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Stephen S
17 abonnés
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5,0
Publiée le 6 février 2017
Dans les année 60 apparaît un groupe recevant l'énergie du chaos primordiale. Là ou nait la vie dans la soupe primordiale. Les stooges nous offre ce chaos primordiale d'ou al renaissance du rock devient possible. Jim Jarmusch sait nous livrer la figure de ce Chaman de la musique ! La plus grande expérience musicale de ce chaman, une presse dans les usines Ford et pas les demoiselles de Rochefort !
L'on savait que Jarmusch sortirait à la suite deux œuvres présentes à Cannes "Paterson" et ce "Gimme Danger". Il s'agit cette fois d'un documentaire. Et pourtant, le genre même de documentaire ne répond pas à cette œuvre hybride et poétique. En cela, la patte de Jarmusch est totalement reconnaissable : des répétitions de la chute du corps d'Iggy Pop dans son public, une balade onirique et sombre dans la tête malade et désinvolte de l'artiste, et surtout un joli plaidoyer sur le dandysme. Car Iggy Pop est l'instar de Jarmusch lui-même un dandy des temps modernes. Seul problème, il faut être sensible à ce rock alternatif et baroque pour aimer totalement le film. Et c'est sans doute là la complexité du film. La musique est omniprésente, sinon assommante avec ses guitares électriques, ses batteries sourdes et ses voix déraillées. Du coup, il est difficile de rentrer dans cette œuvre si le spectateur est dépourvu de références minimum en matière de rock. Mais on y croise, non sans jubilation, d'autres dandys célèbres, à commencer par David Bowie, lumineux, éclatant et déroutant. Plus que d'Iggy Pop, le film raconte le destin du groupe des Stooges qui semble-t-il a eu une influence considérable sur le rock contemporain. On est prêt à la croire. "Gimme Danger" n'a évidemment pas la douceur et la tendresse de "Paterson", mais en tous les cas, il en a gardé la poésie.
Un rockumentaire qui met les larmes aux yeux, sur un groupe qui s'est dissout en 1973 et reformé en 2003. Assez classique dans la forme il est touchant par les témoignages et les personnalités des héros de l'aventure. De la bonne musique, de l'humour, des histoires de drogue et d'amitié et des personnages hors du commun.
Au sujet de ce long-métrage, Jarmusch parle d'un essai plutôt que d'un docu et c'est en effet l'évocation d'un groupe de rock'n'roll essentiel par un véritable fan. Très bien articulé, passionnant si l'on s'intéresse à cette musique, "Gimme Danger" vaut par les images d'archives du combo, pas si nombreuses, et les interviews disponibles des différents membres, avec - en fil rouge - les commentaires toujours captivants de l'unique Iggy Pop. Adorateur des 3 albums enregistrés par les Stooges, j'ai passé un excellent moment en leur compagnie, grâce notamment au montage proposé par le cinéaste, qui, selon moi, avait moins bien réussi son "Year of the horse", consacré à Neil Young voici 20 ans.
Bon documentaire musical que ce Gimme Danger qui a l’originalité de commencer par la dissolution du groupe pour remonter ensuite à la source. La plupart des entretiens se déroulent avec Iggy Pop, star plutôt modeste et sympathique qui ne se prend vraiment pas la tête et qui ne dissimule rien des failles du groupe (leur amateurisme revendiqué, les usages de drogues etc…). Si certains entretiens peuvent parfois paraître emphatiques (les Stooges serait le plus grand groupe de rock du monde, ben voyons), la plupart sont honnêtes et évoquent par contre avec justesse l’énorme influence qu’a eu le groupe a posteriori, notamment sur la scène punk et garage rock. On apprécie énormément également le côté intransigeant d’un groupe qui ne s’est jamais vendu aux maisons de disques et qui ont refusé les compromissions, tout comme Iggy Pop pendant une grande partie de sa carrière (malgré un ou deux écarts). Jim Jarmusch filme tout ceci avec talent et ajoute une bonne dose d’humour, ce qui nous permet de rire de bon cœur à plusieurs reprises tant les anecdotes sont croustillantes. En gros, que vous soyez fans purs et durs ou de simples amateurs des Stooges (comme moi), le documentaire vaut le coup d’œil pour se replonger dans une époque vraiment très rock n’roll.
