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Votre avis sur Killers of the Flower Moon ?
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Trop Long, et ennuyeux...des scènes qui se répètent...et un jeu des acteurs principaux monotone et presque caricatural ...aucune émotion ne se dégage de ce film dont sa formidable promotion et à la hauteur de ma déception.
Certes les 3h30 pour freiner certains.. mais Scorsese sait y faire. Un film à voir en salle et non pas à la maison. Prenez le temps vous ne serez pas déçus. Lily Gladestone joue une performance qui mérite de ce déplacer. Je n'ai pas besoin de citer les 2 autres grands acteurs. Leurs présences est à la hauteur de leurs talents. A voir absolument.
Avec un tel casting et une histoire basée sur du fait réel nous aurions dû avoir un chef d'œuvre, hors non...
Le film est long, trop long, lent, trop lent.
Et pire que tout ... totalement desservi par le jeu d'acteur. De Niro est le seul qui sorte un peu du lot, DiCaprio est juste exceptionnellement mauvais.
J'y suis allé les yeux fermés, j'ai été vraiment déçu.
Le film est long, trop long, lent, trop lent.
Et pire que tout ... totalement desservi par le jeu d'acteur. De Niro est le seul qui sorte un peu du lot, DiCaprio est juste exceptionnellement mauvais.
J'y suis allé les yeux fermés, j'ai été vraiment déçu.
Un bon Film qui traduit bien l'incroyable cupidité d'une famille juive blanche qui cherche par tous les moyens de capter la richesse d'une famille Sage simple et bienheureuse. Ils iront jusqu'au meurtre de presque tous les indiens.
Pour ce film fleuve de 3h30 du maitre Scorcese, on peut user de tous les superlatifs : grandiose, magnifique, épique, picturalement bluffant, scénario au cordeau, décors somptueux,… Et c’est vrai !!! On prend beaucoup de plaisir à suivre cette gigantesque fresque autour des Osage ; tribu indienne spoliée de ses terres lucratives truffées de pétrole par des blancs vénaux. Scorcese creuse un peu plus son sillon en décrivant les travers d’une Amérique bâtie sur d’effroyables fondations faites d’injustices extrêmes, et de crimes crapuleux odieux. Les 90 premières minutes sont d’une fluidité narrative et d’une beauté extrême ; le film prend son temps, l’intrigue et les personnages sont posés. Ensuite, on rentre dans le dur de l’intrigue et le schéma devient très scorcesien avec des personnages troubles, un fond sauvage et romanesque.
Ce film souffre malgré tout de deux faiblesses importantes pour en faire le chef d’œuvre dont certains parlent. Le cabotinage de Di Caprio, se prenant parfois pour Brando du Parrain, est insupportable dans la seconde moitié du film. Comment a-t-on pu le laisser en roue libre sur autant de scène ? Qui dirige les comédiens ? A moins que ce soit Di Caprio, co-producteur, qui dirigeait Scorcese ! La seconde faiblesse tient au traitement de l’histoire d’amour entre Ernest et Mollie ; autant Mollie est attachante qu’Ernest insondable ; leur histoire d’amour est une énigme voire improbable. Le scénario ne choisit pas le type de relation les unissant ; on finit donc par ne plus y croire.
3h30… c’est long, mais çà passe très bien… un film épique comme on n’en fait plus… mais pas le plus grand Scorcese.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Ce film souffre malgré tout de deux faiblesses importantes pour en faire le chef d’œuvre dont certains parlent. Le cabotinage de Di Caprio, se prenant parfois pour Brando du Parrain, est insupportable dans la seconde moitié du film. Comment a-t-on pu le laisser en roue libre sur autant de scène ? Qui dirige les comédiens ? A moins que ce soit Di Caprio, co-producteur, qui dirigeait Scorcese ! La seconde faiblesse tient au traitement de l’histoire d’amour entre Ernest et Mollie ; autant Mollie est attachante qu’Ernest insondable ; leur histoire d’amour est une énigme voire improbable. Le scénario ne choisit pas le type de relation les unissant ; on finit donc par ne plus y croire.
3h30… c’est long, mais çà passe très bien… un film épique comme on n’en fait plus… mais pas le plus grand Scorcese.
