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Je suis étonné de la faveur qu'a recueillie ce film auprès du public et des médias. Allons droit au but : c'est long, ennuyeux, et surtout très, très moche. On retrouve dans "Grave" tous les défauts chroniques des productions françaises : des plans interminables de deux minutes, quand 15 secondes suffiraient amplement, des comédiens au charisme d'oursin mort depuis longtemps au soleil, des ellipses grand écart, genre "on est des intellos, en France, on comprend à demi-mot, pas comme ces gros beaufs d’Américains"... Bref, il conviendrait de revendre le scénario à un réalisateur US, et l'on obtiendrait alors quelque chose de regardable. Mais au format d'un épisode de série, pas plus.
Ce "Grave" me laisse assez perplexe et indifférent. Je l'ai trouvé incohérent, pas du tout réaliste, voir même ridicule et faussement subversif. Je n'ai rien compris où la réalisatrice voulait nous amener. J'étais plus ou moins emballé par le propos et le parti pris choisit (surtout pour un film français en plus) mais je trouve que tout ça été traité sans force/puissance ni avec la tension que j'aurais souhaité, hormis quelques séquences plutôt réussies. Sinon le casting n'est pas mauvais mais j'ai pas accroché ni cru beaucoup au reste. Peut-être aurais t-il fallu un peu plus d'expérience dans la réalisation déjà...
Un film à ne pas voir si :
- vous venez de manger
- vous êtes végétarien
- vous faites partie des défenseurs des animaux
Attention, ce film risque fortement de vous retourner l'estomac. Certaines scènes sont vraiment à la limite du soutenable. Pour autant, le film est loin d'être inintéressant. J'ai bien aimé le scénario, et la progression du film vers le trash. En gros, vous ne verrez pas un film comme ça tous les jours. C'est un film différent, et c'est ça qui fait sa force. J'ai beaucoup aimé la bande son également : tout d'abord le thème musical principal du film, et ensuite les chansons qu'ils ont été choisir, qu'on n'a d'une part jamais entendues dans un quelconque autre film, et d'autre part qui sont très éclectiques en terme de genres musicaux.
Un film très charnel et très charnu, qui a du mordant. Et comme dirait Joël Robuchon : "et bon appétit bien sûr!"
- vous venez de manger
- vous êtes végétarien
- vous faites partie des défenseurs des animaux
Attention, ce film risque fortement de vous retourner l'estomac. Certaines scènes sont vraiment à la limite du soutenable. Pour autant, le film est loin d'être inintéressant. J'ai bien aimé le scénario, et la progression du film vers le trash. En gros, vous ne verrez pas un film comme ça tous les jours. C'est un film différent, et c'est ça qui fait sa force. J'ai beaucoup aimé la bande son également : tout d'abord le thème musical principal du film, et ensuite les chansons qu'ils ont été choisir, qu'on n'a d'une part jamais entendues dans un quelconque autre film, et d'autre part qui sont très éclectiques en terme de genres musicaux.
Un film très charnel et très charnu, qui a du mordant. Et comme dirait Joël Robuchon : "et bon appétit bien sûr!"
"Grave" n'est pas un film d'horreur, mais le gore et le trash est accès présent et fait partie intégrante du film (Attention âme sensible à s’abstenir).
Niveaux réalisation, un grand bravo à Julia Ducournau, des plans d'une beauté, et même niveaux réalisation rien à dire. Certaines sont juste magnifique, même si certaines sont un peu inutile. spoiler: Comme la scènes où Justine est enduit et enfermé avec un type, je trouve que scènes est juste là pour rajouter du sexe, et d'une aucune utilité pour la suite de l'histoire.
Mais certaines chose me taquine un peu: spoiler: Pourquoi un corps humain est entreposé dans une école vétérinaire, et pourquoi Alexia (sœur de Justine), voudrait afficher sa sœur devant toute l'école comme une "folle cannibalise" ?
Les point négatif que je trouve malheureusement dans "grave" est:
-Je trouve malheureusement que certains personnages ne sont pas accès développé, comme les parents de Justine spoiler: (J'aurais trouvé intéressant de savoir comme le père de Justine a ressenti quand il as appris que la mère de Justine était cannibale, et comment il a vécu avec... (Surtout pourquoi, s’être donné à l'appétit cannibalise de son épouse.)