Gimme Danger retrace l'histoire d'un immense groupe, les Stooges, qui a marqué durablement l'histoire du rock. Le fait qu'il soit de surcroît réalisé par un auteur comme Jim Jarmusch rend ce film d'autant plus puissant et intriguant. Mélangeant plusieurs régimes d'images (interviews, archives, mais aussi séquences d'animation !) en son creuset, le film a un regard à la fois franc, original, passionné et passionnant sur ce groupe mythique et son parcours pour le moins surprenant. A voir absolument !
J'ai adoré !!!!! J'ai été totalement emporté par l'énergie de Iggy Pop, les chansons cultes des Stooges et l'intelligence de la mise en scène de Jarmusch Je n'ai qu'une envie: le revoir !!! Mes enfants qui ne connaissaient pas les Stooges ont adoré, une révélation pour eux
Un pur moment de joie !! Le documentaire de Jarmusch sur les Stooges est bourré d'énergie, d'anecdotes hilarantes, de chansons extraordinaires. Porté par le charisme irrésistible d'Iggy Pop et la mise en scène parfaite de Jarmusch GIMME DANGER est un grand film !!!!!!!!
C’est un film passionnant de passionné. Entre les images d’archive et les entretiens avec Iggy Pop, ainsi que ceux avec les membres du groupe, Gimme Danger demeure une plongée foisonnante dans l’univers rock. Il est toujours plaisant de revenir à cette période sans foi, ni loi, surtout à notre époque où le conservatisme est de retour et le politiquement correct est de mise… Pour cela il n’y a rien de mieux que de voir Iggy Pop imiter le babouin afin d’électriser les foules.
Les Stooges sont le plus grand groupe de rock de tous les temps, et l'hommage de Jarmusch est à la hauteur de ce mythe Mélangeant interviews, archives mais aussi dessin animé, le film rend un hommage à des hommes libres, dingues, créatifs et surtout tellement humains ,généreux et humbles Merci Iggy Pop de faire revivre le groupe avec un respect absolu de ses compagnons disparu ,avalés par le rock and roll
Iggy Pop est considéré comme un des artistes rock les plus influents. Le grand Jim Jarmusch a souhaité dresser son portrait au travers de ce documentaire très rock’n’roll, Gimme Danger. Au travers d’une interview d’Iggy aujourd’hui et d’images d’archives, le cinéaste nous présente sa carrière avant les Stooges. On découvre Les Iguanas, les Prime Movers Blues Band et les Dirty Shames où le chanteur était le batteur. Puis c’est derrière le micro, plutôt que derrière les fesses de ses comparses qu’il constituera le groupe le plus critiqué à l’époque, Les Stooges. Considéré comme un groupe débile, il est vrai que la bande faisait n’importe quoi, ce qui leur valu de nombreux projectiles au visage. Mais le groupe bercé dans la drogue s’est vite imposé avec des morceaux mythiques aux rythmes décadents. Toujours torse nu, Iggy Pop a marqué sa génération et ce film lui est dédié, mais également aux autres membres dont beaucoup ont disparus aujourd’hui. Jim Jarmusch illustre les propos de la star par des scènes de films, d’extraits télé ou dessins psychédéliques sans rapport direct avec le groupe et insuffle par conséquent à son documentaire, une identité originale. Bien entendu, le documentaire s’adresse aux fans des Stooges ou aux amateurs du genre. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un excellent documentaire retraçant bien la carrière des Stooges, l'un des plus grands groupes de rock de tous les temps, avec une belle bande originale. Mais pas la note maximale car il manquait quelque chose pour faire un documentaire vraiment original et un chef d'oeuvre. A voir tout de même.
Pour clore notre séjour Cannois, Jim Jarmusch a eu la bonne idée de ramener son pote Iggy Pop dans le Grand Théâtre Lumière. Au son des guitares électriques survoltées, Jarmusch propose un documentaire, certes assez transparent, mais dans lequel on retrouve la passion du cinéaste pour la ville de Detroit et la musique rock à travers un patchwork rusé, des images animées loufoques et un sens du découpage/montage à enseigner dans toutes les écoles de cinéma !