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Morgane RHIMBERT
3 critiques
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2,0
Publiée le 18 novembre 2023
Aucune intrigue, aucun suspense, aucune action, aucun rythme... 3h20 c'est donc très long. Le rôle de Dicaprio est fade sans profondeur sans nuance. Je ne comprend clairement pas comment il a pu participer à ce genre de film connaissant sa carrière. L'histoire est bien à la base, mais il manque ce côté dramatique, les orages ne se battent pas et se laissent tuer un par un. Aucun attachement aux personnage puisque le film est plat du début à la fin.
Très beaux plans, et super rendu de l'Amérique des années 20 en terre Amérindienne. Ses acteurs justes comme souvent dans les films de Scorcesse mais .. que c'est long. La derniere partie change légèrement de rythme et arrive à nous tenir en haleine mais il m'a fallu quand meme quelques efforts.
Désormais libre de faire à peu près ce qu’il veut, Martin Scorsese nous livre un nouveau long-métrage de plus de trois heures et demi. Même durée donc que pour The Irishman mais avec la primeur, cette fois-ci, d’une sortie dans les salles obscures. Adaptation de l’ouvrage éponyme, l’histoire qu’il nous narre est assez terrifiante. Il fait le choix de placer ses deux protagonistes principaux, incarnés par Di Caprio et De Niro, du côté obscur de l’intrigue. Ce qui l’intéresse, ce sont les méchants de l’histoire et non les victimes, une habitude dans sa filmographie. Sauf qu’ici, l’empathie vient cruellement à manquer pour les victimes du peuple Osage. Et ce n’est pas les prestations assez ternes de ceux qui incarnent ces amérindiens qui nous aident à nous émouvoir pour le sort dramatique de ces femmes et hommes assassinées. Heureusement, Leonardo Di Caprio et Robert De Niro réalisent de grandes interprétations. On a plaisir à retrouver ce dernier dans un rôle étoffé mais c’est une nouvelle fois Di Caprio qui réalise l’interprétation la plus bluffante, car il hérite du rôle le plus ambivalent et surtout le plus perturbant. Et il excelle à incarner ce genre de personnages illisibles, qui ne cesse de bousculer nos certitudes de spectateur. L’écriture est de très bonne facture, ce qui permet de faire passer la pilule de la durée du film. Mais il n’y a que la séquence finale, avec Scorsese himself, pour nous rappeler qui furent les vraies victimes de cette folie coloniale.
Attention chef d'oeuvre, plus epuré que Goodfellas ou Casino mais de la même veine. Le film s'intéresse à la recherche de la vérité jusqu'à devenir un objet politique.
Le jeu d'acteur semble à priori caricatural mais c'est un leurre, les actes prévalent avant tout.
Les principaux défauts de ce film sont, la longueur et sa lenteur à part la dernière demi heure où une certaine vitalité ressort, on s'ennuit, très peu d'émotions, le sujet est pourtant très intéressant de ce point de vue. Si on ose une comparaison avec le parrain de Coppola qui dure pourtant 3h, c'est le jour et la nuit, de Niro malgré tous ces efforts n'est pas à la hauteur d'un Marlon Brando Les images sont superbes et la reconstitution des décors est très réussie. En final cela donne une image assez fade de cet événement historique qui a du marquer la communauté indienne des osages.
Bcp aimé, malgré la possible lenteur de ce film, on ne s'ennuie jamais. Très bien joué, le rythme permet de bien rentrer et s'imprégner de ce farwest très bien filmé. C'est aussi (et surtout) une image de la nature humaine que l'on retrouve malheureusement encore très présente de nos jours. Donc un film d'actualité également !
Un regard sans pitié de la part de Martin Scorsese sur un épisode peu glorieux de l’histoire des USA. Le film casse l’image des pionniers qui ont construit un pays à la force de leur travail et de leur volonté. Ici on parle d’assassinats déguisés et de vols. Les Blancs ont dépouillé les Indiens et ont imposé leurs règles. Robert De Niro joue très bien le parrain qui orchestre tout mais ne fait rien lui-même, pour préserver son image. Leonardo DiCaprio campe le rôle d’un jeune homme qui revient de la guerre en Europe en 1918, qui n’est pas éduqué mais qui se laisse guider par oncle, sans toujours bien mesurer la portée de ses actes mais conscient de son intérêt à court terme. A voir absolument. La longueur du film est réelle mais ça passe.