, et Alexia malheureusement je n'ais pas arrivé à m'attacher à se personnage, durant tout le film, nous pouvons un personnage attachant avec un caractères accès gentil, et après voir un personnage détestable au plus au point. Et il se passe ça tout en boucle durant tout le long du film.
-Et la fin est trop courte, le film prend un peu temps a se lancé au début, et la fin est expédié en une vingtaine de minute, alors que j'aurais bien aimé avoir une fin avec 10/15min en plus, pour éviter que le spectateur se prenne la fin en pleine face.
Mais sinon un excellant film à voir absolument, je le recommande chaudement.
Et 1 à Jim Williams, pour la BO du film qui est juste magnifique !
Niveaux réalisation, un grand bravo à Julia Ducournau, des plans d'une beauté, et même niveaux réalisation rien à dire. Certaines sont juste magnifique, même si certaines sont un peu inutile. spoiler: Comme la scènes où Justine est enduit et enfermé avec un type, je trouve que scènes est juste là pour rajouter du sexe, et d'une aucune utilité pour la suite de l'histoire.
Mais certaines chose me taquine un peu: spoiler: Pourquoi un corps humain est entreposé dans une école vétérinaire, et pourquoi Alexia (sœur de Justine), voudrait afficher sa sœur devant toute l'école comme une "folle cannibalise" ?
Les point négatif que je trouve malheureusement dans "grave" est:
-Je trouve malheureusement que certains personnages ne sont pas accès développé, comme les parents de Justine spoiler: (J'aurais trouvé intéressant de savoir comme le père de Justine a ressenti quand il as appris que la mère de Justine était cannibale, et comment il a vécu avec... (Surtout pourquoi, s’être donné à l'appétit cannibalise de son épouse.)
, et Alexia malheureusement je n'ais pas arrivé à m'attacher à se personnage, durant tout le film, nous pouvons un personnage attachant avec un caractères accès gentil, et après voir un personnage détestable au plus au point. Et il se passe ça tout en boucle durant tout le long du film.
-Et la fin est trop courte, le film prend un peu temps a se lancé au début, et la fin est expédié en une vingtaine de minute, alors que j'aurais bien aimé avoir une fin avec 10/15min en plus, pour éviter que le spectateur se prenne la fin en pleine face.
Mais sinon un excellant film à voir absolument, je le recommande chaudement.
Et 1 à Jim Williams, pour la BO du film qui est juste magnifique !
Ma très chère Garance Marillier, je crois que tu viens directement de rentrer dans le cosmos des très grandes actrice tout ça à l'âge de 18 ans. Un rôle magistral ou tu éclate de ton talent, ta sensibilité si noire, avec toi tout passe dans le regard tantôt apeuré, tantôt torturé, tantôt vorace et même sensible. Ta voix et ta posture peu sure rajoute de la fascination pour ton personnage, on te regarde, et on est immédiatement happé. Après ce petit éloge pour cette actrice je dois dire que un film d'horreur français c'est pas forcément le truc auquel on s'attend, mais vu que c'est un objet de rareté et qu'on en a beaucoup parlé il fallait voir ce film. Le film est magnifique esthétiquement, le jeu des lumières est très beau, avec le sang et les corps en vedette, le jeu du silence est subtil. Le point faible en fait c'est que ça tourne assez en rond, alors oui vous l'avez compris l'actrice principal est génial, ça sœur dans le film aussi, mais ça manque de densité. C'est vraiment dommage parce qu'il y a un jeu malsain entre sœur, un appétit pour la chaire, et je dirais même pour le sexe avec une tension permanente. Il y a des scènes géniales, l'épilation, et ce qui s'en suit, le passage sur la route, et le passage chez l'infirmière et les doutes de l"héroïne. Au final, le film parvient à rendre attirant le glauque tout en étant super malsain c'est quand même la force d'une grande œuvre. Ah si seulement cette belle mécanique ne tournait pas à vide et qu'il y avait plus de suspens et qu'on ne devinait pas si vite de quoi il est question. Par contre,cette fin avec Laurant Lucas
spoiler:
qui soulève son tee shirt pour montrer ses cicatrices fêtent par la mère
avant l'arrivé de la musique et son regard avec celui de sa fille, c'est du grand art.
avant l'arrivé de la musique et son regard avec celui de sa fille, c'est du grand art.
