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ElAurens
78 abonnés
585 critiques
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3,5
Publiée le 24 février 2011
Difficile de s'ennuyer avec ce très bon film policier tellement le rythme est élevé, mais au final ce n'est peut-être pas une qualité, je pense qu'une petite baisse de régime n'aurait pas fait de mal. Si le scénario est très bon, la narration type documentaire intéressante, c'est surtout le casting qui est réussi avec principalement James Cagney, qui retrouvera Raoul Walsh plusieurs années plus tard pour L'enfer est à lui, qui est ici très convaincant et dans un second rôle d'un gangster violent un certain Humphrey Bogart, qui n'est pas encore la star qu'il deviendra, mais de par sa fantastique présence vol presque la vedette à Cagney. Sans atteindre le niveau de L'enfer est à lui, Les fantastiques années 20 ne décevra pas les partisans de films de gangsters.
Bien que me laissant une impression positive, The Roaring Twenties me cède cependant un léger goût d’inachevé. J’ai l’impression que tout se passe très vite, que le film est véritablement expédié et qui lui manque un certain souffle, une dimension plus épique, un approfondissement des personnages. Après le défaut que j’ai trouvé est que le côté archi hollywoodien ressort trop fortement, je pense notamment aux scènes lors de la première guerre mondiale où les soldats discutent tranquillement, clope au bec, alors que les bombardements fusent à côté, sans oublier la scène de déclaration de l’armistice. Peut-être fait exprès, mais venant de Walsh qui nous a fait l’œuvre de propagande La Charge Fantastique j’en doute. Ceci dit, le film n’est pas exempt de qualités, à commencer par de très bons acteurs, un James Cagney très convaincant et un Humphrey Bogart plus en retrait, qui commençait à se faire un nom à l’époque, mais qui marque déjà par sa présence et son charisme. La mise en scène est très efficace, dans ses phases « classiques » dirons-nous, j’ai pas trop aimé ce côté un peu documentaire qui ressortait lors des passages à voix-off, on se serait crus devant un cours d’histoire. Le scénario reste cependant solide et a le mérite, il est vrai, de montrer quelques aspects peu reluisants de la vie durant la Prohibition avec la corruption, le meurtre mais aussi en montrant la difficulté d’intégration des soldats revenant de guerre, un sujet peu abordé. Non, The Roaring Twenties ne s’impose pas à moi comme un grand film mais comme un bon film d’époque sur la vie des gangsters, avec une intrigue solide, une ambiance convaincante et une interprétation digne de ce nom.
Ou il était une fois les années 20, le bon film de gangster d'époque avec Cagney au sommet et Bogart qui commence à monter. Un scénario plutôt bien travaillé il manque juste la précision des films plus récents.
C'est un film bien fait, divertissant, avec un beau casting, avec pas mal d'idées, mais au final je n'ai pas grand chose à dire ou à redire, c'était pas mal du tout.
Très bon film de gangster comme on savait les faire à cette époque, The Roaring Twenties dépeint le destin de 3 hommes qui se rencontrent pendant la première guerre mondiale et qui ensuite jouent un rôle pendant la prohibition. Le personnage de Cagney, mis au centre de l'histoire, est brillamment interprété par James Cagney qui comme Bogart débite ses répliques à 100 à l'heure. Bogart aussi est excellent, pas encore une star à l'époque, ce film à probablement dû l'aider dans son ascension. Le film dépeint une large période (1918-1933) et place réellement l'histoire dans son contexte avec des petites parenthèses historiques tout le long. Si le film a un peu de mal à démarrer à cause de la présentation des personnages, les évènements s'enchaînent rapidement ensuite pour aboutir à un très beau final.
Film culte du grand Scorsese, comment en effet ne pas penser immédiatement au célébrissime réalisateur italo-américain à la vue de "Ces fantastiques années 20". Car bien au-delà de ce mauvais titre, se décline un film d'une rare percussion pour son époque. Dans le film de Raoul Walsh, on retrouve inévitablement grands thèmes "scorsesien", l'amour, la mort, le crime, la mafia, la rédemption. Au final, James cagney et Humphrey Bogart forment un duo inoubliable dans une fresque qui offrent tout de même quelques grandes scènes mythiques, dont bien sûr la mort de Cagney sur les marches de l'immeuble. Saisissant et poignant.
Cagney est tout aussi excellent que dans L'ennemi public sauf qu'ici, il joue un personnage moins violent et qui ne devient gangster que par hasard. Raoul Walsh arrive à transformer le film en une rès belle fresque sur les gangster. L'histoire est émouvante. Un film qui mériterait d¨'être plus connu qu'il l'est.