Avis : Tamara - Page 7

Un film modeste, adaptation de la BD plutôt bien réussie aux vues de certaines autres adaptations de BD... Scénario simple et minimaliste (Tamara plaira-t-elle au beau Dom Juan de la classe ?), acteurs sympathiques sans être transcendants, et fin prévisible qui réjouit tout de même, un film qui pondère ses défauts par de bonnes trouvailles. La scène lyrique de l'envolée dans l'espace est réussie, à l'inverse d'autres séquences caricaturales et burlesques (la fête qui dégénère). La jeunesse est une fois de plus limitée à ses plus évidents clichés, mais l'histoire en elle-même est assez convaincante. La jeune demi-sœur de Tamara est la meilleure source de gags du film car son langage est vraiment cocasse pour son âge ! Une adaptation qui fera le bonheur de son public-cible (amateurs de la BD et de comédies ado à la française) et fera tout de même passer un agréable moment aux autres. Sans grande prétention, simpliste, prévisible, mais attachante avec une agréable légèreté.

"Tamara : la revanche d’une ronde", avec un sous-titre aussi lourd, inutile de dire que l’on traîne des pieds pour aller voir le nouveau long-métrage d’Alexandre Castagnetti. Adaptation de la BD éponyme de Zidrou et Darasse, cette comédie destinée aux adolescents vient nous raconter comment Tamara, 16 ans, va surmonter tous les problèmes classiques rencontrés à son âge (complexes physiques, relations conflictuelles avec ses parents, moqueries des autres élèves, etc…) pour vivre sa première relation amoureuse avec le beau gosse du lycée. Crédible ? Rien n’est moins sûr, eu égard aux valeurs de la génération dépeinte en filigrane. Mais ce film aura tout de même le mérite d’être réconfortant pour tous ceux qui se reconnaîtront dans des situations vécues ici ou là et il y a fort à parier qu’ils seront nombreux. En dehors de cela, si "Tamara" n’évite pas les clichés, il réserve quelques bonnes surprises là où on ne les attend pas. En effet, on va avoir droit au répertoire classique des problèmes d’ado version moderne : "digestion" de la famille recomposée que l’on n’a pas choisie, réputation ruinée ou cotée en un clic sur les réseaux sociaux, comment draguer un mec en dix leçons, comment se faire accepter sans ressembler aux autres, sans oublier quelques scènes bien clichées de comédies romantiques américaines, telles qu’une course effrénée contre la montre pour arriver à temps avant que l’élu de son cœur ne monte dans un avion... Certaines auraient clairement pu être évitées mais d’autres restent finalement nécessaires pour planter le décor et refléter la génération à laquelle ce joli film sans prétentions s’adresse. Impossible de parler de l’entrée au lycée sans évoquer l’importance des codes physiques, vestimentaires, relationnels et les difficultés liées à l’acceptation de son corps, souvent encore mal "dégrossi" de l’enfance, les problématiques amoureuses, la sexualité naissante, et la cruauté des adolescents entre eux. On retrouve donc tout cela dans "Tamara" mais sans tomber dans la vulgarité type "American Pie". On est côté filles, plutôt comme dans "LOL", sauf que notre héroïne (Héloïse Martin, qui signe son premier grand rôle) s’éloigne des standards physiques imposés par les magazines de mode et les stars des réseaux sociaux. Pourtant, cette Tamara, loin de celle de la BD, se rapproche de nombreuses jeunes filles réelles de son âge. Elle n’est ni obèse ni filiforme, ni laide ni belle. Elle a juste quelques rondeurs, elle s’arrange, se maquille et s’habille un peu sexy au besoin en mettant en avant ses atouts, mais surtout se distingue par des qualités autres que physiques. L’identification avec le public est ainsi plus large et rend davantage crédible une romance avec le plus beau mec du lycée (Rayane Bensetti judicieusement choisi pour son succès auprès des adolescents), non pas dans l’absolu mais au sein de cette génération telle qu’elle nous est proposée par Alexandre Castagnetti. La force de ce film réside ainsi principalement dans le réalisme dont il fait montre eu égard à ce qu’il se passe au lycée, ou sur les réseaux sociaux (même si on est horrifié par leur omniprésence et leur influence sur la vie des ados) et dans le fait que Tamara n’ait pas à se conformer aux autres pour parvenir à ses fins, mais aussi et surtout pour la façon dont il décrit ce qu’il se passe à la maison, au sein de la famille, chez Tamara mais aussi chez ses amis, ce qui élargit les modèles et une fois encore les possibilités d’identification. Certains personnages offrent quelques scènes drôles et touchantes. Mention spéciale pour les personnages de la voisine et de la meilleure amie, merveilleusement interprétées par Blanche Gardin et Oulaya Amamra qui, elles aussi, nous émeuvent autant qu’elles nous font rire. "Tamara" est donc finalement une agréable surprise dans laquelle on retrouve disséminés ici et là la musicalité et le petit grain de fantaisie de son réalisateur (également auteur et interprète de "La Chanson du dimanche"), notamment dans la scène totalement surréaliste et loufoque du baiser. S’il reste un film assez classique et pas forcément marquant dans le registre des comédies adolescentes, il est néanmoins très représentatif de la génération auprès de laquelle il fait écho. Nul doute cependant qu’il séduira davantage par la justesse et la variété de ses seconds rôles et par sa contemporanéité que par la romance un peu mielleuse qui nous est servie. Un très bon film sur l'adolescence, juste et touchant