Totalement hypnotisé par cette histoire peu commune et terriblement réaliste. L'interprétation est au top et le dégoût au rendez-vous.
Je reprocherais juste une certaine prévisibilité sur un élément clé de l'histoire (vis à vis de la soeur), une volonté de la réalisatrice?
On sent la métrage maîtrisé de bout en bout, de la photo à l'ambiance.
Bref: à voir.
Je reprocherais juste une certaine prévisibilité sur un élément clé de l'histoire (vis à vis de la soeur), une volonté de la réalisatrice?
On sent la métrage maîtrisé de bout en bout, de la photo à l'ambiance.
Bref: à voir.
Tout simplement fascinant comme film, le sang n'est pas utilisé de partout pour rien mais pour servir le propos du film, le cadrage, les paysages, sont sublimes, les actrices et acteurs jouent tous très bien, la musique est marquante et la fin l'est également! Ce film est une magnifique pépite française et l'un des meilleurs films de 2017.
Troublant concert de louange pour ce qui est vendu pour un récit initiatique du passage à l’âge adulte et qui n’est ni plus ni moins qu’un gros film gore destiné à des ados en besoin de sensations ou de bourgeois en manque de transgression. Julia Ducourneau ; ex élève section scénario à la Femis, fan de Cronenberg, encensée et primée dans de nombreux festivals dont la Semaine de la Critique à Cannes ; réalise un premier film sans erreur majeure mais sans grand intérêt. Elle coche gentiment toutes les cases du cinéma de genre : musique omniprésente, sexualité débridée, image aux couleurs tranchantes, enchainement de séquences gore bien dégueu et transgressives. Mais rien de neuf dans ce qui s’apparente à un exercice de style avec des séquences déjà vus ; de fait, chaque chute est tellement prévisible : de la scène du doigt coupé à un twist final annoncé dès le début du film. Et les dialogues sont d’une pauvreté à la hauteur d’un film gore ; mais au-delà de se conformer au genre, le parler « wesh wesh » dont le principal orateur est le fameux Adrien est tellement en décalage avec une école de vétos que çà en est navrant. On se croirait dans un lycée de banlieue. C’est pour cela que ce type de film se déroule souvent au lycée alors ?!?!
Au bout du compte, un film de faiseur sans trop de fausse note, mais qui reste de série Z, et que l’on regarde sans trop de surprise et de déplaisir. Attendons son suivant, pour voir si cette jeune fille en a réellement sous le pied, car on peut lui reconnaître le mérite d’être parvenu à monter un film gore en France.
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Au bout du compte, un film de faiseur sans trop de fausse note, mais qui reste de série Z, et que l’on regarde sans trop de surprise et de déplaisir. Attendons son suivant, pour voir si cette jeune fille en a réellement sous le pied, car on peut lui reconnaître le mérite d’être parvenu à monter un film gore en France.
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Une pure bombe, comme on en voit rarement sortir de france. Certaines séquences sont juste incroyables, et c'est rare de voir de si belles scènes entre soeurs au cinéma. Rien à redire...Juste un grand bravo.
GRAVE
Ne ronge pas tes ongles
—
Le choc gore de l'année, un délire cannibale chargé de sexualité, une satire de la normativité sociale, le passage initiatique à l'âge adulte le plus déviant qu'on puisse figurer.
Un thème tellement rabaché au ciné, mais ici montré d'une façon tellement simple et directe qu'on est juste perturbé comme dans un film de Cronenberg (le désir cru de Crash). Exactement comme si la sécheresse expeditive de la violence de l'ultime classique Texas Chainsaw Massacre rencontrait l'art du plan séquence pervers de Steve McQueen (souvenez-vous de la scène de pendaison de 12 Years A Slave).
