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    Handia
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    5 critiques spectateurs

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    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2018
    Quel dommage que ce film ne soit pas distribué sur le territoire français autre qu'une petite enclave basque. S'il a eu 10 Goyas ce n'est pas par hasard, c'est parce que c'est un vrai bon film. Un scenario qui se tient, une très belle photo, une réalisation de qualité, des acteurs sobres. La question fondamentale pour les Basques, de la tradition versus l'adaptation au changement est bien sûr au coeur du film mais de façon intelligente, pas exagérément lourde. Belle réussite.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Aitor Arregi et Jon Garaño s'intéressent à Migel Joakin Eleizegi, plus connu sous le nom du géant d'Altzo, et retracent son parcours dans un récit qui mélange fiction et réalité. Au-delà de cette reconstruction d’un fait réel, "Handia" est avant tout un drame familial même s'il n'en a pas l'air sur le papier. Une histoire centrée sur deux frères que la guerre va séparer et pas que physiquement puisque Martin a d'autres ambitions que reprendre la ferme à son retour du front. Ce dernier va également être surpris de voir son frère Joaquin qui est devenu un géant. Une différence peut être une bénédiction ou une malédiction voire les deux. Si par moment le film peut être redondant notamment lors du tour du monde et des nombreuses exhibitions, il devient peu à peu un drame familial et psychologique assez fin et émouvant. Il faut vraiment être patient, car ce n'est que dans la dernière partie qu'on se rend compte de cette superbe histoire d'amour fraternel. L'ensemble aurait gagné à être un petit plus court, mais malgré tout, c'est un bon film qui est touchant, qui aborde des thèmes intéressants dans un contexte historique qui l'est tout autant même si ce n'est pas ce qui est le plus développé. Belle prestation également des deux acteurs qui sont très bons.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 février 2018
    Je n'ai pas aimé... Je me suis ennuyé devant ce film, la musique est pas terrible, le scénario non plus et est assez prévisible. Ayant vu The Greatest Showman avant ce film, j'ai eu un sentiment de déjà vu... En effet, la thématique de la différence est reprise et retraitée... Je donne ma note de 1.5/5 pour la performance des acteurs et pour la séquence de la guerre : seul moment que j'ai apprécié dans ce long métrage... Execrable...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2018
    Le film (dialogues en basque) débute au pays basque, en Guipúzcoa en 1836 lors de la 1ère guerre carliste [qui débuta lorsque le roi Ferdinand VII décida de transmettre sa couronne à sa fille ainée Isabelle, dérogeant à la loi salique, au détriment de son frère cadet, Charles de Bourbon ; ce dernier refusa de prêter serment auprès de sa nièce et se proclama roi sous le nom de Charles V (Carlos)]. A l’arrivée des carlistes (portant bérets rouges) dans leur ferme d’Altzo, deux frères sont séparés : Martín est enrôlé tandis que son frère cadet, Joaquín (18 ans), reste à la ferme et aide sa famille. spoiler: Après avoir été blessé au bras (entrainant sa paralysie), Martín rentre à la ferme au bout de 3 ans. Son frère Joaquín est devenu un géant (il mesure 2,24 m). Son handicap l’empêchant de travailler à la ferme et souhaitant émigrer aux Etats-Unis, Martín (qui parle aussi espagnol) décide de gagner de l’argent en exhibant son frère (qui ne parle que basque) à travers toute l’Europe : Bilbao, Madrid (auscultation par des médecins et rencontre de la Reine), Angleterre (rencontre d’un 2e géant, Saada à Stonehenge). C’est là que Joaquín rencontre Esther, femme de grande taille. Tandis que leur 3e frère, Isidore, part aux Etats-Unis, Martín se marie. A Paris, Joaquín, 29 ans, retrouve Esther mais leur 1ère nuit d’amour se passe mal (un médecin français avait pronostiqué que Joaquín risquait de souffrir d’impuissance). De retour au pays basque, les 2 frères sont rançonnés par des brigands (qui volent toutes les économies de Joaquín qu’il n’avait jamais déposé à la banque contrairement aux conseils de son frère). Ils rentrent dans leur village et Joaquín meurt de froid en 1861 à 43 ans.
    Un très beau film, tant pour l’histoire, émouvante, qui rappelle bien sûr, « Elephant man » (1981) de David Lynch (qui se déroule 20 ans plus tard dans l’Angleterre victorienne), avec les rapports de rivalité, de ressentiment entre les 2 frères, que pour la forme (photographie soignée, mettant en valeur la nature du pays basque et scènes de bataille filmées en plans courts et de façon nerveuse). Sans oublier qu’il traite aussi de la guerre (il y a eu 3 guerres carlistes entre 1833 et 1876), de la famille et de l’émigration (cf. importance de la diaspora basque). .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mars 2018
    La relation entre deux frères sert d'excuse pour dessiner un portrait très réaliste du Pays Basque, d'une partie de son histoire, avec une qualité technique (de toute l'équipe) jamais vue dans le cinéma en langue basque. Tous les détails sont tellement soignés, du scénario à la photographie ! Le fait de recevoir 10 goya (césars espagnols) n'est pas une coïncidence.
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