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dagrey1
98 abonnés
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2,0
Publiée le 26 septembre 2016
Soy Nero a 19 ans, il a grandi aux États-Unis puis a été expulsé vers le Mexique. Étranger dans le pays de ses parents, il parvient à repasser la frontière. Il parvient enfin à retrouver son frère, Jesus, qui vit à dans le quartier de Beverly Hills à Los Angeles. Pour échapper à sa vie de misère, il s'engage dans l'armée américaine et se retrouve sur un check point dans un pays du moyen orient en guerre.
"Soy Nero" est une production internationale consacrée à la problématique de l'immigration des mexicains aux Etats Unis au travers de la "green card soldiers". Le film présente selon moi le gros défaut d'être exagèrement lent et descriptif, une conséquence à n'en pas douter de l'"auteurisation" du film. Transitant par Beverly Hills où il découvre que son frère Jesus est un homme à tout faire dans une somptueuse villa, il se fait engager dans l'armée américaine. Le long métrage filme donc "l'odyssée de Nero" qui se termine dans un pays du golfe en guerre (Irak?) où lui et ses partenaires tiennent un "check point" façon désert des tartares. Au delà de la menace qui rôde, on distingue beaucoup de tension entre les militaires. Le film m'a profondément ennuyé, ce qui est dommage car le sujet intéressant a été traité de façon tellement désincarné qu'il en perd tout intérêt. Au risque de caricaturer, je dirais que le film a les défauts de ses qualités, tellement réaliste qu'il en devient rébarbatif...
Rien à signaler coté casting sinon la présence de Rory Cochrane, seul acteur un peu réputé du long métrage, qui interprète le sergent Mc Loud.
après une première partie passionnante, le film s'enlise dans l'ennui dans la deuxième moitié (ou peut-être le dernier tiers), celle qui se déroule dans le désert; on passe d'un sujet fort, celui des personnes américaines qui sont expulsées alors qu'elles ont passé toute leur vie sur le sol du pays, à celui, sur-représenté au cinéma depuis 15 ans, des soldats qui travaillent dans le désert. cette grosse portion du film m'a sérieusement gonflé, et a pfffuuiiiiit!, fait s'envoler mon intérêt pour le personnage de Nero, pourtant fort. dommage.
Un film plein de bonnes intentions, mais qui n’en est pas moins raté, parce que bâti sur un scénario bancal. Nero Maldonado, d’origine mexicaine, vivait à Los Angeles, mais il a été expulsé au Mexique. Il revient clandestinement aux États-Unis, est harcelé par la police, retrouve son frère Jesus, qui est garagiste mais prétend être propriétaire de la luxueuse villa de Beverley Hills où il est simple chaufeur, ne passe qu’une nuit sur place mais doit partir quand le lendemain les véritables propriétaires reviennent de voyage. Sans autre perspective, Nero s’engage dans l’armée pour obtenir la nationalité des États-Unis, qui est accordée aux engagés au bout de deux ans, et il est envoyé au Moyen-Orient, chargé de surveiller un point de passage. Mais son poste est attaqué, tout le monde est tué sauf lui et deux autres soldats, et les voilà errant dans le désert, ne sachant où se trouve leur unité d’origine.
Puis Nero, qui s’est séparé de ses deux camarades, tombe sur une patrouille, qui le traite aussi mal que les policiers de Los Angeles. Et le dernier plan, inexplicable, le montre à nouveau errant, seul dans le désert
Le carton de fin rend hommage aux soldats d’origine étrangère qui se sont engagés dans l’armée des États-Unis et ont été bien mal récompensés par ce peuple qui se vante sans cesse de vivre dans un « pays d’immigration ».
Le film souffre de sa construction, de sa première partie trop longue et de la seconde embarrassée de scènes inutiles, comme cette discussion superflue sur les rappeurs. De même que ce dénouement qui n’en est pas un et dont on ignore comment il arrive et où il va.
Un film dont le titre peut être un jeu de mot Ispoiler: l est constitué de trois parties en gros, inégales car on va des déserts du Mexique (pas mal), aux riches demeures de Beverly Hills, (plutôt ennuyeux) jusqu'à un désert qui me semble être en Irak (le temps fort du film).....
