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    Gimme Danger
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    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2022
    Jim Jarmusch réalise un très bon film documentaire très rock n'roll sur The Strooges et Iggy Pop bien rythmé.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2022
    C'est peut être une erreur de ma part mais quand je regarde des documentaires sur des artistes comme celui-ci, je viens avant tout pour en apprendre plus sur un artiste que je connais peu et pouvoir apprécier ses musiques. Seulement, Gimme Danger semble plus avoir été pensé pour des gens qui connaissent déjà un minimum Iggy Pop. Le récit de sa vie s'étale un peu dans tous les sens et fait référence à des événements très pointus. Pas facile donc de s'y retrouver pour quelqu'un comme moi même si en soi, Gimme Danger est loin d'être un mauvais documentaire mais personnellement il ne m'a pas parlé plus que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Excellente documentaire sur les stooges.
    Il n'y a rien à retirer. Le rythme est. Excellent. Que du bonheur
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2019
    On n'est guère été étonné que ce soit lui qui s'y colle .
    Jim Jarmush sans doute le plus rock 'n roll des cinéastes de son époque lui-même guitariste et chanteur a ses heures avait déjà en 1997 livré un formidable film documentaire sur Neil Young ("Year of the Horse ").
    C'est lui qui cette fois s'attaque a l'un des groupes fondateurs du rock moderne , un groupe dont le statut de Culte ne se discute plus depuis longtemps , un groupe que certains considèrent a l'égal du Velvet Underground (et a juste titre) comme l'un des plus influents de tout les temps.
    Ce formidable documentaire fait ici valeur de relique tant les images de ce groupe mythique sont rares et précieuses.
    Discret Jarmush laisse ici la part belle a Iggy et aux divers intervenants
    L'aventure chaotique ; démente et unique de ce groupe fondateur nous est ici racontée par la voix de son leader Iggy Pop , Icône septuagénaire en pleine forme filmé chez lui en mode décontracté qui en toute sérénité se livre avec pudeur et sans jamais intellectualiser le discours ni a en rajouter évoque l'histoire bouillonnante des Stooges .

    "Gimme Danger "(qui tire son titre d'une chanson de "Raw Power " troisième album du groupe) est un film-documentaire passionnant de bout en bout qui alterne documents d'époque et interviews de tout ceux et celles qui ont participé a l'aventure ou qui ont gravités autour de la sphère brûlante de ce groupe longtemps maudit avant que d'être culte.

    En 2017 lors de la parution de 'Gimme Danger " il ne restait qu'un seul Stooges originel vivant a savoir Iggy
    Les redoutables frères Asheton ont cassés leur pipe ( Ron en 2009 , Scott en 2014) Dave Alexander bassiste génial et dingue est décédé depuis 1975 ( a 27 ans)
    Iggy , lucide et conscient de la place occupée par son groupe dans l'histoire ne fait cependant pas dans la nostalgie , ni dans le méa-culpa
    Assumant tous leurs excès et tout leurs travers ,sans regrets ni amertume jamais moralisateur ni donneur de leçons il n’exprime ni nostalgie ni amertume.
    Qu'il évoque ses frères d'armes "Stooges "originels ou "Stooges" de la deuxième (voir de la troisième) heure (Steve Mc Kay , James Williamson, Mike Watt ) ou qu'il parle de ceux qui ont croisés sa route (Nico , Warhol , Bowie , Lou Reed ) il le fait avec une ferveur et une passion non retenue.
    Il sait aussi avec recul évoquer la réformation inattendue du groupe à l'occasion du festival " Coachella," et l'incroyable succès qui s'en suivit ..(tournées mondiales et intronisation au "Rock and Roll Hall of Fame" en 2010).

    Un beau documentaire riche en émotions pour tout fan de rock qui se respecte autour de ce groupe mythique qui sans chercher a le devenir se pose aujourd'hui comme totalement incontournable .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    "I feel alright! I feel alright!" qu'il beuglait, l'Iguane.

