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    Fuocoammare, par-delà Lampedusa
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    26 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 221 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juillet 2021
    Le réalisateur Gianfranco Rosi a passé un an et demi sur Fuocoammare est ce une mauvaise blague. Si vous pensez que ce qui suit est un film fascinant alors ce film est pour vous une femme qui fait son lit. Un garçon qui regarde un oiseau dans un arbre puis deux garçons sculptant des visages dans des cactus. Cinq ou six brefs plans d'un DJ de radio qui passe des chansons. Il y a une femme qui passe une échographie et un garçon qui passe un examen de la vue et bien d'autres choses encore. Il fallait une réelle inspiration pour prendre un sujet avec une dimension dramatique intégrée et le transformer en un méli-mélo de rien du tout artistique et prétentieux. Pratiquement rien sur les réfugiés et aucune interview d'eux. La seule partie émouvante est a scène des réfugiés morts dans la cale du bateau. À part cela le film est vide de contenu et d'émotion. C'est malheureusement l'un des pires films que j'ai jamais vu et c'est un gaspillage colossal de deux heures de pellicule...
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    184 abonnés 2 481 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2020
    Fuocoammare, par-delà Lampedusa est un documentaire qui m'a assez moyennement séduit.
    Certes, le propos est fort (le désintérêt de la question des migrants, la vie miséreuse de ces derniers, l'écart énorme entre leur vie et celles des îliens, très proche de la nôtre) et certaines images sont marquantes. Le témoignage du médecin est assez criant de vérité. Malheureusement, en focalisant la moitié de l'intrigue sur les mésaventures d'un jeune îlien (et sa découverte d'un œil fainéant), le propos perd en puissance pour nous raconter une histoire peu intéressante.
    Ce n'est pas non plus, ni le premier, ni le dernier film traitant de l'immigration et d'autres films sauront porté avec plus de force et d'originalité le combat de l'intégration des migrants.
    Le documentaire est là, tout comme la vérité qu'il y dénonce. Malheureusement, je n'ai rien trouvé de véritablement original dans ce long-métrage (qui est beaucoup plus marquant par son propos que par sa forme) et il y a peu de chances que je me souvienne de ce film d'ici plusieurs années.
    PL06
    PL06

    9 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2019
    Portrait d’une famille de pêcheurs sur l’ile de Lampedusa, et notamment du jeune Samuele. Chacun vaque à ses occupations, à ses jeux ou à ses petits plaisirs… pour couper l’ennui sans doute, car il ne se passe rien ou presque dans ces vies insulaires. Reportage sur l’arrivée des migrants par la mer, les disparitions, les sauvetages, l’organisation d’une ile où les traditions d’accueil étaient encore appliquées au moment de sa réalisation.
    Contraste intense entre ces deux mouvements de vie qui se croisent à peine. La vie des pêcheurs continue comme avant, excepté les informations locales qui rappellent la tragédie qui se déroule à quelques kilomètres… Car les groupes de migrants venus d’Afrique – Lampedusa est à 300 km des côtes Libyennes – sont guidées dans un univers d’accueil efficace mais fermé. Côté insulaires, la futilité de certaines préoccupations choque face au drame qui se joue à côté. Car côté migrants, c’est la lutte pour vivre, la détresse, la mort, l’émotion de survivre…
    Aucun acteur professionnel dans ce film – documentaire oblige. Mais le réalisateur a su filmer au naturel et transmettre un sentiment de vérité qui fait la force de ce film. Le montage est très lent, excessivement peut être – on s’ennuie par moments avec des plans séquence interminables et répétitifs – là aussi en opposition avec les séquences d’appel à l’aide de bateaux en détresse, au cours desquelles tout s’accélère avec l’action des autorités.
    Deux scènes dominent le film : l’interview du médecin de l’Ile, prodigieux de simplicité, rappel à nos obligations humaines les plus fondamentales. Et le sauvetage d’un bateau en détresse, qui nous retourne littéralement.
    Un beau film, engagé, profond mais un peu ennuyeux.
    lise h.
    lise h.