Evidemment il y a une critique du système américain qui envoie ses "néros" faire la guerre, une sorte de morale sur la guerre avec quelques temps forts spoiler: notamment au check point au bout d'une route déserte....
Contrastes marquants aussi entre les trois parties......Technique irréprochable, les acteurs ne sont pas connus, mais ils sont parfaitement intégrés à ce film qui peut marquer par sa sobriété scénaristique et l’efficience de son message.....Très conseillé.......
J'ai été très déçue par ce film qui avait une bonne critique. Mais quel ennui. Quelle lenteur. On ne comprend pas où le réalisateur veut nous emmener. Ce sont des scènes qui défilent sans vraiment de fil conducteur. Pas d'intrigue pas de jeu d'acteur???
Une première partie intéressante, mais dès qu'on se retrouve dans le désert, au milieu des soldats, cela devient un peu n'importe quoi et on s'ennuie. Dommage, car ce ce sujet des greencard soldiers nous est peu connu et, à ma connaissance, n'avait jamais été traité au cinéma.
Dans Soy Nero, le réalisateur iranien Rafi Pitts raconte l'histoire des "green card soldiers", immigrés illégaux qui s'engagent dans l'armée américaine pour obtenir la nationalité américaine après deux ans de service.
Il suit donc les traces de Nero, jeune mexicain ayant grandi à Los Angeles avant d'être expulsé, qui tente de rentrer à nouveau aux USA pour s'engager.
L'odyssée de Nero est filmée en plusieurs actes, durant lesquels il traverse la frontière, puis une partie des Etats-Unis, avant de se retrouver quelque part au Moyen-Orient. Nero fait d'étranges rencontres, dont un vieli américain qui semble avoir enlevé sa petite fille, qui s'avèrent toutes un peu bizarres, ou malsaines.
Sorte de Candide moderne qui observe avec étonnement le comportement de ses semblables, il progresse dans des plans magnifiquement mis en scène, tendu placidement vers son but : devenir américain.
Rafi Pitts est ici épaulé par le grand scénariste roumain Razvan Radulescu (qui travaille habituellement avec Muntean et Mungiu), et le film gagne dans cette collaboration une coloration étrange et souvent séduisante, à l'image de cette scène curieuse dans le champ d'éoliennes.
Sans être renversant, Soy Nero est très intéressant, d'une beauté parfois frappante. Il peine toutefois à générer de l'émotion, préférant s'adresser au cerveau qu'au coeur. On pourra regretter certains de ses choix conceptuel, à l'image de ce dernier plan, dont l'interprétation est inutilement laissée à la libre interprétation du spectateur.
L'histoire commence par la fable de l'éléphant et de la fourmi que j'ai trouvée très pertinente.
Nero est un jeune mexicain qui a grandi a Los Angeles, puis se trouve expulsé des USA. Il parvient à regagner les Etats-Unis et est bien déterminé à obtenir la nationalité américaine. Il projette de s'engager dans l'armée -chose possible pour les étrangers depuis 2001. Après une visite chez son frère à LA, il va combattre quelque part au Moyen-Orient.
Le film est construit en 4 chapitres séparés par des ellipses : l'expulsion des USA, le retour aux USA, le séjour chez le frère, la guerre au Moyen-Orient. La photographie et les cadrages sont magnifiques voire sublimes, surtout pour ce qui se passe en extérieur ou dans les grands espaces. A retenir certaines images très saisissantes de la frontière américano-mexicaine, dont la traversée de la zone frontière sous les feux d'artifice du 3 décembre. La scène des moulins à vent m'a elle aussi scotchée.
Les 3 premiers chapitres montrent concrètement le voyage de Nero et les rencontres qu'il fait en chemin. Le dernier chapitre sur la guerre est lui plus abstrait et semble se passer dans un genre de no man's land, contre un ennemi mal identifié, sans but précis, si ce n'est contrôler une autre frontière.
Nero est un personnage un peu lunaire, rêveur et déterminé, qui poursuit un seul but : obtenir la nationalité américaine. Quitte à se battre dans un no man's land, au coeur d'un conflit qui ne fait pas vraiment sens pour un jeune mexicain.
Cette quête rend le personnage touchant, et cette histoire finalement plutôt cruelle.
