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Noé
2 critiques
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2,0
Publiée le 21 mars 2024
Les notes il faut m'expliquer... je sais pas lequel est le pire entre celui-ci et Irishman. Comment on peut réaliser le loup de Wall Street, film dans lequel on ne s'ennuie jamais, et faire ces deux réalisations prétentieuses et soporifiques à côté ? Alors d'accord mettre la lumière sur les Osages est très bien, l'intention est louable, mais je crois que même un Osage s'endormirait devant le film mdr.. Enfin bref, ça ne vaut même pas la peine d'aller plus loin. Je mets quand même deux étoiles pour le rôle de King qui est un méchant comme je les aime.
On ne parlera pas ici de maîtrise, car l'ampleur galvanisante aurait quelque chose d'abrutissant au bout du compte. Une œuvre certes forte et toujours aussi ambitieuse de la part du maître, mis sur support tel un objet de mémoire indispensable; Marquant comme jamais l'ignominie des hommes dans leurs conquêtes d'or et le pouvoir; Mais enfin et surtout une matérialisation poignante de l'histoire, sans détour portée par un DiCaprio exceptionnel.
Depuis que scorcese fait des films pour la télévision il en oublie d'être concis et percutant. Cette adaptation d'un roman nous laisse a distance des personnages. On voit se succéder des évènements qui viennent de nulle part. On ne comprend rien de leurs motivations, de leur resssorts. Est-ce voulu ? Pour moi Scorcese se contente de mettre bout à bout des scènes sans vraiment parvenir à nous impliquer. Di Caprio, plus à cause de son personnage que de son jeu, est palot. Lilie G. est incroyable d'élégance et de majesté. Un énième film noir de Scorcese dont on sort bouleversé, mais on ne retrouve ni la maestria ni les séquences cinématographiques du chef.
Long, long, beaucoup trop long. J'étais plutôt surpris de voir qu'il avait eu peu de nominations par rapport à Oppenheimer ou Barbie. On parle quand même d'un Scorsese avec un excellent casting, DiCaprio en tête. Et après avoir vu le film, je comprends qu'il ait été boudé. Le sujet est intéressant, et la problématique traitée touchante. Mais c'est long, beaucoup trop de blabla, on perd l'intérêt du film et on subit l'action. Rien ne nous tient en haleine. La finalité ne nous stimule même plus. Bref, je ne me regarderai pas une seconde fois.
Long, long, long mais pas sans intérêt. Du "vrais" cinéma dans l'esprit Hollywoodien du terme, comme on en fait plus pourrait on dire. De Niro s'en sort mieux que Di Caprio, il n'y a pas photo. Photographie qui sauve le film d'ailleurs. Mais, la seule chose qui manque à ce film, et pas des moindre, c'est l'émotion. Mais où est elle ?.
Super film. Beau casting et magnifique musique. J'ai adoré l'atmosphère de ce film, et à aucun moment je ne me suis ennuyée, j'ai toujours été captivée par ce récit. Une vraie réussite.
Sérieusement, de bons acteurs, belles images, mais en toute franchise quelle déception, quelle souffrance plutôt! 3h30 c’est énormément long, la dernière demi heure suffit largement au supplice, quelle crédibilité devant autant de personnages débiles avec un Di Caprio en tête insupportable jusqu’au bout, tous avides de quelques dollars ou par peur de représailles qui exécutent yeux fermés des actes contrôlés par un seul personnage se faisant passer pour le sage de façon tellement exagérée que cela en est insupportable…et je veux bien que les Indiens soient des gentils, mais c’est pas possible de les faire passer pour des niais pareils…quelle horreur, passez votre chemin ou avance rapide suffira largement…sur-côté de folie ce film…pour ceux qui ne l’ont pas vu un conseil aller voir Shutter Island et rester sur ce sentiment de grand cinéma…
3h de pur cinéma contexte historique très intéressant !!! Bande son, image, casting, décor, et dérouler de l'histoire incroyable 👍 à voir absolument en salle ! Avec ce magnifique générique de fin <3
C’est un film réalisé de manière magistrale par Martin Scorsese, il se distingue non seulement par son intrigue captivante et sa photographie époustouflante, mais également par le jeu d'acteur exceptionnel de Leonardo DiCaprio. Sa performance incroyable donne vie à son personnage avec une profondeur émotionnelle remarquable. Chaque expression et chaque regard reflètent une maîtrise artistique, confirmant DiCaprio comme un des meilleurs acteurs au monde, si ce n’est le meilleur. Ce film est une œuvre cinématographique mémorable, méritant amplement ses 5 étoiles.
Martin Scorsese est sans aucun doute le plus grand réalisateur de ces 50 dernières années, lui qui a pu magnifier les influences du cinéma d’avant et créer son style à la fois propre et universel, qui inspire aujourd’hui nombre de réalisateurs et réalisatrices à sa suite. Chacun de ses nouveaux films est ainsi un événement, les moins réussis étant malgré tout de bons films, les plus aboutis des chefs d’oeuvre. Il est par conséquent difficile de s’attaquer à un tel monument et à sa dernière création : Killers of the Flower Moon.
Côté interprétation, on a souvent dit que Scorsese avait choisi Leonardo Di Caprio (6ème collaboration) pour remplacer Robert De Niro (dont c’est la 10ème). Pour la première fois, les deux acteurs se donnent la réplique au sommet, le premier en homme de main influençable et limité, le second en notable manipulateur et obséquieux, rejoints par Lily Gladstone, impressionnante de dignité en épouse malade et fataliste, ainsi que par une foule de seconds rôles au ton juste.