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Un film magnifique. Important. Essentiel. Le réalisateur filme la vie et la mort, et nous donne à voir avec intelligence ce que nous ne voulons pas me devons regarder.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    C’est l’hiver à Lampedusa, une île rocailleuse, à mi-chemin de la Sicile et de l’Afrique, point d’arrivée en Europe des migrants qui tentent leur chance dans des embarcations de fortune. Les bateaux se succèdent, avec leurs lots de passagers hagards. Les équipes médicales et la police de l’immigration les prennent en charge selon une froide mécanique.
    Pendant ce temps, Samuele mène la vie banale d’un enfant de douze ans. Il fabrique une fronde, révise ses leçons d’anglais avec sa grand-mère, va en mer avec son père. Un docteur prodigue les premiers soins aux migrants malades et fait aussi office de médecin de famille pour Samuel. L’animateur de la radio locale diffuse des vieux airs de musique sicilienne à la demande de ses auditeurs.

    Par-delà Lampedusa – L’objectif de Gianfranco Rosi était « de trouver un autre point de vue sur Lampedusa », cette petite île italienne qui concentre l’attention médiatique le temps d’une catastrophe humanitaire, puis retombe dans l’oubli jusqu’à la suivante. Il a décidé de prendre le temps d’aller à la rencontre de l’île et de ses habitants, à l’époque de l’année où on la connaît le moins bien. Son film est hivernal, sous un ciel menaçant, face à la mer immense et glacée dont surgissent régulièrement des esquifs surchargés.

    Il s’attarde surtout sur l’attachant Samuele, un gamin débordant d’énergie, ficelle à l’heure de faire ses devoirs scolaires mais diablement dynamique quand il s’agit de courir la garrigue. Le problème est que sa vie n’a aucun lien avec celle des migrants qu’à aucun moment il ne croise : ni sur la mer à bord du petit bateau de pêche de son père, ni sur la terre où jamais il ne s’approche de leur centre de rétention.

    On comprend que le sujet du documentaire de Gianfranco Rosi est l’étanchéité qui sépare ces deux mondes. D’un côté celui des migrants pris en charge par une organisation administrative à la fois efficace et inhumaine. De l’autre celui des habitants de Lampedusa qui n’ont aucun contact avec les migrants. Sans doute le documentariste veut-il par là nous suggérer que cette étanchéité prévaut également dans nos vies confortables où, mises à part quelques informations sporadiques et dramatiques, nous n’avons aucun contact avec la détresse de ces populations.

    Le problème est que l’étanchéité n’est pas facile à filmer ! Pendant près de deux heures, on suit un gamin qui tire sur des étourneaux avec sa fronde. C’est charmant. Et puis on embarque à bord d’une frégate italienne qui transborde des migrants. C’est poignant. Et puis c’est tout.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    FUOCOAMMARE, film d’ouverture des RIDM 2016 et gagnant de L’Ours d’Or du Festival de Berlin, dernier de Gianfranco Rosi, est un film d’une immense sensibilité et qui prend place dans une réalité décidément contemporaine, celle de la migration forcée de réfugiés.

    Résumé du site des RIDM : « Depuis de nombreuses années, la petite île italienne de Lampedusa est devenue malgré elle le symbole de la crise migratoire actuelle. Frontière symbolique de l’Europe, elle est le port d’arrivée inévitable d’un grand nombre de réfugiés qui tentent de traverser la Méditerranée sur leurs embarcations de fortune. De nombreux documentaristes sont partis tourner sur l’île ces dernières années. Aucun n’est revenu avec un film au regard aussi singulier et pertinent. En superposant le travail d’un médecin ordinaire hanté par les cadavres, les jeux insouciants d’un jeune garçon de l’île et les opérations de sauvetage quotidiennes, Gianfranco Rosi joue sur les contrastes et propose une approche oblique qui rend palpable comme jamais l’absurde drame de notre époque ».

