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Hotinhere
549 abonnés
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3,5
Publiée le 24 avril 2021
Un film de samouraï troublant et ambigu, esthétiquement très réussi avec des scènes de combats assez stylées et une intrigue passionnelle originale et mystérieuse.
Film de samouraïs en proies entre deux combats (et sûrement pendant aussi d’ailleurs) à des pulsions sexuelles pas toujours assumées, « Tabou » est une curiosité aux qualités esthétiques remarquables. Dommage cependant qu’il connaisse quelques longueurs et que le récit perde un peu en intérêt au fur et à mesure, car c’est un film vraiment atypique, fascinant dans sa première partie.
Le jeune homme aime être un objet de désir pour les autres et il joue de son charme juvénile mais le désir de ces hommes doit être caché et même s'il fait l'objet de railleries dans le groupe, il est existant à tel point qu'il engendre des drames et des rancœurs chez les samouraïs attirés, qui ont envie de coucher avec lui mais en même temps de le tuer pour "tuer" leur honte de ce désir homosexuel: cette "tendance". Avec sa musique oppressante digne d'un "basic instinct", le film un peu froid est assez fascinant aussi par le mutisme du jeune homme convoité pour son physique troublant.
L'intrigue est assez prenante avec des passages amusants même si au final le film reste bien en dessous de ce que l'on pouvait en attendre. Il serait intéressant de savoir si c'est revisite d'un monde samouraï gay friendly se base sur un constat historique.
Film qui en plus d'être distrayant est intéressant pour améliorer sa culture nippone. Très bons acteurs, particulièrement celui qui incarne Sozaburo Kano et celui qui incarne le Lieutenant. Les autres aussi jouent bien. Des scènes de combat à couper le souffle, et absolument pas entrecoupées ! On voit à quel point il fallait être rapide, il y a de la tension et franchement on ne souhaite pas les remplacer tant ils sont à chaque fois à un fil de se faire découper en rondelle par des katanas aussi tranchants que beaux. Sinon tu cinéma asiatique donc je trouve un peu théâtrale, ce qui donne son charme et son originalité, son caractère. Enfin, un scénario accrocheur bien que la fin reste mystérieuse pour moi, en effet la dernière phrase prononcée dans le film m'a perturbé et laissé perplexe quant à sa signification sur spoiler: le réel meurtrier. . Bref largement recommandé
Le désir est un thème qui va bien à Oshima tout comme l'interdit et l'ambiguïté. Ce film a une intrigue policière mais flirte également avec le fantastique et le rêve grâce à son atmosphère envoûtante.
Un visage d'ange qui met à bout tous les hommes. Le dernier film du réalisateur Nagisa Ōshima (Furyo), qui traite encore un sujet peu commun au cinéma, l'homosexualité au sein des samouraïs. Je sors mon katana et je vais dire que son long-métrage est trop hermétique. Malgré de bons acteurs comme Takeshi Kitano, ou bien encore l'occasion de découvrir Ryuhei Matsuda (mannequin japonais), avec son aspect androgyne tant à l'écran que dans la vraie vie, l'émotion est inexistante ce qui est fort dommage surtout au vu de la qualité de base concernant le sujet ainsi que les personnages. La réalisation, peu de souplesse, elle est même presque totalement aussi insensible. Par contre la musique elle, se veut pénétrante.
L'homosexualité chez les samouraïs... un thème original pourtant sabordé par le réalisateur Nagisa Oshima. "Tabou" ne dégage aucune émotion et le jeu sans saveur et froid (volontaire ou non) des acteurs n'est malheureusement pas étranger à cette absence. "Tabou" n'est pourtant pas un mauvais film, loin de là. Son côté ésthétique tout comme la mise en scène figurent parmi les qualité du film. Et, si l'on ne s'ennuie pas une seule seconde durant ce long métrage, il faut bien avouer que l'on ne s'y passionne pas non plus et la platitude des dialogues n'aide pas non plus.
Il semblerait que je sois condamné à aimer de Nagisa Oshima que "L'Empire des sens" (bien que je n'ai pas encore vu "Furyo" donc la situation n'est peut-être pas désespérée !!!). Ses premiers films style Nouvelle Vague japonaise m'avaient pas du tout emballé, son dernier non plus. Aborder l'homosexualité dans le milieu qui se veut très strict des samouraïs et les ravages involontaires qu'il cause dans cette structure a-priori solide pouvait donner un sujet passionnant. La musique entêtante de Ryuichi Sakamoto et l'idée très bonne de mettre des intertitres (hélàs vite abandonnée !!!), une recherche visuelle paraissaient vouloir aller dans ce sens. Mais le traitement trop hermétique, l'absence totale d'émotions, que donne le réalisateur, la froideur des personnages et, ce qui découle peut-être de ceci, les acteurs que l'on sent peu concerné par leur rôle en font vite une oeuvre ennuyeuse. Un exercice vain faute de consistance.
Comme à son habitude Oshima est toujours aussi subversif . Tabou traite d'un thème assez difficile et passé sous silence celui de l'homosexualité chez les samouraïs. Ryūhei Matsuda incarne un beau et jeune samouraï au look androgyne qui attire les désirs des autres samouraïs alors qu'il viens d'intégrer une milice. Ce film traite d'une manière social la vie et les moeurs des samouraïs à une époque de trouble puisqu'il se situe en 1865 à l'aube de la fin de cet caste . Ce film montre les dérives d'un système un peu mais ce film deviens au fur et à mesure un film policier ce qui est vraiment accentué avec la bande original de Sakamoto ( le magnifique compositeur de "furyo" ). La réalisation est parfaite , minimaliste et la lumière est magnifique . Quant aux acteurs Matsuda est magnifique et son personnage nous fait vraiment penser à Bowie dans " Furyo" du meme réalisateur ( comment ne pas faire le rapprochement entre les deux films ) et Takeshi Kitano est égale à lui même. Ce film est un pure film de Oshima car comme souvent il englobe dans l'Histoire japonaise, l'histoire de personnes et leurs destins et nous ouvres sur la face caché des moeurs de l'époque.
Grâce à la qualité de la mise en scène de Nagisa Oshima, à la très bonne performance des comédiens et surtout pour la superbe photographie concocté par Toyomichi Kurita, on passe un très bon moment devant ce film japonais. Dommage néanmoins que cette histoire de samourai ne soit pas plus fascinante à suivre.
Dans une société martiale, la séduction est aussi une arme mortelle… C’est la conclusion que l’on pourrait tirer d’un film bâti comme un cérémonial superbe. Le personnage central est fascinant, interprété par un comédien d’une beauté extraordinaire, à la fois objet de désir et véritable ange de la mort. On finit par trouver un peu ridicules, voire pitoyables, tous ces guerriers d’age mur piégés par leurs penchants irrépressibles pour le trop beau garçon. L’illustration, par un homme quasi-septuagénaire, du thème d’Eros et de Thanatos.
Ce film est d'une belle facture ; l'homosexualité au sein des samouraïs est souvent passée sous silence. Première découverte de Takeshi Kitano. Premier coup de coeur.
Tabou est un film moyen de Nagisa Oshima. La mise en scène est loin d’être parfaite, le film n’est pas très intéressant, le scénario est correct mais aurait mérité d’être amélioré sur de nombreux points, les acteurs comme Takeshi Kitano, Shinji Takeda ou encore Tadanobu Asano sont convaincants mais pas extraordinaires etc…