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Un film de Martin Scorsese qui sort en salles est toujours un événement et avec "Killers of the flower Moon" , il s'aventure dans un genre de Western contemporain du début du 20eme siècle avec comme vedettes deux acteurs légendaires associé au cinéma du maître, Leonardo DiCaprio et Robert de Niro. J'ai lu je ne sais plus où que ces deux cités en faisaient des tonnes dans leurs interprétations, c'est faux, DiCaprio amène beaucoup à son personnage en émotion et De Niro redevient le grand acteur qu'il était il y a longtemps, ils s'en sortent très bien. La révélation de ce long métrage vient de Lily Gladstone, que j'avais repéré dans 2 films de Kelly Reichardt, "Certaines femmes" et "First Cow", elle joue la femme de DiCaprio , une Indienne souffrant de diabète (on en apprend pas mal sur cette maladie), un rôle pas facile. Meurtres, vols, culpabilités, des thèmes qui font le cinéma de Scorsese, cette œuvre dure 3 heures 26, c'est long, un raccourcissement aurait été mieux, c'est raconté en prenant son temps mais c'est entraînant. A noter dans les seconds rôles, la présence de Brendan Fraser et John Lithgow.
Très bon thème bien mené et une bonne narration cependant que c'est long et très linéaire. Je n' ai pas du tout adhéré au jeu d'acteur de Leonardo DiCaprio que je trouve excellent en temps normal.
Le film retrace d'une manière brut ce pan d'histoire mais cependant n'apporte aucune émotion a mon sens.
La fin sort un peu de l'ordinaire sans cependant créer de secousse.
Bref un film a voir une fois dans sa vie pas plus.
Le film retrace d'une manière brut ce pan d'histoire mais cependant n'apporte aucune émotion a mon sens.
La fin sort un peu de l'ordinaire sans cependant créer de secousse.
Bref un film a voir une fois dans sa vie pas plus.
"Killers of the flower moon" de Martin Scorsese est un bon film. Un bon scénario, de bons personnages et une morale particulière qui change un peu des autres films historiques du far west américain. Malgré la durée du film (3h26), beaucoup de narration et de discussions, et un rythme plutôt lent, le temps ne paraît pas long en regardant le film : on ne s'ennuie pas.
Nous avons de belles performances d'acteurs (De Niro, Di Caprio nous rappelant Brando dans "le Parrain", Lily Gladstone), et une bande originale nous plongeant dans l'ambiance complète. Il est à noter que le scénario est plutôt prévoyable et une chute manque à la fin, qui aurait permis une cassure du rythme plutôt lent, et donc une fin dynamique.
Nous avons de belles performances d'acteurs (De Niro, Di Caprio nous rappelant Brando dans "le Parrain", Lily Gladstone), et une bande originale nous plongeant dans l'ambiance complète. Il est à noter que le scénario est plutôt prévoyable et une chute manque à la fin, qui aurait permis une cassure du rythme plutôt lent, et donc une fin dynamique.
Alors que l'on aurait pu penser que Martin Scorsese aurait pu finir sa carrière avec son film testamentaire "The Irishman", à 80 ballets il revient derrière la caméra pour l'adaptation du roman de David Grann "Killers of the flower Moon".
Malgré son âge avancé, Martin Scorsese ne peut s'empêcher de retourner à sa passion pour le cinéma. D'ailleurs, il a encore de nombreux projets sous le coude, dont un film sur Jésus ainsi qu'une autre adaptation de David Grann "Les naufragés du Wager"... Et nous en sommes heureux, car Martin Scorsese est un incroyable conteur d'histoire. Dans Killers of the Flower Moon", il nous raconte le génocide du peuple Osage sur leur terre après l'arrivé des hommes blanc, dans une fresque grandiose.