    C’est bien au travers de ce travail d’alternance entre ce jeune homme davantage soucieux de ses problèmes d’yeux et de ces séquences de pêches que les images d’opérations de secours de ce réfugié choquent. Les petits jeux de guerre du gamin, faisant semblant de tirer les bateaux, attaquant des verres de plastiques avec son lance-pierres, ne font que souligner la différence des réalités et la dureté de celle de ces trop nombreuses victimes de la guerre. Nous sommes en effet tous au courant de ces migrations forcées et de ce problème de transport marin des réfugiés qui fait de nombreux morts chaque mois. Mais rares sont les occasions pour nous d’être exposés à des images aussi fortes et difficiles que celle de ce dernier documentaire de Gianfranco Rosi. Presque à tous les coups entassés par centaines dans de minuscules bateaux non chauffés, ou trop chauffés, sans nourriture, sans eau, sans oxygène. Ayant payé une fortune pour avoir la chance, si l’on peut dire ainsi, d’avoir une petite chance de survivre. Et cette séquence où l’on voit ce groupe de Nigériens, chantant ou presque priant leur histoire de survie, racontant leur trajectoire, évoquant leurs pertes humaines, soulignant leurs minuscules victoires et saluant leur dieu qui les a soutenus, nous glace le sang par ce désir de survie et nous rappelle que nous ne sommes pas à plaindre dans notre petit confort nord-américain. Nous rappelant aussi qu’à chaque secondes, qu’à chaque minutes, des gens tentent de survivres aux atrocités de la guerre.

    Au final, Fuocoammare, par delà Lampedusa est une œuvre sensible et unique, qui méritera de tous une attention particulière.
    dejihem
    dejihem

    131 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Documentaire très faible, qui, à part deux séquences (chez le docteur et lors du sauvetage d'un bateau) ne nous informe en rien sur ces réfugiés (qui ne sont pas interviewés), et dont nous ne savons pas les relations avec les autochtones. L'histoire avec le gamin est manifestement mis en scène, enlevant toute crédibilité à ce documentaire. Peut-être le réalisateur voulait faire "vivre" un peu mieux l'île et ses habitants ? Dans ce cas, que signifie les deux séquences avec le plongeur (qui lui aussi, n'est pas interviewé, décidément, c'est un documentaire qui n'interviewe personne à part le docteur ! C'est incroyable !!!). Et pour mieux l'achever, apprenez que les réfugiés sont toujours débarqués de nuit et dans un port isolé... des circuits touristiques !
    Laurent C.
    Laurent C.

    248 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    D'un coté Samuele, apprenti chasseur, apprenti pêcheur aussi, juste un enfant de 12 ans qui souffre d'anxiété, a l'un de ses yeux paresseux l'empêchant de viser juste avec sa fronde sur ses proies, et surtout qui vomit tout son repas lorsqu'il se retrouve dans le bateau de son père. De l'autre côté, ces centaines d'humanités, déchues, qui chaque jour débarquent sur l'Ile de Lampedusa après avoir traversé des milliers de kilomètres à pieds et sur mer, suppliant les garde-côtes de venir à leur secours. Bien sûr, "Fuocoammare Par-delà Lampedusa" est complètement d'actualité, ce qui peut peut-être expliquer l'ours berlinois. Mais c'est d'abord un habile exercice de cinéma absolument fabuleux. Le réalisateur oppose deux mondes : celui d'une famille italienne, paisible, qui écoute la radio, envoie des dédicaces aux siens, cuisine, déjeune, va chez le médecin, apprend l'anglais, et ces destins d'enfants, de femmes et d'hommes, inimaginables, qui affrontent la mer pour survivre à l'épouvante de la guerre. Ce n'est pas un documentaire au sens strict du terme. Les protagonistes, pourtant bel et bien vivants, jouent avec les contrastes, ignorant presque la mort qui rôde à quelques pas de chez eux. Il y a au moins deux mers Méditerranée. Celle des pêcheurs locaux qui refusent de travailler parce que les flots sont agités, et celle de ces immigrés, qui parviennent sur les côtes, pour certain morts, pour d'autres détruits et affaiblis, et pour quelques autres, déterminés à continuer de vivre. Les secouristes, habillés comme dans le fameux E.T. de Spielberg, accueillent ces débris d'humanité de façon mécanique, sans état d'âme, et pourtant, le spectateur ne peut retenir la compassion. Le regard du réalisateur est profondément subtil et ingénieux. Il montre sans accuser, il décrit sans misérabilisme. "Fuocoammare Par-delà Lampedusa" est une œuvre d'une intense urgence, une leçon de politique et d'humanité.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Il est impressionnant de voir à quel point ce film est stylisé, la vie des migrants et celle des habitants de l'île formant le contrepoint parfait. La caméra de Gianfranco Rosi montre, sans démontrer ni chercher à convaincre. Deux mondes complètement différents, sur une petite île, pourtant ne se rencontrant jamais. Le bandeau sur l'oeil du petit garçon devient alors, sans le vouloir, la métaphore d'un monde qui décide d'ignorer tout ce qui passe à leur porte, continuant à vivre leur petite vie. La perfection des plans et du déroulement, les images choc montrées, l'impression que les migrants vivent dans un autre monde, presque un monde de science-fiction, nous montrant quelle doit être leur perception de tout ça, tout dans ce film est parfait.
    velocio
    velocio

