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    Les Fantastiques années vingt
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    Gablivildo62
    Gablivildo62

    4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    Très bon film réalisé par Raoul Walsh en 1939. Il est considéré comme le premier du genre « Film noir ». Le film raconte l’ascension et la déchéance d’un ancien combattant américain de la Première Guerre mondiale, interprété par James Cagney, devenu chef du plus gros gang de trafiquant d’alcool à New York pendant la prohibition. Le titre français « Les Fantastiques Années 20 » correspond bien à l’histoire du film : gang et leurs règlements de compte, bootleggers, bars clandestins (« speakeasies) et la belle époque, à savoir les années 20, pour les contrebandiers d’alcool jusqu’à la crise de 1929. Pour ma part, James Cagney joue là l’un de ses meilleurs rôles voire son meilleur et Humphrey Bogart très bon dans un rôle de crapule, comme il en avait l’habitude dans les années 30. Le scénariste a intégré un important rôle féminin, interprété par l’actrice Priscilla Lane, qui sera une caractéristique des films noirs. A voir surtout pour l’interprétation de James Cagney.
    Apleupleu
    Apleupleu

    6 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2021
    rares sont les films des annees 30 qui supportent lee poids du temps,celui ci en fait parti.
    Le jeu de james cagney est tres juste, Franchement un tres bon film.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2020
    J’adore tomber sur des films dont on ne parle jamais, loin des listes préétablies par les cinéphiles des films qu’il faut avoir vu et qui sont un véritable uppercut ; celui-ci en fait partie.
    François Bonini: « Trois soldats américains qui ont combattu en France pendant la Première Guerre mondiale se séparent et retournent à la vie civile. Lloyd Hart est avocat ; George Hally, ancien tenancier de saloon, devient contrebandier, Eddie Bartlett se retrouve chauffeur de taxi. La prohibition va de nouveau les réunir pour le meilleur et pour le pire...

    Jean Tulard, dans son Dictionnaire du cinéma, affirme qu’avec Raoul Walsh, on ne s’ennuie jamais ; preuve en est une fois de plus avec ces Fantastiques années 20, surgeon tardif du film de gangsters qui, malgré un schéma convenu (l’ascension et la chute d’un caïd), fait montre d’une maîtrise incontestable : des premières images de guerre à la mort d’Eddie, avec cette pietà sur les marches de l’église, c’est un tourbillon d’une belle efficacité ; plus même, c’est un dynamisme constant qui porte le film et lui fait dépasser nombre de clichés : dynamisme de James Cagney, impeccable masse corporelle, dynamisme aussi d’une caméra virevoltante dont les travellings parfois très élaborés accompagnent l’énergie foisonnante des personnages.

    Si le scénario est très classique, il comporte suffisamment d’éléments pour que les temps morts se résument à des numéros chantés ; pour le reste, le parcours d’Eddie, qui traverse la décennie du titre, s’organise autour de rencontres presque toutes annonciatrices de drames. C’est d’abord, dans les tranchées, George et Lloyd, avec lesquels il fraternise mais qui porte en eux les développements futurs ; témoin cette scène dans laquelle Lloyd refuse de tirer sur un ennemi trop jeune (comme il refusera plus tard d’être complice de crimes), alors qu’avec une délectation visible, George (Bogart lui-même, en passe de triompher dans les films noirs, aussi convaincant dans son personnage de dur que faible en couard dans ses dernières minutes) n’hésite pas : il sera le tueur et le traître sans états d’âme. Les rôles sont ainsi distribués, et ne varieront pas. Eddie retrouve ensuite Danny, aimable chauffeur de taxi et contrepoint comique, qu’il ne parviendra pas à protéger. Les femmes à leur tour interviennent, la marraine de guerre, Jean, trop jeune mais qui reviendra et sera à l’origine de sa perte, et Panama, celle qui l’initie au monde des bars clandestins et de l’argent facile. Walsh insiste sur cette initiation comme passage de frontière (ombres, porte dérobée) qui le fait pénétrer dans la nuit aussi réelle que symbolique.

    Film de gangsters, Les fantastiques années 20 comporte son lot de fusillades et de brutalités, souvent hors-champ et en ombres chinoises. Contrat rempli. Mais Walsh l’insère scrupuleusement dans une chronologie explicite, avec ces fausses informations que des plans symboliques accompagnent, et donne ainsi sa vision très sombre d’une « belle époque » ; car pour lui, Eddie est d’abord une victime : victime d’une guerre prétendument pour la démocratie, victime ensuite d’une société qui ne veut plus voir ses soldats revenants et les condamne au chômage, victime enfin d’une prohibition absurde qui conduit les hommes à la clandestinité. Nul doute que ce qui est mis en accusation, c’est bien l’hypocrisie généralisée, la corruption et la violence qu’elles entraînent ; ce monde n’est fait que de gagnants et de perdants, et il n’y a pas de seconde chance (« nous sommes finis », dit Panama réduite à chanter dans un bouge). Seul Lloyd l’honnête s’en tire, mais pour cela il faut qu’Eddie se sacrifie en une rédemption tardive.

