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Yannickcinéphile
2 403 abonnés
4 438 critiques
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3,0
Publiée le 30 mai 2016
Bon, je ne vais évidemment pas m’étendre énormément sur un des premiers « métrages », très court, de l’histoire du cinéma. Pour ma part cette minute trente mérite le coup d’œil avant tout pour les historiens du cinéma, car il n’y a guère de prouesses autre que le fait qu’il s’agit d’une véritable antiquité pionnière. A noter cependant que si je mets 3, sachant que je ne note absolument pas ces films de la même manière que les vrais métrages plus tardifs, avec intrigue, effets visuels et jeu d’acteur, c’est parce qu’il y a une certaine audace. Montrer une femme en sous-vêtements en 1897 ce n’était pas non plus quelque chose de très fréquent à l’écran !
Après le bal, la petite coquinerie... J'ai failli me dire tiens ! Méliès s'attaque au nue, ne nous emballons pas, cependant il lui prend un coquin désir de montrer la femme quelque peu déshabillé avec une pointe d'humour. Heureusement le tout dure qu'une minute parce qu'il n'y à rien de plus.
Intéressant du fait que c'est l'un des premiers court-métrages à avoir montré un personnage en sous-vêtement (ce qui à l'époque avait du faire sensation et peut-être même scandale parmi le public), mais pas exceptionnel vu la légèreté du propos et du scénario (si on peut appeler ça comme ça). Méliès a déjà fait beaucoup mieux.
C'est étonnant. Je ne pensais pas qu'à cette époque quelqu'un avait travaillé la question du déshabillage au cinéma. Méliès l'a fait. Ça ne dure qu'une minute et quelque mais ça suffit pour travailler un thème phare du cinéma, qui est le voyeurisme. Comme quoi Méliès est un vrai visionnaire. Après tout, le voyeurisme, c'est la base du cinéma. On arrive même à se poser des questions : va-t-on la voir se déshabiller totalement ? Est-ce qu'on va la voir prendre une douche ? Bah oui, nous ne sommes pas pervers, nous sommes juste cinéphile et la base du cinéma, surtout à cette époque, c'est jusqu'où va aller le réalisateur ? C'est intéressant. Bon ok, après il ne se passe pas grand chose mais bon, c'est un peu évident avec la pellicule de l'époque (1897 quoi...).
Il est évident de signaler que Après le bal , le tub n'est pas le meilleur Méliès ni son plus intelligent , beau ou poétique , certes . Toutefois , l'image et la qualité du court-métrage sont toujours présentes , les décors et les costumes sont superbes . Et finalement , il y a quand même un charme , quelque chose derrière cette gentille farce qui fait qu'on peut toujours s'y laisser aller et même si on a connu le cinéaste meilleur .
Outre les films féeriques et les films sur une actualité brûlante, Méliès faisait aussi dans la grivoiserie. Pendant un peu plus d'une minute, on voit sa future seconde épouse Jeanne d'Alcy se faire déshabiller (mais pas entièrement !!!) et asperger de ce qui apparaît être de la boue. D'un intérêt limité, à part peut-être que c'est un des premiers films grivois du cinéma, mais bon comme ça dure à peine plus d'une minute.
Les gars des vues étaient sûrement encore à se demander qu’est-ce qu’ils pourraient bien montrer à l’écran qui amuserait ou surprendrait le public. L’année précédente les anglais avait osé filmer un baiser, cette fois Méliès a poussé la note jusqu’à dévoiler une paire de foufounes. Une femme revient d’un bal. Sa femme de chambre l’aide à se déshabiller et lui verse une chaudière de poudre sur le corps comme pour la purifier. Bonsoir, bonne nuit. Après le bal obtient l’honneur de se voir attribuer le titre de premier film de fesses. Mais ne courrez pas au vidéo du coin, vous serez déçu…
Belle qualité d’image concernant ce court-métrage qui ne raconte franchement pas grand-chose. C’est vrai qu’il y a un certain humour, mais sincèrement dans son ensemble, "Après le bal, le tub" ne vole pas bien haut et ne pourra pas faire partie des œuvres les plus marquantes de Georges Méliès.
Un petit moment coquin qui a du émoustiller ces messieurs à l'époque, mais que les encyclopédistes autoproclamés arrêtent de dire n'importe quoi : Il n'y a pas de nudité dans ce film, Jehanne d'Alcy se fait simplement spoiler: doucher en collant chair… et de dos ! Un document d'époque dira-t-on !
" Âpres le bal, le tub ", est un film N&B et muet réalisé en 1897 par Georges Méliès. Un court métrage mettant en scène Jehanne d'Alcy, l'actrice de ses films, qu'il épousera 29 ans plus tard. Un film grivois et techniquement parfait mais d'un intérêt limité.