    Quand mon petit bulldog français exprime son bien-être, il se met sur le dos et se tortille sur le tapis du salon de façon tout à fait grotesque, comme un vers de terre, en émettant des grognements de plaisir tout aussi comiques. 50 ans plus tôt, James Osterberg alias Iggy Pop exprimait son bien être en concert de la même façon, s'allongeant sur la scène ou sur… la foule - c'est lui qui a inventé le surf crowd - en se trémoussant frénétiquement comme un clébard. Car même si il s'inspirait du singe, Iggy Pop, faciès de Droopy sous acide, était sur scène un jeune chien fou, se mettait à quatre pattes, portait un collier pour canidés et éructait "I wanna be your dog" à la tronche des fans pendant que les riffs agressifs de Ron Asheton venaient leur chiquer les mollets. On parle là bien sûr des Stooges, un des groupes les plus influents de l'histoire du rock, qui a gravé entre 1969 et 1973 trois galettes gavées d'une mixture abrasive, giclée de fuzz et de distorsion sur des notes blues, psychédéliques et free jazz, mixture qu'il versa sur le cadavre du Flower Power pour l'enterrer définitivement sous les fondations du punk rock.

    "Gimme danger" nous plonge donc dans l'histoire de ce groupe mythique, des origines - on remonte jusqu'à l'enfance d'Iggy qui jouait de sa batterie dans le living de la caravane familiale à Ann Arbor près de Detroit - à la re-formation dans les années 2000 et l'intronisation au Rock and Roll Hall of Fame en 2010, sans oublier un petit aperçu des innombrables groupes de punk et de rock alternatif dont la chair a été marquée au fer rouge par l'empreinte sonique et la puissance dévastatrice des titres du gang du Michigan. Ah pfffff….cette re-formation…bon désolé mais je vais profiter de cette chronique pour ouvrir une petite parenthèse d'auto-flagellation, les amis. Je sais, vous en avez sûrement rien à battre, mais je vous demande un minimum de compassion car j'ai besoin d'en parler. Je suis passé à côté. Oui, ça reste un de mes gros ratés rock (mon autre loupé impardonnable étant Prince). Le groupe avait splitté l'année de ma naissance, donc la première fois j'avais une excuse. Mais ne jamais être allé voir les Stooges quand ils se sont reformés, ça me donne envie de m'allonger nu sur un lit de tessons de bouteilles et de réfléchir quelques heures sur ma condition d'abruti. Bah ouais c'est trop tard maintenant, y aura plus d'occasions, les deux frangins Asheton nous ayant quitté en 2009 et 2014. J'ai l'air malin, tiens. Parenthèse désenchantée refermée.
    Ca ne m'empêche pas de vous causer de ce documentaire présenté à Cannes en 2016 enfin paru en blu-ray, objet que je vais classer sur mon étagère entre le "Raw power live" capté en 2010 par six fans et "Velvet Goldmine", dont on voit d'ailleurs un extrait vers la fin de "Gimme danger". La chose est signée par un dingue absolu des Stooges et pote d'Iggy Pop: Jim Jarmusch, qui avait présenté un autre film un tantinet plus contemplatif lors du même festival, l'excellent "Paterson". Réalisateur emblématique du cinéma indépendant américain et musicien - il a d'ailleurs casé dans ce doc un morceau de son groupe SQÜRL - son oeuvre filmique striée de culture rock a régulièrement frayé avec des artistes comme Neil Young ou Tom Waits (ce dernier avait notamment tourné dans un des sketchs de "Coffee and cigarettes" avec…Iggy Pop).

    "Je ne veux pas être glam, je ne veux pas être hip hop, je ne veux faire partie de rien. Je ne veux pas être une star de la télé, de la scène alternative, je ne veux pas être un punk, je veux juste être."