    Walsh excelle dans les scènes d’action, sèches et fulgurantes, mais il fait aussi montre d’une finesse sans égale pour décrire les sentiments : des jeux de regards et de mains suffisent à dire la jalousie ou l’amour, avec une remarquable économie de moyens. Certes, Les fantastiques années 20 connaît de légères baisses de régime et un dénouement un peu lourd, mais l’ensemble est porté par une vigueur peu commune, une interprétation de haute volée (Cagney ne mérite pas le relatif oubli dans lequel il est tombé) et un extraordinaire sens de l’image (voir, entre mille, la manière dont le cinéaste cadre l’entrepôt d’État, trop massif pour ne pas annoncer la chute). À ce titre, le film est loin d’un classique poussiéreux ; on sera même surpris de découvrir à quel point les années 20 ressemblent aux nôtres. »
    Donc à voir absolument, même s’il ne fait pas parti du panthéon cinématographique US de son époque comme un « Casablanca » par exemple ; cet oubli est injustifié pour cette petite pépite.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Avant d'entrer pied au plancher dans les « fantastiques annèes 20 » , c'ètait, comme nous le montre Raoul Walsh, le parcours du combattant! Adaptation admirable d'une histoire de Mark Hellinger pour un classique fidèle au style de la Warner Bros de l'èpoque! La guerre, la grande dèpression èconomique, le chômage qui s'abat sur les Etats-Unis, le trafic d'alcool qui se dèveloppe à grande vitesse, sans parler de la hausse des prix qui ont ratifiè l'amendement sur la prohibition! De retour à New York, Eddy Bartlett, George Hally et Lloyd Hart dècouvrent que le pays a changè pendant leur sèjour en France! Doux ou amers, les souvenirs de "The Roaring Twenties" finissent par devenir aussi prècieux que le face à face lègendaire entre James Cagney et Humphrey Bogart! Priscilla Lane ajoute du charme en poussant la chansonnette tandis que les gens dansent sur « Dardanella » . Une oeuvre inoubliable de Walsh avec un final dèchirant sur les marches enneigèes d'une èglise...
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Sorti en 1939, ce bon film est porté par un Cagney excellent en caïd, et des répliques bien senties. Le scenario romancé est moins crédible et vire en tragédie grecque. Bogart en second rôle dans l'ombre de Cagney est moins magistral qu'à l'accoutumé.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Une bonne partie du film où on s'ennuie + les défauts habituels du cinéma américain. Décevant de la part de Raoul Walsh. Par contre, ce que dit le film sur les méfaits de la prohibition est très intéressant concernant celle que connait notre pays concernant une certaine herbe !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 juillet 2014
    Après la grande guerre, de nombreux soldats américains, de retour au pays, ne retrouvent pas de travail à cause de la situation économique calamiteuse. Parallèlement à cette situation, la loi sur la prohibition entraîne le développement du trafic d'alcool. Eddie Bartlett (James Cagney), désœuvré à la démobilisation, crée donc sa propre activité illicite. Son affaire prend de plus en plus d'importance dans de la contrefaçon d'alcool. Il faut attendre la moitié du film pour qu'il retrouve un camarade de tranchée, George Hally (Humphrey Bogart) qui se livre, pour sa part, à la contrebande. Les deux hommes s'associent, le trafic devient colossal et la violence ne tarde pas à gagner du terrain. Raoul Walsh nous décrit l'univers criminel de cette sombre période avec un réalisme et une grande maîtrise. Pour les deux hommes, la chute sera aussi brutale que leur ascension aura été rapide. Ce film noir n'est pas sans rappeler "Les anges aux figures sales" avec les mêmes acteurs. La fin est pathétique et James Cagney a une présence monumentale tout au long du scénario. Du grand cinéma.
    this is my movies
    this is my movies