Le récit d'une fable où le sort d'un éléphant, l'hélicoptère ici, peut vous prendre toute une vie. Malgré quelques maladresses, le film tient ses promesses : décrire l'Amérique des migrants. A voir.
Pas forcément convaincu par le précédent film du réalisateur, celui-ci est plus abouti même s'il n'est pas exempt de défauts. Le thème, pas forcément connu, du dream act est très intéressant et le jeune Nero illustre parfaitement cette dualité entre cette intégration forcée par le biais de l'armée (pas vraiment d'autre choix légal) et le fait de toujours être considéré comme un étranger. Cette partie est réussie avec les différentes rencontres faites par Nero et les scènes au sein de l'armée. Le reste est un peu plus brouillon et on ne comprend pas toujours où veut nous amener le réalisateur. Son covoiturage avec un père et sa fille, par exemple est très long et n'apporte quasiment rien à l'histoire. La naïveté de Nero quand il retrouve son frère à Beverly Hills est incompréhensible et cette scène est allongée à l'extrême pour rien. Donc bilan mitigé.
Nero a grandi à Los Angeles. Il en a été expulsé vers le Mexique. Après plusieurs tentatives infructueuses, il parvient à revenir en Californie avec une idée en tête : servir dans les rangs de l’armée pour obtenir, à l’issue de son engagement, la citoyenneté américaine.
Comme l’annonce la phrase qui surplombe l’affiche du film, « Soy Nero » se veut « une fable qui synthétise toute la géopolitique du monde ». Ce film voudrait évoquer en un seul geste à la fois le drame de l’immigration chicano aux États-Unis et l’hybris de l’interventionnisme militaire américain. Projet ambitieux ! Projet stimulant sur le papier d’un réalisateur anglo-iranien résidant en France dont l’œuvre interroge la notion d’identité et de frontière.
La déception est d’autant plus grande que les espérances étaient élevées. Faute de moyens, « Soy Nero » colle à son héros qu’on accompagne en de longs plans séquence. On le suit d’abord dans ses tentatives de franchissement du mur qui sépare les Etats-Unis du Mexique. Le deuxième tiers du film le retrouve sans transition à Beverley Hills, dans une luxueuse villa dont son frère fait mine d’être le propriétaire alors qu’il n’en est que l’homme à tout faire. La rupture est plus radicale encore avec la dernière partie du film. Nero – qui a dû changer d’identité entretemps – patrouille un check point sous l’uniforme américain. Les choses, comme on l’escomptait, tournent mal.
Sans doute Rafi Pitts a-t-il trop voulu brasser. Son film en contient deux voire trois. Mais, défaut plus rédhibitoire encore, il le fait sous une forme languissante, éthérée, qui distille l’ennui plus qu’il ne suscite l’intérêt.
Le droit du sol est au centre de ce récit assez bizarre. Il nous conduit avec le héros, un mexicain ayant surtout vécu en Amérique, dans les circonvolutions d’un pays qui accueille des immigrés dans son armée, afin de leur procurer l’identité américaine à leur sortie. Pour développer son propos, le réalisateur illustre la vie première du jeune soldat à travers les arcanes mirifiques de Los Angeles où vit son frère qui l’incite vivement à suivre son exemple. Mais Nero fidèle à son engagement patriotique va s’engager et connaître les affres de la guerre. Sans tapage, mais sur un montage tout aussi particulier, le cinéaste filme cette aventure comme le temps qui passe, avec une logique qui peut échapper au spectateur coutumier d’un cinéma élaboré selon les règles de l’art. Mais Rafi Pitts réussit néanmoins à nous mener jusqu’au bout de son récit que Johnny Ortiz, le rôle-titre revendique avec lui aussi un aplomb très naturel. Pour en savoir plus
Je ne comprends pas comment on peut encenser ce film, le début est à peu près intéressant quoique trop long (la scène du début où Nero est pris en stop par un automobiliste américain et sa fille n'en finit pas) et on de dit que l'histoire va peut-être décoller, mais une fois que Nero est engagé dans l'armée, là on s'ennuie ferme. Soldats, uniformes, armes, si on n'aime pas les films de guerre, il vaut mieux passer son chemin !
Œuvre originale et de qualité, belle photo, un certain humour désabusé, traitant de soldats étrangers combattant pour les US afin d’en acquérir la nationalité