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    Fuocoammare, par-delà Lampedusa
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    3,7
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    26 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    789 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Ours d'or à Berlin cette année, Fuocoammare fait partie de ces documentaires magnifiques (comme ceux de Depardon ou de Wiseman) qui suscitent autant d'émotions que les plus grandes oeuvres de fiction.

    Emotion esthétique d'abord. Les images de Gianfranco Rosi sont d'une beauté souvent renversante : ciel plombé, cadrages parfaits, palette de couleur délicate et nuancée, alternance de gros plans et de plans larges, scènes de nuit ahurissantes, poésie sous-marine. C'est stupéfiant de maîtrise et de variété.

    Emotion ensuite devant ce qui est montré. Le film met en parallèle la vie d'une poignée d'habitants de Lampedusa, dont un petit garçon de douze ans, et celles des immigrants qui arrivent, morts ou vivants. Cette juxtaposition peut surprendre et intriguer : elle est pourtant au final pleine de sens et ménage bien des niveaux de lecture potentiels.

    On pourra par exemple considérer que le réalisateur veut montrer à quel point les européens sont finalement étrangers au drame qui se déroule parfois à quelques mètres d'eux : les problèmes de vision de Samuele comme une métaphore de notre aveuglement.

    Pour ma part, j'ai ressenti bien d'autres sentiments face à cet accolage parfois intrigant. Il m'a semblé par exemple que le film mettait en exergue dans les deux cas l'instinct humain qui conduit toujours à vouloir progresser et découvrir. Les migrants veulent une meilleure vie, comme Samuele dans son champ et à son échelle, avec un enthousiasme obstiné : il veut mieux voir, tenter des expériences, découvrir de nouvelles sensations.

    Fuocoammare est à bien des moments tout à fait sidérant. On est pétrifié par l'incroyable humanité qui se dégagent des images de Rosi : le regard extraordinairement digne d'un migrant, un hélicoptère qui s'élève dans la nuit, une musique bouleversante qui passe à la radio, une femme qui fait méticuleusement un lit conjugal qui ne sert visiblement plus qu'à elle seule.

    Au-delà du sujet des migrants, Fuocoammare donne à voir un émouvant et passionant portrait de l'humanité, ce qui en fait l'un des tout meilleurs films de cette année.
    Abejoroos P.
    Abejoroos P.

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Un peu long. Mais absolument à voir. Belles images, on voit un petit coin de paradis sauvage pour en finir en réfléchissant sur le sort malheureu des immigrés... Le tout avec de l'ironie et du réalisme. Exceptionnel le petit garçon qui nous accompagne tout le long du film
    dominique P.
    dominique P.

    823 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    C'est un film tourné sur l'île de Lampedusa.
    Il a reçu le prix de l'ours d'or au dernier festival de Berlin et je trouve que c'est amplement mérité.
    Nous sommes amenés à voir les migrants qui fuient leur pays et arrivent au large de cette île sur des bateaux de misère.
    Certains sont décédés, d'autres en très mauvaise santé.
    Les autorités et les médecins les recueillent, les soignent.
    Il y a des images vraiment terribles.
    En parallèlle nous suivons un garçon de 12 ans qui habite avec sa grand-mère.
    C'est sincèrement un film remarquable et plein d'humanité à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2016
    Fuocoamare,la chanson la plus populaire sur l’île de Lampedusa.
    Gianfranco Rossi a voulu être témoin du drame vécu par les réfugiés recueillis ou morts noyés sur les côtes de l’île. Caméra au poing,il a pendant un an, été à la rencontre des habitants, des naufragés, de leurs sauveteurs. Pas d'acteurs professionnels,pas d’effets de style,la caméra filme la vie, la mort, interpelle l'indifférence, appelle à la prise de conscience.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    103 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2016
    Un documentaire remarquablement mis en scène qui témoigne d’une manière inédite sur le regard porté aux migrants. Un très grand film.

    LA SUITE :
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Il est bien difficile de noter ce film singulier, curieux mélange de fiction et de réalité. D'un côté la vie de Lampedusa, temps gris systématique, hiver, un gamin, son copain, sa grand-mère, un animateur de radio locale, de l'autre le sauvetage en mer des migrants, le médecin qui les accueille, les morts.. Entre les deux pas de communication, aucun lien. Et ces images terribles de tous ces pauvres gens qui risquent leur vie pour rentrer dans l'espace Shengen. A montrer aux crétins qui ont peur pour leur confort, etc, etc. Est-ce pour autant un grand film?
    Ufuk K
    Ufuk K

    496 abonnés 1 447 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    documentaire vu en compagnie du réalisateur. ours d'or au dernier festival de Berlin et sélectionné aux oscar 2017 pour l'Italie "fuccoamare" nous raconte le quotidien des habitants de l'île de Lampedusa et des migrants, le réalisateur démontre que les habitants et les migrants ne se rencontrent jamais et mènent une vie parallèle. j'ai trouvé ce point de vu intéressant avec des moments forts cependant beaucoup de séquences inutiles parasite la qualité du documentaire.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 303 abonnés 4 078 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Lampedusa est une petite île de 20 km² située entre la Tunisie et la Sicile. Là-bas, il ne se passe apriori pas grand-chose. Samuele a 12 ans et aime jouer dans la nature avec sa fronde. Pourtant cette île est devenue très médiatique. Ces vingt dernières années, près de 400 000 migrants ont débarqué à Lampedusa et on estime que 15 000 personnes sont mortes en tentant de traverser le Canal de Sicile pour gagner l’Europe. Fuocoammare, par-delà Lampedusa est un documentaire qui cherche à nous faire prendre conscience des drames qui surviennent dans la mer de feu depuis que les frontières sont fermées aux migrants. Récompensé par le plus prestigieux des prix à la Berlinale 2016, le document emploi effectivement un langage cinématographique pour mieux faire passer la dure réalité. Pourtant, on bout d’un moment, on a compris que les habitants de l’île ont pris pour habitude ces atrocités et poursuivent leurs routines sans jamais prendre part au débat. Cela devient alors laborieux de passer d’une séquence à l’autre, sur la situation des migrants et celle des italiens des îles Pélages sans jamais les voir se croiser. Gianfranco Rosi emploie un regard objectif à son œuvre. Mais en montrant l’inavouable, son parti pris est évident. On ressent vraiment cette volonté de nous éclairer autrement que ce qu’on voit dans les médias européens. Avec cet argument, difficile de critiquer cette œuvre qui expose néanmoins des séquences à vide de tout intérêt.
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2016
    Quel est votre positions quand des gosses se noient au large ?
    un film lent mais nécessaire, un film qui laisse ensuite un arrière goût amer.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    283 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Comme Samuele, le garçon de 12 ans qu'il met en scène, ce film nous propose avec subtilité et sensibilité de réveiller notre œil paresseux. (...) Voir n'est pas regarder, on n'est pas devant la télé qui distille toujours les mêmes images lors des grands naufrages. Voir, c'est sentir, percevoir le hors-champ, ce que l'on ne voit pas et qui est la réalité de ce drame, honte d'une Europe qui s'entoure de murs et scandale d'un monde à deux vitesses. - Lire la suite sur le site d'Africultures.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Fuocoammare rappelle le Terraferma du compatriote Emanuele Crialese : même île, même thème, même choc des cultures. Le style, toutefois, n'a rien à voir. Rosi se détache des couleurs ensoleillés et de la fiction. En documentariste aguerri, il choisit la réalité brute pour nous transpercer le cœur.

    Un film parfois long, éprouvant, qui ouvre le regard sur ce qu'on aimerait éviter. Un film nécessaire.
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