J'avoue qu'en sortant de la salle, le doute m'a saisi... ai-je vu un bon Scorsese ou bien me suis-je ennuyé ? Un peu des deux. C'est bien trop long (j'ai décroché à plusieurs reprises) et pour me ranger à l'avis des déçus, le jeu des deux stars est trop maniéré. Cela dit, d'une part il fallait porter à l'écran cette histoire d'une Amérique construite sur les meurtres de cette tribu Osage que je ne connaissais pas. D'autre part, ça valait le coup de tenir jusqu'à la la fin, très originale.
tout est excellent dans ce film , Le jeu des comédiens ainsi que la réalisation. Une histoire méconnue qui prouve une fois de plus l'arrogance des blancs aux USA.
Une grosse mise en scène pour raconter les déboires des Indiens Osages, riches propriétaires de puits de pétrole dans les années 20, maltraités par des « tuteurs » blancs cupides et sans scrupules. Un de Niro toujours très convaincant en exploiteur raciste, un DiCaprio beaucoup moins en neveu naïf promenant tout le long du film la même lippe désapprobatrice, une reconstitution soignée de l’époque mais un gros défaut : c’est long, et inutilement long, sauf à satisfaire l’ego du metteur en scène et/ou les retours financiers des producteurs.
Une œuvre magistrale de Scorsese, qui réunit des moments grandioses, comme cette ouverture époustouflante, au terme de laquelle l’arrivée de Ernest Burkhart rappelle, en hommage au maître Italien, la scène comparable de Sergio Leone dans « il était une fois dans l’Ouest », et -le plus souvent-des scènes plus intimes pour lesquelles le cinéaste avait déjà montré son talent dans « Le temps de l’innocence ». L’argument du film est une histoire vraie, individuelle, pour les personnages et les actes de Ernest et de son oncle, et collective, pour les meurtres des membres de la tribu Amérindienne Osage, période connue sous le terme de « Règne de la terreur », dont je n’avais – et je ne dois pas être le seul- aucune connaissance jusqu’alors. C’est le ton de la tragédie qui domine, et donne quelques scènes véritablement terribles, dont la puissance tient (et c’est le Scorsese que je préfère) au choix de l’image expressive au détriment de l’effet spectaculaire. Le tout servi par une Lily Gladstone à la beauté mystique, un Robert De Niro au charisme exceptionnel et une formidable bande-son signée Robbie Robertson. Le cinéaste déclarait qu’à l’âge de 80 ans, il pensait enfin pouvoir toucher au Grand Cinéma, se référant en la matière à Kurosawa ; dépassant ici les films (dont quelques purs joyaux, dans une production inégale) qu’il avait tournés jusque-là, plus ou moins circonscrits à « un genre », il l’a sans aucun doute atteint, avec une mise en scène virtuose, à la fois inventive et fluide, et une ampleur rare. PS : Pour certains, la durée du film apparaissait comme dissuasive ; pour ma part, sentant la fin arriver dans la dernière demi-heure, je souhaitais intérieurement que cela dure encore un peu plus, et un peu plus, tant c’était bon…
Une cérémonie ancestrale des indiens Osage, les paroles proclamées par le sorcier dans l'abri d'une hutte résonnent comme les dernières bribes d'autarcie rituelle d'une tribu devenue nomade malgré elle devant la main mise toujours plus tentaculaire des vagues de colons européens. Soudain, c'est une cascade noire qui emporte tout sur son passage à l'écran, le pétrole coule à flots sur ces indiens en les faisant évoluer en propriétaires de certains des plus importants gisements d'Oklahoma sur leurs territoires et les propulsant de fait dans un monde moderne qu'il pensait à jamais fuir. Élevés vers les cimes sociétales de l'Amérique de l'époque par cer afflux inattendu de billets verts face à des visages pâles décomposés qui tentent de faire bonne figure en les muselant par certains outils administratifs ou judiciaires, les Osage deviennent partie intégrante du décor d'un pays qui n'aime guère l'aspect cosmopolite que leur nouveau statut engendre. Alors qu'un nombre croissant de membres éminents de cette caste succombent dans des circonstances troublantes, Ernest, un soldat revenu du front, devient le chauffeur attitré d'une indienne, Mollie, dont la richesse est justement au centre de toutes les attentions, en particulier de celle de son vieil oncle qui voit d'un très bon œil le rapprochement de son neveu avec cette Osage...