Survendu par tout le monde, le film n'apporte rien avec son gloubiboulga de psychanalyse pour les nuls gavé de références US du genre et d'intentions bien lourdingues (la séquence clubbing hallu à la fête de l'école, avec les têtes qui pendouillent et les décadrages bancals par exemple), le film vaut en fait pour quelques uppercuts au creux du ventre qui vous pétrifiront comme jamais, et je ne parle pas d'une porte qui claquent ou autres effets de jump cut à la con : la séquence d'ouverture dune lenteur peu conformiste pour faire démarrer un film, est aussi spectaculaire qu'inattendue, on se dit qu'on va encore s'emmerder au cinéma français et lorsque votre esprit se demande où est le tel pour checker instagram, c'est la douche froide directe. Mais ça y est on est haméconné. Une scène calmera tout le monde, celle ou l'héroïne bascule dans la boulimie pulsionelle après avoir fait l'expérience de l'amour charnel pour la première fois. Julia Ducournau se contente d'un plan fixe hyper neutre, qui s'avance en traveling sans que l'on comprenne vraiment dans un premier temps ce que l'on regarde, l'espace de quelques longues secondes, lorsque soudain... gardons le secret, sachez que c'est un des meilleurs morceau de cinéma de l'année, et pour le cinéma de genre tout court pour être honnête.
Bref Répulsion de Polanski mais en reverse mode. Pas pour les petites natures, ne pas déguster avant d'aller au lit.
Ne ronge pas tes ongles
—
Le choc gore de l'année, un délire cannibale chargé de sexualité, une satire de la normativité sociale, le passage initiatique à l'âge adulte le plus déviant qu'on puisse figurer.
Un thème tellement rabaché au ciné, mais ici montré d'une façon tellement simple et directe qu'on est juste perturbé comme dans un film de Cronenberg (le désir cru de Crash). Exactement comme si la sécheresse expeditive de la violence de l'ultime classique Texas Chainsaw Massacre rencontrait l'art du plan séquence pervers de Steve McQueen (souvenez-vous de la scène de pendaison de 12 Years A Slave).
Survendu par tout le monde, le film n'apporte rien avec son gloubiboulga de psychanalyse pour les nuls gavé de références US du genre et d'intentions bien lourdingues (la séquence clubbing hallu à la fête de l'école, avec les têtes qui pendouillent et les décadrages bancals par exemple), le film vaut en fait pour quelques uppercuts au creux du ventre qui vous pétrifiront comme jamais, et je ne parle pas d'une porte qui claquent ou autres effets de jump cut à la con : la séquence d'ouverture dune lenteur peu conformiste pour faire démarrer un film, est aussi spectaculaire qu'inattendue, on se dit qu'on va encore s'emmerder au cinéma français et lorsque votre esprit se demande où est le tel pour checker instagram, c'est la douche froide directe. Mais ça y est on est haméconné. Une scène calmera tout le monde, celle ou l'héroïne bascule dans la boulimie pulsionelle après avoir fait l'expérience de l'amour charnel pour la première fois. Julia Ducournau se contente d'un plan fixe hyper neutre, qui s'avance en traveling sans que l'on comprenne vraiment dans un premier temps ce que l'on regarde, l'espace de quelques longues secondes, lorsque soudain... gardons le secret, sachez que c'est un des meilleurs morceau de cinéma de l'année, et pour le cinéma de genre tout court pour être honnête.
Bref Répulsion de Polanski mais en reverse mode. Pas pour les petites natures, ne pas déguster avant d'aller au lit.
