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Shawn777
592 abonnés
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4,5
Publiée le 27 octobre 2017
Ce film français (c'est important de le préciser pour le coup) réalisé par Julia Ducournau et sorti en 2017 est vraiment excellent. J'avais pourtant quelques doutes car même si la critique générale est très bonne, lorsque l'on regarde de plus près, il y a des hauts et des bas et pourtant j'ai vraiment adoré. C'est donc l'histoire de Justine qui rentre dans la même école de véto que sa sœur et pour son bizutage, elle est obligée de manger de la viande crue et si elle est dégoutée au départ, cela devient vite un besoin. Le scénario est donc très original de part tout d'abord son synopsis mais également dans sa trame générale qui se révèle assez surprenante du début à la fin. Effectivement, j'ai trouvé le scénario très bien écrit avec pas mal de métaphores sociales, cela n'engageant que mon avis bien-sûr. Classé aussi bien dans l'horreur, le drame ou la comédie, le film ne rentre dans rien de ces trois genres car c'est un film de genre mais certainement pas de comédie en tout cas. Il y a eu une grosse polémique tout autour du côté gore du film soit-disant omniprésent alors qu'il y a juste quelques scènes montrant un peu d'hémoglobine et encore très regardables. Je dirais que c'est plutôt l'atmosphère et les scènes crues (c'est le cas de le dire) qui peuvent "choquer" et surtout déstabiliser le spectateur car le rendu est très bon et très réaliste. Le film est donc bien-sûr à prendre au premier degré et il ne tombe en aucuns cas et à aucuns moments dans le ridicule car il n'est absolument pas surfait et ne tombe pas dans l'exagération non plus. Si le scénario est très bon, tout comme les personnages très bien écrits d'ailleurs, il y a également la mise en scène et la réalisation à souligner car le film nous offre de très belles scènes et de très beaux plans, surtout les plans d'ensemble qui sont magnifiques. La couleur joue également beaucoup dans le film qui peu parfois être très coloré, parfois unis (le rouge prédomine beaucoup) et parfois très sombre. La B.O est quant à elle vraiment très bonne et colle parfaitement à l'atmosphère du film. Du côté des acteurs, nous avons Garance Marillier, Ella Rumpf et Rabah Nait Oufella qui sont jeunes et qui "débutent" mais qui sont pourtant vraiment très bons et efficaces. "Grave" est donc un film excellent qui va peut-être enfin déclencher en France plus d'intérêt pour d'autres genres que la comédie (souvent bas de gamme d'ailleurs).
Un super film d’horreur, comme on en fait assez rarement ces temps ci en France. Martyrs, À l’interieur, Frontières, des classiques du cinéma d’horreur français, et avant tout le cinéma gore français, ont vu un nouveau phénomène s’inviter sur leur liste de classiques, Grave, le premier film de Julia Ducournau. Un film très cru sur le cannibalisme, une œuvre qui montre la déshumanisation des individus de manière abstraite, à travers les fêtes conviviales entre adolescents : spoiler:
Étant donné qu’elle a développée ses envies cannibales alors qu’on l’a forcée lors d’un bizutage à manger de la viande crue. spoiler:
Des scènes graphiquement pas mal, de même pour les effets spéciaux. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
Le synopsis de ce film m'a paru intéressant. Une jeune fille bizutée et "forcée à manger de la viande" alors qu'elle est végétarienne, en subit les conséquences...
Quelle déception ! Le début du film est un peu lent, mais il a le mérite d'installer une certaine ambiance et d'être cohérent. C'est à partir du moment où Justine est "forcée" à manger "de la viande" (notez bien les guillemets hein...) que tout dérive.