    Confession existentielle de l'Iguane dont le regard bleu nous transperce en plein coeur d'une sincérité bouleversante, avant que les photos des quatre membres historiques décédés ne s'affichent lors de l'épilogue.
    L'iguane… Toujours là. Tout comme ces vieux bougres de Keith Richards ou Steven Tyler, autres miraculés destroy aux trognes de grand-mères usées jusqu'à l'os. Le reptile décharné à la gueule burinée cerclée d'une crinière blonde est logiquement omniprésent dans cette rétrospective passionnante pour tout fan de rock et de sa mythologie. Pas de voix off ici, c'est Iggy de son organe rocailleux si caractéristique qui nous raconte l'histoire chronologiquement à travers différents entretiens, récit complété par les témoignages des autres membres du groupe dont le seul autre survivant historique est James Williamson (Mike Watt étant arrivé dans les années 2000), de leur manager Danny Fields et de la petite soeur Asheton, Kathy. Avec l'apport de quelques passages écrits assurant les transitions, on suit la trajectoire chaotique et déglinguée d'un groupe en marge, qui malgré les faibles ventes d'albums et les mauvaises critiques de l'époque, va réussir à s'extirper de la capitale américaine de l'industrie automobile pour laisser une immense trace de dérapage incontrôlé sur le goudron de la longue highway du rock, grâce notamment à deux rencontres essentielles. En premier lieu, MC5, l'autre groupe phare de la scène garage rock de Detroit grâce à qui ils ont signé leur premier contrat chez Elektra, bien qu'Iggy ait refusé de se politiser comme eux dans le contexte socio-culturel agité de la fin des 60's. Puis bien sûr David Bowie qui sort Iggy du caniveau de la loose, après que le groupe alors en lambeaux et ravagé par la dope se soit fait virer de sa maison de disque, et le fait venir à Londres avec James Williamson puis les frères Asheton rappelés à la rescousse par l'Iguane pour graver dans la légende "Raw power". Le documentaire fait malheureusement l'impasse sur l'histoire du mixage de l'album, d'abord réalisé par Iggy et rejeté par la maison de disque horrifiée, mixage repris par Bowie sous la menace de CBS et qui divisera pendant des années les critiques et le public (Iggy rééditera le disque en 1998 avec son propre mix avant de réhabiliter le mix original de Bowie en 2010 dans une ultime réédition). Dommage car on aurait aimé en savoir un peu plus sur les circonstances de cette production controversée mais la seule allusion est émise par Williamson soufflant qu'on entendait pas assez la basse. En effet…A propos de la basse, rappelons qu'elle est jouée sur ce disque par Ron Asheton, alors contraint de laisser sa place à la guitare à Williamson, épisode douloureux qui aurait également mérité d'être développé dans ce portrait peut-être un peu trop respectueux de son sujet.

    Les vidéos d'archives sont évidemment indispensables pour se rendre compte de la fureur et la primitivité scénique du groupe, notamment cette image icônique d'un Iggy possédé debout sur la foule, se tartinant le torse avec un pot de beurre de cacahuètes. Outre les nombreuses photos inédites du groupe et les affiches de concert, Jarmusch insère de vieilles images assez drôles de shows TV, de sketches des Three Stooges, d'infos et de spots de pub pour illustrer les propos des différents protagonistes et atténuer le côté plan-plan des nombreux témoignages qui se succèdent. Sa meilleure idée: ces petits dessins animés qui mettent en scène les anecdotes racontées par l'Iguane, notamment celui dans lequel on le voit se rendre dans un lavomatique pour faire sécher un énorme plant de marijuana et celui dans lequel il se pointe à Detroit avec les frères Asheton pour demander aux MC5 de faire leur première partie, les trois complices se retrouvant à se peler les miches à l'extérieur d'un local de répète pour écouter devant l'épaisse porte le groupe balancer son fameux "Kick out the jams". "C'était simple et whaouh…tellement puissant. Si on avait un peu de ça!" se dit alors Iggy. Ca donnera "1969", "I wanna be your dog", "No fun", "Real cool time", "Not right", "Down on the street", "Loose", "TV eye", "Dirt", "1970", "Search and destroy", "Raw power","Penetration", "Gimme danger"…
    Ce rockumentaire en forme d'hommage nous rappelle l'évidence: ils avaient un peu de ça. Et même un peu plus.