Le partie pris de raconté l'histoire du point de vue du personnage d'Ernest, interprété par Di Caprio peut en dérouter certains, car c'est un personnage plutôt antipathique. En plus, Martin Scorsese ne laisse que très place au suspense. Dès le début, nous connaissons les tenants et aboutissements. Il se concentre principalement sur la psychologies de ses personnage en les étudiants. spoiler: Là où il excelle, c'est que nous attendons constamment une rédemption d'Ernest qui ne viendra jamais. Ce personnage est au départ naïf, puis intéressé, jusqu'à ce que sa quête de pouvoir le rende aveugle, à tel point qu'il tentera d'empoissonnée sa femme sans même en être conscient. Elle ne cherchera jamais à se venger, juste le laissera sombrer dans une scène extrêmement puissante entre les deux personnages.
Le film est divisé en trois partie assez distinctes. Une première de présentation très proche de la fresque historique genre la porte du paradis, suivie d'une deuxième partie qui évoque les films de gangsters dont Martin Scorsese nous a habitué, et une troisième centré sur le procès. Scorsese ne fait pas de scènes mémorables et flamboyantes comme dans des films tels que Casino, ou bien Les affranchis. ici, il se concentre à mettre en image cette histoire. Fait des plans magnifique digne de tableaux, et filme de manière à capter parfaitement l'environnement, ses personnages, leurs relations et faire ressurgir leurs émotions. Le montage magistral de l'immense Thelma Shoonmaker est ingénieux, dynamisant le récit et faisant passer les 3h30 de métrage comme si il durait seulement 2 heures, malgré un petit côté répétitif dans la narration.
Killers Of the moon est une critique acerbe du capitalisme, exposant comment un peuple indien ayant mis de côté ses valeurs pour "s'américaniser" s'est ensuite fait dérober ses richesses par la cruauté du système. Tout cela est parfaitement incarné par le personnage machiavélique de De Niro, qui excelle dans son rôle. Lily Gladstone dégage une puissance et une douceur incroyable, portant le film avec brio. Le jeu de DiCaprio peut dérouter certains. Il est vrai qu'il peut parfois sembler décalé. Cependant, personnellement, je trouve qu'il s'immerge pleinement dans son personnage, et son évolution, ou plutôt sa non-évolution, est tout simplement incroyable.
Martin Scorsese met en images une partie importante de l'histoire de l'Amérique, forgée par l'avidité du pouvoir, le sang versé, et régie par des gangsters au pouvoir.
Malgré son âge avancé, Martin Scorsese ne peut s'empêcher de retourner à sa passion pour le cinéma. D'ailleurs, il a encore de nombreux projets sous le coude, dont un film sur Jésus ainsi qu'une autre adaptation de David Grann "Les naufragés du Wager"... Et nous en sommes heureux, car Martin Scorsese est un incroyable conteur d'histoire. Dans Killers of the Flower Moon", il nous raconte le génocide du peuple Osage sur leur terre après l'arrivé des hommes blanc, dans une fresque grandiose.
Le partie pris de raconté l'histoire du point de vue du personnage d'Ernest, interprété par Di Caprio peut en dérouter certains, car c'est un personnage plutôt antipathique. En plus, Martin Scorsese ne laisse que très place au suspense. Dès le début, nous connaissons les tenants et aboutissements. Il se concentre principalement sur la psychologies de ses personnage en les étudiants. spoiler: Là où il excelle, c'est que nous attendons constamment une rédemption d'Ernest qui ne viendra jamais. Ce personnage est au départ naïf, puis intéressé, jusqu'à ce que sa quête de pouvoir le rende aveugle, à tel point qu'il tentera d'empoissonnée sa femme sans même en être conscient. Elle ne cherchera jamais à se venger, juste le laissera sombrer dans une scène extrêmement puissante entre les deux personnages.
Le film est divisé en trois partie assez distinctes. Une première de présentation très proche de la fresque historique genre la porte du paradis, suivie d'une deuxième partie qui évoque les films de gangsters dont Martin Scorsese nous a habitué, et une troisième centré sur le procès. Scorsese ne fait pas de scènes mémorables et flamboyantes comme dans des films tels que Casino, ou bien Les affranchis. ici, il se concentre à mettre en image cette histoire. Fait des plans magnifique digne de tableaux, et filme de manière à capter parfaitement l'environnement, ses personnages, leurs relations et faire ressurgir leurs émotions. Le montage magistral de l'immense Thelma Shoonmaker est ingénieux, dynamisant le récit et faisant passer les 3h30 de métrage comme si il durait seulement 2 heures, malgré un petit côté répétitif dans la narration.