Cela peut paraître être une bonne chose, cela est certainement volontaire... Mais à partir de ce point, un inconfort s'installe. Pas un inconfort admiratif lié aux subtilités et aux actions des protagonistes comme j'ai pu en ressentir en regardant un film comme Funny Games, mais plus une exaspération omniprésente... Rien n'a de sens, tout part à la dérive... spoiler: Justine met un steak dans sa blouse ?! Justine s'étouffe à force d'avaler compulsivement ses cheveux ?! Justine ampute sa sœur d'un doigt, puis le mange ?! Chaque scène est une torture, non pas parceque l'on est impliqué dans le film ou effrayé par lui, mais simplement parceque l'on ne peut s'empêcher de se dire à chaque scène: "Hein??", "Mais qu'est ce qu'elle fait??!", "Mais ca n'a aucun sens !!"
Et puis la fin du film arrive (enfin), après plusieurs dizaines de "Abattez là, qu'on en finisse...", révélation "choc", spoiler: "ce n'est pas la faute de ta sœur Justine, ta mère aussi est cannibale ! t'en fait pas ca ira" . Tout s'explique ! Ou pas.
Bref, un pur cocktail d'exaspération, sans queue, sans tête, irréaliste, un poil féministe. Parfait pour perdre du temps et s'entrainer à soupirer à répétition. On en rirait presque, mais on en sort simplement agacé.
Film d'horreur français mêlant les scènes gores, de sexes et violentes. On ne peut pas rester sans avis devant un tel film, on aime, on déteste mais une fois vu il restera gravé dans nos mémoires. Gore oui, cannibalisme oui mais ça reste bien dosé sans jamais tomber dans l'excès. On garde une certaine empathie pour la pauvre Justine et on a envie que ça se finisse bien pour elle. J'ai bien aimé ce film même si je l'ai trouvé dérangeant, beaucoup de thèmes sont évoquées par ce film comme le libre arbitre, le déterminisme, ...
Ce film devrait être classé dans "comédie" tellement on s'attend á des rires pré-enregistrés á tout moment, l'histoire n'a presque aucune cohérence (Ta maman est cannibale mais te fait bouffé des légume du coup tu deviens cannabale aussi parce que c'est héréditaire ? Tellement logique hein :D). On passera les tentatives de scène zoophile, un gay qui n est pas gay ais bi ais qui dit qu'il est gay, une soeur qui arrive á couper un doigt entier en tenter de couper des poils (En gros je vois pas trop comment elle aurait pu place son doigt pour que ceci lui arrive mais passont )... Les scènes sont longue pour rien, le coté bizu est largement exagéré... Bref un mauvais film qui fera frémir les pucelles. Je lui donne une étoile parce que léffet de prothèse sur la jambe á la fin est réussi pour le reste faudrait embaucher des script doctors parce que mon dieu c'est nul.
Une jeune fille végétarienne entre en faculté vétérinaire, y retrouve sa grande sœur, et subit la sort des bizuts de première année, durant lequel on la force à manger un rein cru. A partir de là se libère une cascade de perversions alimentaires de plus en plus déjantées entrainant les deux frangines dans leurs aigus méandres névropathes trop longtemps refoulés. Bizutages sado-masos, perversions érotico-alimentaire, tourbillons forcenés de boulimie, répugnances, gerbes, nausées et nécrophagies, accumulation crescendo d’abominations suintant de psychédélismes sans queue ni tête, ont néanmoins su intéresser mon éveil et carrément retourner mes sens, objectif du film atteint donc, quand même. Mais hélas l’incohérence des mécanismes psychologiques et le vrac des éléments narratifs m’ont surtout laissé un relent vomitif d’une mélasse indigeste et d’un étalage inepte d’abominations gratuites. Si les mécanismes de l’horreur, forts et bien amenés, m’ont authentiquement soulevé le cœur et fait détourner le regard, je ne suis pas parvenu à élever ce super-montage d’horreur et de répulsion au-delà du rang d’accessoire exhibitionniste.