La où cette fresque en forme d’enquête puzzle, somme toute assez légère, prend toute son ampleur, c’est, une fois encore, dans la maîtrise totale de Scorsese, à travers ses multiples marques de fabrique narratives et visuelles, la structure d’une organisation mafieuse, les travellings intérieurs, l’incrustation de l’image d’époque, détournée ou directe, dans l’image actuelle comme une mise en abyme du regard ou encore la froideur apparente de sa narration qui évite tout pathos facile et inutile. S’y ajoute la complicité entre les interprètes et le metteur en scène, qui rend fluides des dialogues souvent obscurs et chuchotés à demi-mot, constituant les pièces du jeu de dupes qui se déroule devant nous durant plus de trois heures.
Parfaitement équilibré, le scénario est adapté du livre d’enquête Killers of the Flower Moon: The Osage Murders and the Birth of the FBI de David Grann (2018) par Scorsese et Eric Roth, déjà lauréat d’un oscar en 1995 pour l’adaptation de Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994). Si on doit vraiment chercher la petite bête, on regrettera le montage parfois erratique de Thelma Schoonmaker, pourtant fidèle des œuvres de Scorsese : coupures brutales et mauvais raccords. Enfin, il faut souligner la parfaite symbiose entre la narration et la musique signée Robbie Robertson, rencontré dans les années ’70 et ancien membre du Band qui suivait Bob Dylan (groupe à propos duquel Scorsese avait réalisé le documentaire The Last Waltz, 1978) et déjà compositeur de la BO de The Irishman, 2019. Lancinante, aux frontières du blues et de la country aux accents de Ray Cooder, elle épouse la bande son où les musiques diégétiques lui répondent en écho.
Scorsese avec Killers of the Flower Moon sort peut-être là son film de la maturité (enfin !) en traitant d'assassinats d’amérindiens au début du XXe siècle.
Comme toujours avec lui c'est beaucoup trop long, mais j'ai l'impression que son sujet l'oblige à un peu de décence, à être moins drôle, plus grave et les acteurs à part DiCaprio cabotinent moins ce qui aide à rendre le film plus juste et plus touchant. Je veux dire depuis combien de temps on n'avait pas DeNiro aussi bon ? ou même tout simplement correct ?
Il n'est pas là en train de gueuler, en train de refaire le Parrain ou Raging Bull et ça rend son personnage fascinant. On voit dès le début que quelque chose de louche se trame autour de lui et on comprend bien vite qui il est vraiment, mais il a cette gueule d'ange, son calme et il semble plutôt apprécié des gens de la communauté ce qui lui donne un minimum d'ambiguïté, il ne joue pas la caricature du psychopathe prêt à tout pour tuer des Osages. On est sur quelque chose de plus sournois et insidieux.
De manière générale le film est vraiment bien écrit parce que n'importe qui d'autre aurait fait des intentions réelles du personnage de DeNiro soit un twist totalement cramé depuis le début, soit en aurait fait une caricature. Là non, on le voit, ça s'installe, on comprend ce qui se passe, comment il se sert du personnage de DiCaprio pour parvenir à ses fins. Et en face le fait d'avoir pour personnage principal un DiCaprio benêt, qui n'a pas la jugeote nécessaire pour comprendre qu'il se fait manipuler et qu'il cause du tort à sa femme alors qu'il semble sincèrement l'aimer, ça fonctionne vraiment bien.
Et ça fonctionne d'autant plus en terme de dynamique que ça ne l'excuse pas. Il n'y a pas de rédemption pour ce qu'il fait. Il avait tout pour être heureux et sa bêtise, sa naïveté ne sont jamais des excuses au massacre d'un peuple. Pourtant, et c'est l'autre réussite au film, les scènes entre DiCaprio et Gladstone sont vraiment touchantes, on sent que les deux s'aiment, qu'il y a une alchimie et qu'ils sont réellement attachés, ce qui fait qu'on aurait pu espérer cette rédemption et ce pardon, une fin heureuse en somme.
Malheureusement Scorsese a un peu du mal avec le personnage de Gladstone dont il ne semble pas trop savoir que faire. Il filme toujours des univers de mecs et ça se confirme là encore une fois. Heureusement qu'elle joue bien et que la relation avec DiCaprio fonctionne sinon allait droit vers un gros point noir dans le film avec un personnage assez insupportable.
Avec ce film, Scorsese montre comment un seul mec mal intentionné peut manipuler tout un tas de types soit bêtes, soit avides pour faire le mal et des crimes atroces, alors que parfois ils avaient même l'intention de mener une petite vie bien rangée. On retrouve aussi l'aspect communauté fermée, très mafieuse où personne ne parle, où tout le monde se connait et où il ne faut surtout pas faire trop de remous sous peine d'être liquidé.
Avec Killers of the Flower Moon Scorsese est plus sobre, plus respectueux, moins dans l'outrance (un peu comme dans Silence d'ailleurs) et c'était un peu ma peur qu'il ne puisse pas s'empêcher de suresthétiser des massacres d'amerindiens... Bon on a bien un plan où une Osage se fait tuer froidement qui est peut-être trop soigné, qui esthétise cette violence faite à ce peuple, mais on sent malgré tout qu'il s'est bien gardé durant tout le film de trop en faire.
Un film inspiré d'une histoire vraie extrêmement bien retranscrite avec des acteurs géniaux et compétent. Ce film mériterait des récompenses dans toute les cérémonies de cinéma. Malheureusement, relégué a la seconde place à cause d' Oppenheimer. par contre une honte que Di Caprio ne soit pas nommé dans les meilleurs acteurs.