    "I feel alright!"

    Figurez-vous que c'est ce que j'ai cru comprendre quand mon bulldog français a émis un grognement de satisfaction pendant le générique de fin. Ah au fait, je vous ai pas dit: il s'appelle Iggy.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Alors oui, quand on adore les Stooges, on ne peut qu'aimer un documentaire sur ce groupe vu par Jarmush.
    un bémol quand même, l'absence totale d'esprit critique: avant de donner des leçons d'amitié, Iggy a quand même laissé tomber ses potes - qui ne l'étaient visiblement plus- pendant plus de 20 ans.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 811 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2017
    "Gimme Danger" est un documentaire musical sur Les Stooges illustré par une interview d'Iggy Pop avec des images de concerts. C'est très instructif même si l'on a pas la fibre rock'n'roll mais c'est surtout un hymne à l'amitié de ce groupe mythique. Dommage pour les non-initiés qui peuvent se perdre dans des considérations techniques et musicales pointues mais qui va ravir les fans.
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2017
    Que l’on soit fan ou pas d’Iggy Pop et des Stooges, on peut apprécier Gimme danger, réalisé par Jim Jarmusch. En effet, même si ce groupe nous est peu connu, il est intéressant de découvrir l’univers dans lequel il a évolué et les excentricités dont il était capable, essentiellement à cause d’énormes abus de stupéfiants. Le tout se découvre à travers des images d’archives et des interviews, en majorité d’Iggy Pop. Les anecdotes racontées, incroyables de nos jours, permettent ainsi de réaliser la folie dont ce groupe était capable et peuvent plaire aux inconditionnels comme aux néophytes. Gimme danger est donc un documentaire plaisant à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Bon documentaire sur l'histoire des Stooges et de leur formation. On se laisse emporter par le récit d'Iggy Pop, ses anecdotes et ses mimiques qui nous font bien souvent rire. Le récit est construit sans langues de bois et dans le respect de chaque membre du groupe, les périodes sombres sont évoqués sans tombés dans les ragots et le sensationnalisme.
    Toutefois il est regrettable d'évoquer la collaboration avec David Bowie sans l’approfondir, on aurait sans douter apprécié avoir plus d'éléments sur la collaboration entre Iggy Pop et David Bowie qui marque un tournant dans la carrière de ces deux artistes majeurs.
    Intéressant pour les personnes qui veulent découvrir ou redécouvrir les Stooges.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2017
    J'ai préféré voir du même auteur Paterson... Ce film est en réalité un documentaire, plutôt bon, mais essentiellement un recueil de films d'époque, plus apparemment quelques films privés, articulés autour d'une interview du maître (toujours étonnant). Mais il se limite à la période des Stooges, les premiers temps et leur re-formation. Rien sur la période berlinoise, comme si elle était gommée, on n'en parler même pas alors que Lou Reed et David Bowie apparaissent. Ces dix années de collaboration avec Bowie, qui l'a sauvé un temps du gouffre, sont donc totalement passée en silence. Très étonnant, alors qu'elle a été riche et a permis à Iggy Pop de dépasser son personnage initial. On retiendra la jeunesse (façon de dire) de ce septuagénaire sautillant, et la rectitude permanente de son autonomie artistique (pour le reste, il expose très lucidement ses errements). A réserver aux inconditionnels.
    Ladyoscar L.
    Ladyoscar L.

