Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
6 critiques presse
Transfuge
par Damien Aubel
"Un avant-poste du progrès", qui adapte brillamment une nouvelle de Conrad, est un "Apocalypse Now" sous Prozac, où l’espace serait rétréci à la scène quasi théâtrale de la bâtisse qu’occupent les deux colons, avec quelques portions de jungle pour faire bonne mesure ; où il ne se passerait d’abord rien, sinon le progrès, insidieux, d’une dissolution morale et physique.
L'Obs
par François Forestier
Hugo Vieira da Silva ("Swans") privilégie une mise en scène posée, lente, qui souligne le pourrissoir tropical. Ce qui manque ? Le rythme.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Les Inrockuptibles
par Serge Kaganski
Bien que non exempte de lecture politique (inévitable vu le sujet), la vision de Vieira da Silva est essentiellement poétique, métaphysique et moraliste. Superbement écrit (la langue portugaise, décidément), merveilleusement minimaliste et trippant, à la fois désuet et moderne (…).
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Positif
par Bernard Génin
Aucun manichéisme : Noirs et Blancs sont tout aussi corrompus, les deux commerçants devenant négriers malgré eux. Certes, il faut une certaine patience pour accepter ce dépouillement et entrer dans cette lenteur toute beckettienne.
Télérama
par Samuel Douhaire
Le réalisateur a transposé la nouvelle de Joseph Conrad dans le contexte du colonialisme portugais. Au risque d'égarer le spectateur peu au fait de cette page d'histoire. Le choix de filmer la jungle comme un huis clos est, en revanche, séduisant.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Cahiers du Cinéma
par Louis Séguin
Passant d’une saynète à l’autre, moins par glissades qu’en pas chassés, Un avant-poste du progrès ne parvient pas vraiment à donner corps à sa folie ambiante.
Transfuge
"Un avant-poste du progrès", qui adapte brillamment une nouvelle de Conrad, est un "Apocalypse Now" sous Prozac, où l’espace serait rétréci à la scène quasi théâtrale de la bâtisse qu’occupent les deux colons, avec quelques portions de jungle pour faire bonne mesure ; où il ne se passerait d’abord rien, sinon le progrès, insidieux, d’une dissolution morale et physique.
L'Obs
Hugo Vieira da Silva ("Swans") privilégie une mise en scène posée, lente, qui souligne le pourrissoir tropical. Ce qui manque ? Le rythme.
Les Inrockuptibles
Bien que non exempte de lecture politique (inévitable vu le sujet), la vision de Vieira da Silva est essentiellement poétique, métaphysique et moraliste. Superbement écrit (la langue portugaise, décidément), merveilleusement minimaliste et trippant, à la fois désuet et moderne (…).
Positif
Aucun manichéisme : Noirs et Blancs sont tout aussi corrompus, les deux commerçants devenant négriers malgré eux. Certes, il faut une certaine patience pour accepter ce dépouillement et entrer dans cette lenteur toute beckettienne.
Télérama
Le réalisateur a transposé la nouvelle de Joseph Conrad dans le contexte du colonialisme portugais. Au risque d'égarer le spectateur peu au fait de cette page d'histoire. Le choix de filmer la jungle comme un huis clos est, en revanche, séduisant.
Cahiers du Cinéma
Passant d’une saynète à l’autre, moins par glissades qu’en pas chassés, Un avant-poste du progrès ne parvient pas vraiment à donner corps à sa folie ambiante.