Killers Of the moon est une critique acerbe du capitalisme, exposant comment un peuple indien ayant mis de côté ses valeurs pour "s'américaniser" s'est ensuite fait dérober ses richesses par la cruauté du système. Tout cela est parfaitement incarné par le personnage machiavélique de De Niro, qui excelle dans son rôle. Lily Gladstone dégage une puissance et une douceur incroyable, portant le film avec brio. Le jeu de DiCaprio peut dérouter certains. Il est vrai qu'il peut parfois sembler décalé. Cependant, personnellement, je trouve qu'il s'immerge pleinement dans son personnage, et son évolution, ou plutôt sa non-évolution, est tout simplement incroyable.
Martin Scorsese met en images une partie importante de l'histoire de l'Amérique, forgée par l'avidité du pouvoir, le sang versé, et régie par des gangsters au pouvoir.
Un grand Scorcese vraiment. Le don de vous plonger dans un récit certes un peu long mais on ne voit vraiment pas le temps passé.
Les acteurs sont tous formidables et le cinéaste sait parfaitement où poser sa caméra pour nous passionner.
Les acteurs sont tous formidables et le cinéaste sait parfaitement où poser sa caméra pour nous passionner.
Il est temps que Scorsese raccroche, après l'indigeste Irishman qui prend 3h pour un film qui en nécessitait a peine 2 il recommence .....beaucoup, beaucoup trop long pour ce que c'est .....on est très loin du grand Scorsese
D’un ennui mortel
3h15 de platitude .. un documentaire chasse et pêche à plus de rebondissement.
Aucun rythme .. un scénario téléphoné sans surprise et une FIN ! La FIN une sombre blague
Je ne savais pas que Scorsese donné dans l’humour.
Et la BO .. s’il vous plaît .. aussi inexistante que les émotions que m’a fait ressentir cette « œuvre ».
Ce doit être de l’art bien au dessus de ma compréhension car à la sortie de salle je me disais que j’avais perdu un macdo (15 balles) et ma soirée.
3h15 de platitude .. un documentaire chasse et pêche à plus de rebondissement.
Aucun rythme .. un scénario téléphoné sans surprise et une FIN ! La FIN une sombre blague
Je ne savais pas que Scorsese donné dans l’humour.
Et la BO .. s’il vous plaît .. aussi inexistante que les émotions que m’a fait ressentir cette « œuvre ».
Ce doit être de l’art bien au dessus de ma compréhension car à la sortie de salle je me disais que j’avais perdu un macdo (15 balles) et ma soirée.
Nouveau chef d'œuvre du maître Scorsese, le film capitalise sur l'habileté de sa mise en scène et la qualité de son écriture. Si l'on peut regretter le manque de nuance de ses protagonistes, force est de constater que Lily Gladstone crève littéralement l'écran.
C'est correct mais bien trop convenu, tout est cousu de fil blanc, un peu demago et le côté "le capitalisme pour les nuls" est assez ridicule. Aussi quand vous demandez à De Niro de surjouer son rôle de méchant et à Di Caprio de surjouer le pseudo naïf imbecile c'est difficile à regarder. Niveau réalisation c'est "les affranchis" version western. Et là encore je ne parlerai pas de la longueur, c'est long mais long... Alors forcément ça ne pouvait pas être pire que The irishman mais je ne retrouverai jamais la vigueur du jeune Scorcese
"Killers of the Flower Moon", réalisé par Martin Scorsese, est un film d'une importance capitale qui aborde un chapitre sombre de l'histoire américaine : les meurtres des Indiens Osage dans les années 1920. Adapté du livre de David Grann, le film explore avec minutie le contexte socio-politique et la cupidité qui ont mené à ces événements tragiques. La présence de Leonardo DiCaprio et Robert De Niro, dans leurs sixième et dixième collaborations respectives avec Scorsese, confère au film une profondeur et une intensité remarquables.
spoiler: Le film débute par l'arrivée d'Ernest Burkhart (DiCaprio) à Fairfax, Oklahoma, où il est rapidement confronté à la richesse des Osages due au pétrole trouvé sur leurs terres. Cette richesse suscite la convoitise, entraînant une série de meurtres mystérieux. Le personnage de William King Hale (De Niro), manipulateur et calculateur, se révèle être le cerveau derrière ces crimes, dans une quête égoïste de pouvoir et de richesse.