C’est peut-être la première fois qu’on entend autant parler d’un film d’horreur français. Le film a d’ailleurs raflé de nombreux prix et a été présenté à la Semaine de la Critique cannoise en 2016. Grave est un film qui laissera plusieurs spectateurs sur les fesses et la bouche ouverte. D’autres à l’inverse seront tellement choqués qu’ils ne pourront plus penser à autre chose. Dans la famille de Justine, tout le monde est vétérinaire et végétarien. Elle intègre à 16 ans, l’école de vétérinaire et lors du bizutage, on la force à manger de la viande crue. Justine va alors découvrir sa vraie nature, le cannibalisme. Le sang devient alors une métaphore d’un désir refoulé. Entre quête d’identité et plaisirs charnels, Grave va très loin sur le sujet. Alors qu’il est impensable d’accepter ce qui est montré, l’histoire est traitée avec un tel réalisme et une telle évidence qu’elle rendra à coup sûr le spectateur confus. Avec beaucoup d’ironie, de pulsions inavouées et sans aucune convention, Grave est une œuvre à ne peut-être pas confier entre toutes les mains. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
_CRITIQUE OFFICIELLE : Grave est considéré comme un film d'horreur mais bien plus proche d'un film de genre, d'origine Franco - Belge. Sortie en 2017 et réalisé par Julie Ducourneau. Le film parle d'une famille de vétérinaires et végétarien, plus précisément de Justine la cadette de la famille, elle a 16 Ans, elle est intelligente et sur le point d'intégrer l'école de vétérinaires où elle seras confrontée à un bizutage. Parmi les bizu Justine va être forcée de manger de la viande crue... Une première dans sa vie qui va révéler sa vraie nature. Le film est porté par un casting peu connu, nous avons un duo prometteur avec un jeu d'acteurs époustouflants pour commencer Garance Marillier dans le rôle de Justine c'est être attachante, fascinante et sexy. Il y a aussi Rabah Naït Oufella qu'on retrouve avec un grand plaisir à l'écran pour être encore plus talentueux que jamais. Et je n'oublie pas Ella Rumpf qui a également su être à la hauteur. Ce film qui n'est pas aussi gore que ses coups de pub nous l'annoncent. Le film jouera plus sur sa réalisation qui et d'une beauté sans nom pour preuve nous aurons quelques scènes qui sont juste magnifiques et pourtant la réalisation me marque très rarement dans un film mais il joue également sur son ambiance malsaine qui sera nous mettre bien mal à l'aise. Un film d'horreur qui ne convient pas à tous le monde mais n'est pas inaperçu pour autant. L'histoire de cannibale est forte originale (cela change des autres histoires banales de cannibales qui viennent à bouffer tout le monde sans raison). J'ai trouvé ce film un peu fantastique sur le fond avec un twist final super et tellement logique ! Un petit chef-d'oeuvre qui fait littéralement partie de mes films préférés à ce jour. Qu'on aime ou pas, peu importe ce film aura su faire parler de lui et l'ensemble des retours est positif, c'est l'essentiel.
_SYNOPSIS ; Dans la famille de Justine tout le monde est vétérinaire et végétarien. À 16 ans, elle est une adolescente surdouée sur le point d’intégrer l’école véto où sa sœur ainée est également élève. Mais, à peine installés, le bizutage commence pour les premières années. On force Justine à manger de la viande crue. C’est la première fois de sa vie. Les conséquences ne se font pas attendre. Justine découvre sa vraie nature.
