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Un visiteur
3,0
Publiée le 19 mars 2018
Polard bien ficelé, même si le film manque de simplicité, j'ai eu l'impression en fin de compte que l'on tournait autour du pot sans réellement avancer, et le dénouement final se fait spoiler: après la mort de Ruth Anglada . A ce moment-là, tous les indices, ou tout du moins, le sergent Bevilaquaspoiler: trouve le meurtrier de Ruth et tout s’enchaîne, le meurtrier du jeune garçon Gigolo. Très rapidement, dans les 20 minutes qui suivent tout est résolu. Alors malgré que l'on comprenne pourquoi l'affaire à piétiner la première fois. Il n'en demeure pas moins, que c'est tiré par les cheveux. Même si ça paraît un bon film. Le scénariste a du se choper une méningite pour écrire l'histoire.
une enquête où les situations sont fades, les rebondissements absurdes, sur un rythme linéaire et sous anesthésie! jamais ce drame ne prend son envol, ne passionne et n'arrive à convaincre. et les acteurs, sans charisme n'ont pas l'air d'y croire... une mauvaise fiction de télévision dans un joli cadre!
Ce premier film d'Andrès M.Koppel n'a pas eu l'occasion de défendre ses chances en salles car directement sorti en vidéo. C'est dans le genre thriller que depuis une petite décennie la péninsule ibérique délivre le meilleur d'une production cinématographique encore limitée mais souvent innovante. Après les Alejandro Amenabar, Jaume Balaguero, Antonio Bayona qui ont redonné ses lettres de noblesse au film fantastique et horrifique européen dans la première décennie de ce siècle, ce sont Paulo Oriol, Rodrigo Sorogoyen, Enrique Urbizu et Albert Rodriguez qui après avoir digéré tous les canons du thriller mis en place depuis les années 80, proposent des films âpres et rugueux où le contexte historique fait bon ménage avec l'inévitable corruption politique et policière qui l'accompagne. Andrès M. Koppel qui a fait ses premières armes dans le court métrage s'inscrit résolument dans ce mouvement. Adaptant un roman de Lorenzo Silva ("La niebla y la doncella" paru en 2002) inscrit dans la suite de romans relatant les enquêtes de l'inspecteur Bevilacqua, il nous transporte aux îles Canaries qu'il connait bien pour y avoir passé une partie de son enfance. L'île de La Gomera, une des plus petites des sept que compte l'archipel, a la particularité d'être une des moins peuplées en raison de sa nature volcanique quelque peu hostile qui fait dire à Andrès Koppel que sa topographie et la fréquence des brumes qui la saisissent brutalement lui font penser à l'Islande. Le meurtre d'un jeune homme qui avait mis un temps sur le grill un politique local ensuite mis hors de cause est resté irrésolu. Deux ans après les faits, Madrid envoie sur l'île deux membres d'une unité spéciale dont l'inspecteur Bevilacqua (Quimm Gutierrez) pour tenter d'y voir plus clair. Ruth Anglada (Veronica Echegui), un agent de la garde civile locale de Tenerife est chargé de les guider sur l'île. A partir de ce canevas de départ classique, Koppel distille sans effet choc une ambiance poisseuse qu'il puise tout à la fois dans les rapports ambigus entre les personnages et dans la mise en valeur de paysages alternant humidité tropicale et rigueur nordique. L'enquête peut paraître un peu touffue mais très habilement, Andrès M. Koppel et Lorenzo Silva ont caché leur jeu pour ménager au spectateur un twist final qu'il n'aura pas obligatoirement vu venir. S'y ajoute pour pimenter le tout, une légère dose de sensualité grâce à la très "caliente" Véronica Echegui. Ce premier pas encourageant demande à coup sûr confirmation.
Cotonneux, filandreux (quand se voulant ambitieux côté écriture), besogneux (réalisation, montage...), chichiteux (voir les deux rubriques précédentes, entre parenthèses)...... brumeux, pour résumer. Et extrêmement ennuyeux. "La jeune Fille et la brume", privé de sortie en salles pour la France ? Hautement justifié ! Car R.A.S (rien à sauver)
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1,0
Publiée le 4 juillet 2020
Je n'entrerai pas dans les détails de l'intrigue (ou de la comédie ?). Je dirais simplement mon opinion de spectateur moyen. Je m'attendais à un thriller avec plus de courage et d'action mais c'est juste un film ennuyeux. Qui tourne au ralenti qui ne monte jamais à son paroxysme et dont vous ne vous souciez tout simplement d'aucun des personnages. Je l'ai regardé parce que je découvre souvent des perles parmi les drames policiers espagnols, mais La Jeune fille et la brume n'en valait pas la peine...
La mise ne bouche est intéressante, l'intrigue tient en haleine (heureusement), un rythme lent mais ne correspond pas à l'ambiance, des acteurs tous en retenus. On reste sur sa faim aussi bien au sens propre qu'au sens figuré ! 2/5 !!! (pas plus)
J’ai découvert des petites pépites dans les thrillers espagnols donc je me suis laissé tenter. Je n’aurai pas du. Nul sans rythme. Des personnages secondaires sans reliefs (la caporal de Madrid, les autres agents de la Guardia civil). Je préfère oublier le rebondissement final où tout s’écroule dans une invraisemblance qui n’a d’égale que le piètre jeu d’acteur du lieutenant peu convaincant
D'excellents comédiens et une mise en scène efficace parviennent à donner de la vie de l'intérêt à ce thriller particulièrement mal ficelé. C'est donc le scénario qui cloche. D'autant que la psychologie du personnage principal n'est pas limpide. Le réalisateur devrait pouvoir faire mieux en s'associant à un scénariste plus inspiré.
Un film qui commence bien : tout est posé, l'ambiance, la brume, les personnages et puis patatras le scénario change de sens, devient improbable surtout avec le recul que l'on a : la policière que l'on connaît déjà et qui ne serait pas celle que l'on croit mais une autre... C'est invraisemblable. Quel gâchis !
Bonjour. Vu "par curisioté" et par hasard.Le film se laisse regarder sans déplaisir et ce d'autant plus qu'on ne s'attend vraiment pas à la chute. Alors le film rebondit et une fois le meurtrier connu, c'est le pourquoi de ce crime par cette personne qui lui redonne de l'intérêt. Les acteurs/trices sont bons/bonnes et s'en sortent bien dans leur rôle. Les décors naturels rajoutent à l'ambiance générale. À voir, sincèrement.
En général j adore les thrillers espagnols, mais déçu par celui-ci. Réalisation très plate, scénario compliqué pour un final attendu. Je n ai pas réussi à rentrer dans le film. N est pas Auriol Paulo qui veut !!!
C"est béta ...ça avait bien commencé , ça n'à pas duré ,,Longuet tristounet , laborieux autant que la fin est abracadabrante comme ci le sénar avait été écrit la veille et pour en finir avec cette histoire encombrante et si peu convaincante .Même les acteurs ont du mal à jouer et jouent mal .Jolie prises de vues destinées au syndicat d'initiative des Iles Canaries .
Un bon polar qui sort des sentiers battus, ne serait-ce que pour les décors de l'île des Canaries où a été tourné le film. Le twist final est inattendu. Mention spéciale à la superbe photographie. A conseiller aux amateurs de thrillers