Enfin vu le gros morceau cinématographique délivré par Martin Scorsese en cette fin d'année 2023 qui revient, par l'intermédiaire du roman de David Grann, sur le cas bien réel de ces indiens Osage frappés de "mystérieuses" morts durant les années 1910-30, ce qui va amener l'ancêtre du FBI à intervenir sous l'impulsion de J. Edgar Hoover. Avec ces indiens propulsés dans les hautes sphères et, évidemment, devenus la proie d'une avidité environnante encore plus noire que leurs champs pétrolifères, Scorsese trouve comme prévu un sujet original en or, événement concomitant au massacre de Tulsa de 1921 visant une communauté afro-américaine alors aussi en plein développement, et le traduit symboliquement au sein de son couple vedette, où la métaphore du venin blanc atteignant les Osage en vue de les éradiquer se matérialise sous la forme physique d'un Ernest devenu plus ou moins consciemment l'élément de propagation du poison ambiant auprès de sa bien-aimée. En plus de prendre le temps d'élaborer l'immense et passionnante toile des composantes de cette micro-société touchée semble-t-il par une possible mixité moderne avant l'heure, des doubles visages qui s'y cachent ou encore de victimes que le tir groupé de cette menace a pris pour cible dans le silence le plus confondant, Scorsese part de la lumière émanant de la sincérité de son couple pour en éteindre un à un les feux sur la durée via l'ombre implacable du drame qui habite Ernest, esprit naïf dévoré par ses pairs et, nourri par leurs invectives perfides, transformé en un monstre d'égoïsme incapable de voir la réalité en face. Portée par le toujours impeccable Leonardo DiCaprio et l'impressionnante révélation Lily Gladstone, l'intimité rongée par les ténèbres du duo Ernest/Mollie devient ainsi aisément le reflet d'un climat plus général où tout paraît s'obscurcir dès que cette contre-façon de collectivité se dissout pour laisser place au pire de la nature humaine dans l'annihilation des membres de cette communauté isolés par leurs bourreaux.
Certes, en établissant une très grande mosaïque de la population locale afin de dévoiler la nuée des vils agissements qui y sévissent, "Killers of the Flower Moon" a peut-être tendance à trop s'étirer aux deux tiers de sa durée, insistant de plus en plus sur les stratagèmes grossiers qui vont permettre de briser le cycle meurtrier mis en place mais, dès que le personnage de Jesse Plemmons surgit pour bouleverser le récit et ses protagonistes, le film retrouve le chemin de ses sommets pour ne plus les quitter. D'une conversation derrière des barreaux de prison prenant l'allure de l'exclamation de destins funestes d'une véritable tragédie grecque, en passant par des regards échangés entre le couple maudit où la vérité et les derniers faux-semblants se fissurent pour laisser place à la plus intense des émotions, jusqu'à cet incroyable épilogue, parfait détournement de l'appropriation de cette histoire par des voix extérieures au fil des décennies et se terminant sur une de celles qui a manifestement cherché à la comprendre au plus près, en y posant ses yeux et son âme pour essayer d'en communiquer l'essence oubliée au plus grand nombre, "Killers of the Flower Moon" s'achève sur une superbe série de coups de maître, avec la certitude que son objectif le plus manifeste est désormais accompli: la destinée de ces Osage ne sera pas oubliée tel qu'elle est ici partagée, au sein une fois de plus d'un très grand moment de cinéma signé Martin Scorsese.
Bon film dans son ensemble, un film qui raconte une partie de l'histoire américaine ! Petit point faible : quelques longueurs pas indispensables dans l'avancement de l'histoire. Di Caprio et De Niro masterclass !
Long, long, long, que c'est trop long !!! Cette longueur et cette répétition narrative des nombreux meurtres d'amérindiens n'apporte rien au film. Le personnage de Dicaprio est ambigu et inconstant : on ne sait si c'est un simplet, un ancien soldat traumatisé, un gentil sous influence ou au final un vrai "con" méchant. Sa moue qui devient grotesque, est vite insupportable. Au final c'est un film que l'on "subi" par sa longueur ,son manque de rythme, et un scénario qui manque de pertinence. Dommage les ingrédients d'un bon film y étaient : décors , images, thématique et casting.