Film qui, sous prétexte d'explorer un genre, nous parle de nos sociétés en pleine déconfiture anthropologique. A la fois la distance par rapport à la nature et la liberté individuelle poussée à l'extrême conduisent à des comportements sans base morale, on y est végétarien sans savoir pourquoi alors pourquoi ne pas être végétarien aussi ? C'est finalement le père qui est le héros, lui qui est lisse à l'extrême et n'a généré que du chaos et du malheur. Il n'y a plus famille, plus amis, plus sœur, que de la rage. On dévore ce que l'on aimait sans comprendre, on le détruit pour soit. Comme disait Dostoievsky "si dieu n'existe pas tout est permis". Notre société sans dieu n'a plus de sens et se détruit en chantant et en dansant, même les morts ne se respectent plus, les addictions suffisent à l'homme maintenant, nous allons ensemble dans l'inconscience vers le degré zéro de l'humain. Sacré message;
Une bande son inoubliable, une histoire tellement originale et un cinéma français frais, renouvelé et puissant! Je suis partie avec beaucoup de doutes sur ce film car il a été montré du doigt comme insoutenable, beaucoup trop gore et j'en passe ( il a été question d'évanouissements pendant sa projection à Cannes!) ; cependant je ne suis pas d'accord : ce film est plus dans la suggestion qu'autre chose, à part 2 ou 3 scènes gores mais soutenables. Ce qui me reste de ce film c'est la puissance qui s'en dégage, on en sort pas indemne! Il est d'une très grande beauté et traite le sujet de façon très naïve, ce qui est un plus. Je ne le recommande pas à tout le monde car le sujet est particulier et peut choquer, mais si vous aimez les films qui sortent de l'ordinaire, foncez celui-ci est une pépite! Petit plus pour la musique principale de la bande son et la scène finale qui est d'une puissance indescriptible
Comme ça, à vue de nez, des films comme celui-ci sont toujours les bienvenus étant donnés que peu de producteurs et réalisateurs se mouillent en faisant des incursions dans le cinéma gore. Passée cette petite introduction, on se pose la question: à quoi ce film peut-il bien servir ? C'était quoi le but de la réalisatrice ? Voulait-elle dénoncer quelque chose (dérives indirectes liées au bizutage), ou voulait-elle simplement se faire son petit délire ? J'opte pour la seconde solution. Le fait de se taper un petit délire, quelle qu'en soit la nature, je m'en fous, je suis toujours preneur. Quitte à ce que ce soit grotesque. Mais pourquoi en faire un truc qui se prend autant au sérieux ? Faire voir une gamine qui bouffe de la chair, pourquoi pas, mais le second degré là, où qu'il est passé ? T'as juste l'impression que la réal balance des scènes gores et de bagatelle juste pour se faire mousser elle-même. Madame ou mademoiselle veut faire de son film une œuvre subversive. Elle n'est que ridicule. Franchement, on ne peut même pas saluer la qualité de l'interprétation. Hélas pour elle, la petite Garance, toute aussi mignonne soit-elle, n'a pas le dixième de la prestance de Béatrice Dalle (référence à un film de Claire Denis, qu'il faut absolument que je revois d'ailleurs). Dans le genre délire bien gore et sexuel, je préfère largement un film comme « Baby Blood », qui était tout aussi grotesque, mais qui avait le mérite de ne pas se prendre au sérieux.
Pour être brutal et franc, je n’ai pas aimé le film et je dois même dire qu’il m’a ennuyé voire agacé. Je lui reconnais pourtant ce qu’il a d’original en faisant son sujet d’un des tabous absolus de l’humanité (en tout cas de la vaste majorité de celle-ci) : l’anthropophagie et surtout en faisant une pulsion aussi inattendue qu’incompréhensible pour l’héroïne. Mais, personnellement l’histoire m’a ennuyé, je n’ai pas accroché aux personnages et j’ai trouvé que les péripéties de cette évolution du végétarisme vers le cannibalisme n’étaient qu’une languissante suite de scènes folles qui m’ont plus irrité que choqué et en tout cas qu’intéressé. Je ne sais pas vraiment ce que la cinéaste, pourtant à l’évidence talentueuse, a voulu dire, mais en tout cas pour moi le message a été brouillé par une orgie de scènes démentes dont la folie m’a aliéné personnages et histoire. L’héroïne ne m’a pas provoqué d’empathie et à partir de là il n’était pas possible de comprendre, ou juste m’intéresser à ce brusque changement qui provoque un séisme dans son vécu. Les acteurs sont talentueux tant ils arrivent à ne pas rendre ce qu’ils jouent irréaliste, mais ils ne peuvent rien, dans mon cas, à l’absence totale d’émotion et à l’indifférence absolue que le film a générée chez moi. Un film d’une rare originalité, qui choquera certains, enthousiasmera d’autres, mais qui pour mon cas personnel a été une grosse heure trente d’ennui les yeux plus aimantés par ma montre que par l’écran. A voir cependant pour constater que le cinéma français peut encore produire des cinéastes singulier(lière)s.