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2017
    Un film décevant. J'imaginais que la rencontre des univers des Stooges, d'Iggy Pop et de Jarmush pouvait créer une œuvre avec des partis pris forts... A la place, j'ai eu l'impression de regarder un doc plat, sans point de vue, tout juste bon à faire remuer la tête des spectateurs-fans durant les séquences musicales.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2017
    The Stooges est sans conteste l'un des groupes les plus importants de la planète rock et son leader une icône de la contre-culture américaine, quel joie d'ailleurs de le voir aussi en forme et affuté depuis toutes ces années (de décadence), le seul rockeur pouvant encore se permettre le torse dénudé sans être ridicule.
    Le documentaire est classique, alternant interviews de nos jours, images d'archives et anecdotes savoureuses. La musique est évidemment bonne mais la forme du film est bien trop sage pour en faire quelque chose de mémorable, j'en attendais plus de quelqu'un comme Jarmush
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2017
    GIMME DANGER est plus un téléfilm de niche (wouaf ;-) qu'un doc marquant, malgré l'intérêt des anecdotes égrainées. Pour éviter le documentaire plan-plan, Jim Jarmush se sent forcé de multiplier visuels et illustrations d'une manière concordante mais ni très pertinente ni forcément heureuse. Faut-il absolument caser tous ces inserts vidéo représentant ce qu'on est en train d'exprimer (même par métaphore?); on frise le ridicule. Quoiqu'il en soit, on est emporté par le flot de paroles d'Iggy Pop sur son trône doré, et on dirait que ça n'arrête pas! Résultat, tout est découpé, broyé, trituré, répété... On n'a pas le plaisir d'écouter ne serait-ce qu'une seule chanson (presque) en entier. On se noie dans les extraits de riffs de guitare et on nous inflige de brefs instants de concert complètement morcelés. L'expérience avec David Bowie est bien sûr évoquée mais on reste sur notre faim. La frustration continue puisqu'on saute des années 1970 à 2003 (le «revival» des Stooges), dans le genre il ne s'est pas passé grand chose entre les deux époques, à part tel qui a vivoté, tel qui a changé de métier... On balance des noms, un récit rapide des rencontres, des collaborations; plus tard vient la mort de tel et tel, sans commentaire. Ptits cons, je vous enterrerai tous, dixit en quelque sorte l'iguane, un temps méprisé. Voilà une vie d'artiste dépecée d'une manière trop amicale: pas de recul, pas de distance, un aspect téléfilm moyen de gamme. Jim laisse la parole aux survivants et capte les beaux yeux bleus d'Iggy qui raconte... mais de manière académique, sans la prétention d'en faire un documentaire particulièrement beau ni inspiré. Ça reste classique, avec de chouettes images d'archives mais sans plus. Le film vaut surtout pour une plongée dans l'esprit rock et sympa d'Iggy Pop, aussi incorrigible qu'incorruptible et toujours zen.
    lionelb30
    lionelb30

    434 abonnés 2 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2017
    Pas passionnant pour ces précurseurs du punk rock. Certes on apprend pas mal de chose sur leur groupe mais la realisation et enervante et les images pas toujours tres interressante.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2017
    "Gimme danger" est un documentaire réalisé par Jim Jarmusch sur l'histoire mouvementée du groupe de Détroit, les Stooges et de leur leader Iggy Pop. Le film suit un déroulement chronologique assez détaillé et raconte la turbulente histoire depuis le milieu des années 60 de 4 gars du Michigan qui décident de monter un groupe de rock. Le film donne également la parole aux producteurs, musiciens occasionnels et situe les Stooges dans le panorama des groupes de l'époque (MC5, The Velvet Underground...).

    Le film "fourmille" de vieilles images et d'anecdotes qui raviront les fans du groupe (James Williamson, excellent guitariste et 5ème musicien du groupe a suivi des études d'électronique et a travaillé 25 ans dans ce domaine après le split du groupe en 1974) . Les images d'archives montrant un Iggy pop borderline et agressif sont un vrai régal. Les sessions d'enregistrement des albums et le rôle des musiciens est également intelligemment abordé dans le film.

    Ce qui est intéressant c'est de mesurer le coté posthume de leur succès....leurs albums n'ont à l'époque pas rencontré un franc succès, leur musique a explosé avec le mouvement punk à partir de 1977, Iggy ayant été considéré comme l'icône de ce même mouvement punk.
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