    697 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Grand film criminel, saga qui dresse le portrait de 3 hommes qui vont vivre une époque tourmentée pleine de changements et qui vont chacun s'enrichir au cours de cette période trouble et stimulante. Un trio d'acteurs en grande forme, le dernier rôle de gangster de J. Cagney, avant d'y revenir 10 ans plus tard, épaulé par H. Bogart avant que ce dernier ne devienne une grosse star et le jeune premier J. Lynn. Derrière la caméra, le grand R. Walsh qui signe une mise en scène nerveuse, traversant les époques avec fluidité et qui nous fait la démonstration d'un art du montage très habile. Le scénario est dense, avec des personnages profonds, bien documenté et fait preuve d'une certain nostalgie de cette époque de tous les possibles malgré les interdits. On suit le destin de personnage de J. Cagney avec fascination et empathie tandis que son chemin tortueux passera par tous les états. Un excellent film du genre. D'autres critiques sur
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2012
    L'histoire est émouvante avec un beau casting bref un bon film!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    Raoul walsh en grand metteur en scène de son temps nous livre ici l'histoire d'un américain lambda honnête et droit qui va devoir enfreindre les lois pour avoir une vie descente. Le réalisateur réussie a capter la magie de ses années avec leur décadence totalement contradictoire avec l'Amérique puritaine alors au pouvoir. Entre les armes et la scène, le mal ou le bien, les hommes doivent choisir, les deux milieux se nourrissent l'un de l'autre mais sont présentée comme deux droites parallèles qui ne peuvent coexister sur le long terme. Ce drame prenant et intense se pose en grand film de gangster et en grand film tout cour qui a fait les beaux jours du grand hollywood.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    The Roaring 20's fait immédiatement penser à un autre grand film réalisé un an plus tôt, par Michael Curtiz, un autre génie de Hollywood. Les Anges aux figures montrait l'ascension du gangster James Cagney, et sa perte due au mouchard Humphrey Bogart qu'il descend sans scrupule. Mais ici, la chute du caïd James Cagney est bien plus pitoyable : non seulement il est revenu au point de départ, chauffeur de taxi, mais il a perdu toute ambition et toute illusion. Raoul Walsh, cinéaste de l'action, privilégie les actes aux états d'âme, ce qui n'empêche pas James Cagney de trouver dans ce film l'un de ses plus beaux rôles. The Roaring 20's est une chronique des années 20, comme son titre l'indique, mais les transitions et les commentaires historiques qui ponctuent le récit se révèlent inutiles, car le film perd en unité. Cependant, Les Fantastiques années vingt est l'un des meilleurs films de gangsters de la grande époque, celle où le Cinéma valait quelque chose.
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2011
    Une bonne cuvée walshienne où son goût de la concision et du rythme rapide fait des prodiges sans pour autant que la profondeur des personnages en soit sacrifiée. Alors le message du film est clair et pas franchement optimiste : pour réussir dans une société où une des grandes valeurs est l'honnêteté il faut être malhonnête. Parce que contrairement à "L'Ennemi public", où il joue un gangster sans scrupule, ou à "L'Enfer est à lui", où il joue carrément un psychopathe, le personnage de James Cagney, magistral comme à son habitude, est plus une victime qu'un bourreau qui ne devient gangster que par défaut. A ses côtés, Humphrey Bogart, encore abonné aux seconds rôles mais qui devenaient plus marquants, joue à la perfection le rôle du pourri qui buterait son propre chat pour assurer ses arrières. Dommage que l'ensemble soit alourdi par un prévisible triangle à trois avec l'actrice d'"Arsenic et vieilles dentelles" où cette dernière préfère au personnage charismatique quelqu'un d'aussi fort qu'une boîte de maquereaux à l'huile de foie de morue Saupiquet ayant dépassée la date d'expiration depuis le 3 avril 1906. Mais l'ensemble est très efficace et ne manque pas de puissance, et constitue un fleuron du film de gangster de l'Âge d'or hollywoodien.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2011
    C’est formellement proche de la perfection. Il est rare de voir une fiction aussi bien mise en contexte, la petite histoire aussi bien replacée dans la grande, sans lourdeur didactique. La figure du gangster y est très exactement déterminée par la société. Comme souvent, tout au long film noir ou du polar, c’est un soldat perdu d’une guerre ne retrouvant plus sa place dans la vie civile : en l’occurrence la première guerre mondiale (quelques décennies plus tard ça serait la guerre du Vietnam), et dont la seule solution est de prospérer dans l’illégalité. Et le film montre bien comment la Prohibition a été une formidable opportunité pour toute une économie noire. La réalisation est nerveuse, dynamique, parfaitement rythmée en intégrant les montages d’archives historiques. Le gangster incarné par Cagney n’est plus un monstre à la Scarface, c’est un perdant pathétique et chevaleresque, à la manière d’un Cyrano. Quand on ne connaît que le Bogart des ses rôles vedettes on est surpris de voir à quel point il pouvait aussi très bien interpréter les ordures. Un superbe chant du cygne d’un genre, le film de gangster, et une évocation à la fois nostalgique, lucide et culpabilisée d’un âge d’or excessif qui allait se fracasser sur la Grande crise, avant une nouvelle guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 mai 2011
    Excellent film qui donne le ton sur la mafia! Le film souligne les différentes possibilités qui s'offraient aux soldats de retour de la guerre. Très bonne vision de la société de l'époque!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 avril 2011
    J'ai tout simplement adoré ce petit bijou signé Walsh. La mise en scène est parfaite tout comme la performance des acteurs surtout James Cagney que j'ai adoré. Etant un grand fan de Scorsese, comment ne pas penser à ses films où les thèmes scorsesiens y sont tel la mafia, les pêchés, la rédemption... Je n'ai absolument pas vu le temps passer et j'aurais bien voulu voir 1 heure supplémentaire même si la durée du film est absolument parfaite. Un chef d'oeuvre signé Raoul Walsh.
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