    1 268 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Après toutes les louanges que j'avais lues et entendues sur ce film, je ne pouvais qu'être déçu. Et je l'ai été, peut-être plus encore que ce que je craignais a priori. L'histoire du gamin (un sacré cabot !) prend beaucoup trop de place, même si il est là pour montrer son goût pour donner la mort (oiseaux et, de façon factice, à des humains lorsqu'il singe des tirs) en contradiction avec les sauveteurs et le médecin qui, eux, cherchent à sauver des vies. En plus, cette partie est manifestement scénarisée. Et puis, que viennent faire le plongeur en eau profonde et l'animateur radio qui passe des disques à la demande ? Heureusement, il y a quand même un peu de scènes de sauvetages en mer qui présentent un très grand intérêt.
    Lucie G.
    Lucie G.

    8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Fuocoamare est tout d'abord réalisé sur une optique de contemplation, les plans (quelques fois un petit peu trop) longs que nous offre Gianfranco Rosi nous laissent pleinement spectateur de la scène qui se passe sous nos yeux, sans que l'on puisse agir. La composition de ceux ci est très réussie à mon goût, presque photographique, et cet effet est renforcé car la caméra reste statique la plupart du temps. Il règne aussi un bon équilibre entre les plans, le réalisateur bascule de la vie du petit garçon à celle des habitants de l'île, à celle des migrants, pour revenir au petit garçon… ce qui nous allège un petit peu l'esprit et nous évite de sombrer dans le pathétique. Cependant, je suis venue à me demander quelle place avaient l'animateur radio et le plongeur que l'on aperçoit à plusieurs reprises mais qui ne semble avoir aucun rôle dans la continuité de ce documentaire, si ce n'est que pour l'esthétique de celui-ci. Quant à la place du petit garçon, elle reste également incertaine, surtout qu'il occupe plus de place que les migrants eux-mêmes dans ce film, et là se trouve tout l'effet déceptif de celui-ci, même s'il dénonce l'enfermement dû à cette petite île où son destin semble tracé, spoiler: il sera marin comme son père et son grand-père car, après tout, il ne semble pas y avoir autre chose à faire, ce que l'on constate lorsqu'il ère entre les cactus, sans parent ni responsable.
    J'ai également été déçue de l’orchestration des personnages qu'il y a pu avoir tout au long de ce documentaire ; tout semble avoir été mis en scène, travaillé, répété, rejoué ; spoiler: comme le montre les scènes où le petit garçon est chez le médecin et emploie un vocabulaire trop mature pour son âge ainsi que lorsqu'il se retrouve avec sa famille à table et que des verres en plastique se trouvent devant leurs assiettes, le tout dans une cuisine à moitié vide
    . Finalement, ce documentaire mèle réalité et fiction, duquel il en ressort un étrange mélange. Cependant, certains passages sont, selon moi, très intéressants. J'aurais aimé que le témoignage du médecin dure plus longtemps, voire que le film tourne plus autour de lui qu'autour de ce petit garçon, ses paroles sont en effet très intéressantes, émouvantes et nous plongent dans la réalité de la migration sur cette île de Lampedusa. spoiler: J'ai également trouvé le plan sur les 3 sauveteurs en combinaison, statiques sur leur bâteau à fixer la caméra, d'une justesse incroyable. Ceux ci semblent impuissants face à se qui se passe dans ma mer, devant eux, et renvoient une image déshumanisée au spectateur, de part leurs combinaisons qui ne laissent même pas entrevoir leurs visages.

