien sûr les acteurs méritent tous un oscar ! Et malgré sa longueur d'un Seigneur des Anneaux version longue supplément tomate, on ne sent pas vraiment les heures passer. On est tenu par un suspens et une tension palpitante jusqu'au bout. Une réalisation sympa avec quelques plans séquences qui se baladent entre les acteurs et une narration particulière, assez détachée, qui fait penser aux frères Coen.
C'est beau mais c'est long. Cet aspect de la conquête de l'Amérique est intéressant mais c'est long. La photographie est splendide mais c'est long. La reconstitution d'époque est incroyable mais c'est long. Le rythme est bien trop monotone, le rendu est long. Di Caprio en fait des tonnes et surjoue, forcément, c'est long à regarder. 3h30 devant un film, tout Scorcese qu'il soit, c'est bien trop long.
Ayant apprécié le roman historique de David Grann dont le scénario est adapté, c'est tout naturellement que je me suis penché sur ce film de Martin Sorcese. D'abord, la version 4k est magnifique avec sa bande son prenante. En revanche, le film est beaucoup trop long et aurait merité d'être raccourci de deux bonnes heures pour le rendre plus dynamique. Le scénario est bien plus confus que dans le livre, et la mise en scène moins époustouflante.
De cet épisode méconnu mais malheureusement bien réel dont l’Amérique devrait avoir honte, Martin Scorsese tire un très grand film, captivant, qui réunit ses deux acteurs fétiches, Robert De Niro (impérial) et Leonardo DiCaprio (très bon mais en deçà quand même). Avec presque 3 h 30, son adaptation, avec la complicité d’Eric Roth, du récit crépusculaire du journaliste David Grann est par contre (beaucoup) trop longue. Une durée abusive qui n’empêche cependant pas « Killers of the Flower Moon » d’être une fresque saisissante, tragique, terrifiante, admirablement mise en images. La photographie, la musique, les décors, les costumes sont magnifiques et ces défunts Osages trouvent à travers une exceptionnelle Lily Gradstone, la plus souveraine interprète de leurs silencieuses mémoires.
Après avoir parqué les “indiens” d’Amérique dans des réserves, les descendants des colons apprennent l’existence de pétrole sur ces terres. Comment s’approprier des terres qu’ils ont eux-mêmes attribuées aux indiens ?
Ainsi on suit ce qu’on appellera une partie du génocide indien dû à l’avarice humaine via le processus perfectible de la colonisation. L’histoire se développe entre manipulations, amour, intérêts mais surtout le mépris.
Un mépris : Pour les Osages, de la part de l’Homme blanc qui se disent civilisés mais qui assassinent les indiens sans regard à leur nature humaine De la part de l’Homme blanc qui ne s’associent aux indiens que par intêrets
L’opposition de 2 mondes et le remplacement d’une vision spirituelle de celui-ci est criant par les effacements des rites, coutumes et religions. Cette idée nous suit le long du film.
L’ambivalence des personnages, la mise en scène et la mise en place d’une intrigue policière participent à la qualité de ce film de 3h30 qui passent relativement rapidement !
Les + : L’ambiance sonore lors des moments de tension Les diverses méthodes de prise d’image Instagram : ecraneloquent