Un des films français les plus marquants de 2017! Ayant beaucoup troublé le festival de Cannes 2016, "Grave" est néanmoins passé plutôt discrètement dans nos salles obscures. Il ne s'agit pas d'une adaptation et le film vient bien de l'idée de sa réalisatrice très peu connue. On a littéralement de quoi ouvrir l'appétit pour les prochaines œuvres de Julia Ducournau. Le fait qu'il s'agisse d'un film d'épouvante, qu'il a été bien accueilli par la critique, et que le synopsis me semblait intéressant, j'ai été facilement poussé à voir le long métrage, et j'ai assurément bien fait. Le visionnage est passé à une vitesse totalement ouf grâce à cette atmosphère hyper immersive et oppressante. Je crois en fait que je voulais pas qu'il se termine, et c'est rare pour ma part de ressentir ça. Il y a un suspens de fou, des scènes largement perturbantes et poignantes. Je pense que le fait que cette histoire soit centrée sur un personnage jeune et féminin amplifie ce que le spectateur ressent, et on se rend compte très vite que "Grave" est difficilement comparable à ce que l'on a pu voir. L'actrice Garance Marillier est incroyablement talentueuse. Elle a le don de nous faire frissonner, et pas que dans les scènes le plus violentes, et elle a clairement de l'avenir devant elle. On a une bande son parfaite pour rendre le tout plus intense et dramatique. La mise en scène est également très peu commune et géniale. Je n'ai en revanche pas mis la note maximale parce que certaines choses m'ont dérangées. Je n'ai pas compris l'utilité de quelques scènes (quand
spoiler:
Justine danse devant son miroir, quand elle urine avec sa sœur
notamment). Aussi, j'ai souvent eu l'impression de rester sur ma faim (sans vouloir faire de jeu de mots) après des scènes, comme celle où spoiler: sa sœur n'arrive pas à retirer une bande de cire sur son corps (on se demande bien pourquoi surtout que Alexia devient ensuite tremblante comme si c'était grave, alors que la scène prendra ensuite une toute autre tournure)
. Mais cela ne m'empêche évidemment pas de dire que je suis content que ce film existe. Ce n'est vraiment pas un classique. Je pense que c'est une très bonne chose pour le cinéma français qui aura décidément été productif en 2017 en matière de film autre qu'une simple comédie, à petit budget (avec également "Patients", " 120 battements par minute" entre autres). Je ne dirais pas que c'est un film d'horreur, mais il reste dur à voir. Attention tout de même d'être prêt à être face à des moments particulièrement dérangeants voire choquants qui peuvent heurter la sensibilité des spectateurs et pas spécialement les plus jeunes. Bref, une de mes plus grosses recommandations parmi les films que j'ai pu voir ces derniers mois. Je vais me le remettre assez rapidement.
notamment). Aussi, j'ai souvent eu l'impression de rester sur ma faim (sans vouloir faire de jeu de mots) après des scènes, comme celle où spoiler: sa sœur n'arrive pas à retirer une bande de cire sur son corps (on se demande bien pourquoi surtout que Alexia devient ensuite tremblante comme si c'était grave, alors que la scène prendra ensuite une toute autre tournure)
. Mais cela ne m'empêche évidemment pas de dire que je suis content que ce film existe. Ce n'est vraiment pas un classique. Je pense que c'est une très bonne chose pour le cinéma français qui aura décidément été productif en 2017 en matière de film autre qu'une simple comédie, à petit budget (avec également "Patients", " 120 battements par minute" entre autres). Je ne dirais pas que c'est un film d'horreur, mais il reste dur à voir. Attention tout de même d'être prêt à être face à des moments particulièrement dérangeants voire choquants qui peuvent heurter la sensibilité des spectateurs et pas spécialement les plus jeunes. Bref, une de mes plus grosses recommandations parmi les films que j'ai pu voir ces derniers mois. Je vais me le remettre assez rapidement.
Tres Mal filmé et mal joué. Je ne comprends pas l engouement pour ce film... Idéal pour une soirée "deconnades" entre amis !
rien de grave dans ce film. du sang, du ketchup frelaté plutôt. On voudrait. nous faire le coup du renouveau du film de genre... on en est loin !
Un film de genre comme on en voit très peu de nos jours, il réussi à nous mettre mal à l'aise pendant presque tout le long. Impossible d'y rester insensible lorsqu'il est visionné dans de bonnes conditions.
Grave aborde bien d'autres thèmes que le cannibalisme : une malédiction familiale qui rappelle certains mythes grecs, des relations sororales entre amour et haine, l'émancipation vis-à-vis de la sphère familiale, l'effritement du vernis de la civilisation face à la pression grégaire et aux pulsions primaires. Sur la forme, les acteurs sont bons, la bande-son ne doit rien au hasard, les lumières sont travaillées. Le film n'est pas exempt de défauts, mais ces derniers n'éclipsent jamais ses qualités.
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