La réalisation de Scorsese est impeccable, capturant avec brio l'atmosphère de l'époque et la tension sous-jacente. Le film excelle dans sa reconstitution historique, notamment grâce aux décors de Jack Fisk et aux costumes de Jacqueline West. La photographie de Rodrigo Prieto, associée au montage de Thelma Schoonmaker, crée une ambiance visuelle saisissante qui plonge le spectateur dans cette époque révolue.
Les performances de DiCaprio et De Niro sont exceptionnelles. DiCaprio incarne avec justesse un homme tiraillé entre sa loyauté familiale et sa conscience morale, tandis que De Niro livre une interprétation magistrale du manipulateur King Hale. Lily Gladstone, dans le rôle de Mollie Burkhart, offre une prestation poignante, représentant la douleur et la lutte des Osages.
Cependant, le film souffre de quelques longueurs, en particulier dans sa deuxième moitié, où le rythme semble ralentir. Bien que la durée du film soit justifiée par la complexité du sujet, certains passages auraient pu être condensés pour maintenir une tension constante.
"Killers of the Flower Moon" est aussi un témoignage éloquent de l'injustice et de la discrimination subies par les peuples autochtones. Il soulève des questions importantes sur la cupidité, le pouvoir et l'exploitation, tout en rendant hommage aux victimes de ces crimes oubliés. La musique de Robbie Robertson complète l'ambiance du film, ajoutant une couche supplémentaire d'émotion et d'immersion.
En somme, "Killers of the Flower Moon" est un film historique poignant et magnifiquement réalisé, porté par des performances d'acteurs de premier plan et une réalisation experte. Bien qu'il ait certains défauts, son importance en tant que document historique et œuvre cinématographique est indéniable.
spoiler: Le film débute par l'arrivée d'Ernest Burkhart (DiCaprio) à Fairfax, Oklahoma, où il est rapidement confronté à la richesse des Osages due au pétrole trouvé sur leurs terres. Cette richesse suscite la convoitise, entraînant une série de meurtres mystérieux. Le personnage de William King Hale (De Niro), manipulateur et calculateur, se révèle être le cerveau derrière ces crimes, dans une quête égoïste de pouvoir et de richesse.
La réalisation de Scorsese est impeccable, capturant avec brio l'atmosphère de l'époque et la tension sous-jacente. Le film excelle dans sa reconstitution historique, notamment grâce aux décors de Jack Fisk et aux costumes de Jacqueline West. La photographie de Rodrigo Prieto, associée au montage de Thelma Schoonmaker, crée une ambiance visuelle saisissante qui plonge le spectateur dans cette époque révolue.
Les performances de DiCaprio et De Niro sont exceptionnelles. DiCaprio incarne avec justesse un homme tiraillé entre sa loyauté familiale et sa conscience morale, tandis que De Niro livre une interprétation magistrale du manipulateur King Hale. Lily Gladstone, dans le rôle de Mollie Burkhart, offre une prestation poignante, représentant la douleur et la lutte des Osages.
Cependant, le film souffre de quelques longueurs, en particulier dans sa deuxième moitié, où le rythme semble ralentir. Bien que la durée du film soit justifiée par la complexité du sujet, certains passages auraient pu être condensés pour maintenir une tension constante.
"Killers of the Flower Moon" est aussi un témoignage éloquent de l'injustice et de la discrimination subies par les peuples autochtones. Il soulève des questions importantes sur la cupidité, le pouvoir et l'exploitation, tout en rendant hommage aux victimes de ces crimes oubliés. La musique de Robbie Robertson complète l'ambiance du film, ajoutant une couche supplémentaire d'émotion et d'immersion.
En somme, "Killers of the Flower Moon" est un film historique poignant et magnifiquement réalisé, porté par des performances d'acteurs de premier plan et une réalisation experte. Bien qu'il ait certains défauts, son importance en tant que document historique et œuvre cinématographique est indéniable.
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