    J'ai donc moyennement aimé Fuocoammarre même s'il reste intéressant pour sa mise en parallèle des migrants et de l'horreur, avec la vie des habitants, touchés d'aucune manière.
    mat niro
    mat niro

    340 abonnés 1 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2016
    Ce documentaire sur le drame des migrants m'a laissé une impression mitigée. On peut y voir le quotidien des habitants de Lampedusa et en même temps ceux qui prennent en charge les migrants. On est un peu perdu entre ce jeune garçon espiègle mais angoissé et ce drame humain qui se joue en même temps aux abords de l'île. Il y a des moments très forts conjugués à de grosses périodes de vide (je me demande encore l'intérêt de filmer ce pêcheur sous marin...). Une parabole subtile pour certains, un docu brouillon pour ma part.
    Daniel C.
    Daniel C.

    138 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Voici un documentaire tout en délicatesse, plein de tact. Les habitants filmés sont d'une grande humanité. Samuele, ce jeune homme de douze ans, crève l'écran par sa spontanéité. Et puis, il y a tous ces migrants, qui arrivent. Lorsqu'ils sont filmés, ils ne sont pas une masse informe, dont il faudrait se débarrasser. Ce sont des gens en détresse, qui fuient, cherchent refuge ailleurs que là d'où ils viennent. L'esthétisme du paysage de l'île est filmé avec simplicité. Il y a aussi le médecin, le programmateur de la radio locale... Et puis ces hommes masqués, vêtus de blanc, qui orientent, assistent, conduisent les migrants recueillis et se chargent de convoyer les cadavres. Un documentaire, qui incite à faire taire les politiques, qui clament l'exclusion.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    129 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2016
    Ce documentaire est indéniablement engagé et politique. Mais grâce à sa construction étonnante et poétique, il en devient plus convaincant que les images que nous servent habituellement les journaux d'informations larmoyants et difficilement soutenables.
    Bernard D.
    Bernard D.

    108 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2016
    Grosse déception avec le film-documentaire « Fuocoammare – Par-delà Lampedusa » censé mettre en parallèle la vie des habitants de cette ile de 20 km2 plus proche de la Tunisie que de la Sicile, et le problème des migrants !
    Il s’agit en fait du mélange au montage de 2 histoires nettement distinctes :
    1) Celle des migrants mais vue par la police Italienne de façon froide et filmée sans aucun commentaire tant de la part des policiers que du cinéaste. Certes on voit des images fortes : l’accostage d’un bateau avec le tri des morts, des migrants à réanimer, des migrants qui ont la gale et de ceux qui tiennent debout avant qu’ils soient photographiés et numérotés puis parqués mais on regrette de ne rien savoir sur les consignes données à la police et le devenir des migrants arraisonnés. Seul moment d’émotion lorsqu’un sub-saharien raconte tout son périple avec les morts dans le Sahara, les prisons libyennes, la mer.
    2) Celle des iliens via le petit Samuele, 12 ans, aux jeux guerriers (fronde et simulation de tir à la mitraillette) … un petit qui a bien du mal avec l’anglais et les études, hypochondriaque et– paradoxe pour tous ces iliens voués à devenir marin – atteint du mal de mer. A côté de lui on suit sa grand-mère (une Mama Italienne dévouée à sa famille et très pieuse), un pécheur sous-marin (simplement pour avoir de belles images ?), un animateur de radio locale qui diffuse des musiques mièvres et – seul personnage poignant - un médecin qui a été en contact avec les migrants (pour une raison non précisée) et tient un discours très poignant que je vous laisse découvrir.
    J’avoue ne pas comprendre pourquoi ce documentaire a reçu un Ours d’Or à Berlin … peut-être attribué par des festivaliers bobos qui n’ont jamais vu un migrant voire un pauvre de près ?
    Certains pourront arguer en disant qu’il s’agit d’une parabole avec d’un côté une vieille Europe sclérosée et « aveugle » (Samuele est mal voyant de l’œil gauche … la senestra) et de l’autre une grande force de vivre des 400 000 migrants passés à Lampedusa (6 000 habitants) et qui au-delà de toutes les misères endurées dans leurs pays acceptent tout cela pour essayer de vivre tout simplement … mais je ne suis pas certain que ce fut la réelle intention de Gianfranco Rosi ... mais le réalisateur étant érythréen, c’est peut-être un grand cri de désespoir face à l’incompétence de l’Europe à régler la situation ?
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