Ce film est nul, la morale est complètement affligeante. Ce film fait comprendre aux ados à qui il est destiné que ont peut coucher, fumer des joints, avec n'importe qui n'importe comment. ... Les personnages qui ont un peu de morale passent pour des vieux fachos réa... C'est incroyable, on nage en plein délire avec tout ce bourrage de crâne on risque de faire de drôle de générations. Et vu que le tout est sur fond comique et bon enfant, sa passe très bien. Drôle de monde que celui là quand même.

Un bon film français. Mais l'humour laisse à désirer. Il a trop de préjugés et de clichés. Mais cela est une bonne adaptation de la bande dessinée pour ados.

Alors certes ce n’est pas le chef-d’œuvre du siècle, cependant c’est plutôt agréable à regarder. C’est cousu de fil blanc et parfois cliché, mais c’est assez drôle et touchant. Cela pourra aussi rappeler à certains la vie au lycée avec ses joies et surtout ses peines. Le casting est très convaincant de la débutante Héloïse Martin dans le rôle principal à l’excellente Sylvie Testud qui interprète la mère un peu rigoureuse sur les bords et maladroite avec sa fille. Au final, c’est un teenage movie à la française plutôt bien fichu et assez rafraîchissant, c’est déjà ça !

Une comédie sympathique, attachante, rafraîchissante, servie par de bons acteurs, notamment Blanche Gardin ici très drôle et Héloïse Martin, parfaite dans le rôle-titre.

Sans connaître exactement la BD, je me suis laissé tenter par cette adaptation cinématographique. Le résultat est plaisant, sympathique, rythmé et bien réalisé. Chaque acteur incarne son personnage avec réussite, ce qui nous donne quelques scènes assez drôles, ce qui permet de passer un agréable moment. Une bonne comédie familiale.

Tamara réalisé par Alexandre Castagnetti en 2016.
*Les points que j'ai appréciés →
• La réalisation convaincante

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• L'histoire trop anodine
• Le jeu très moyen des acteurs

*Conclusion →
Je n'ai pas aimé, c'est à réserver aux adolescents. 4/10.

Ah ! Merci ! Enfin quelqu'un qui a compris et qui sait comment adapter les BD Françaises au cinéma ! Car en plus d'être une bonne adaptation de BD, "Tamara" est un bon film Français, une bonne comédie dramatique et même si ça plus l'aspect d'un film pour ado, c'est drôle, émouvant et prenant. Vraiment, c'est très sympa, je dirais pas que c'est une grosse tuerie et qu'il fait parti des meilleurs films Français de l'année 2016, mais ses qualités en font vraiment un bon film. Le scénario est un grand classique des films pour ado, une fille complexée par son poids qui essaye à tout prix de se pécho le plus beau gosse du lycée, etc... Mais personnellement, je trouve pas ça dérangeant et c'est très bien géré au niveau de la mise en scène. Les acteurs sont tous bons, le côté comique est vachement efficace et le côté dramatique retourne bien la situation. On retrouve évidemment tous les personnages de la BD : Tamara, sa mère Amandine, Jelilah, Chico, Diego, Wagner... et les acteurs qui les interprètent correspondent bien. Déjà, la jeune Héloïse Martin dans le rôle de Tamara est parfaite. Elle joue vraiment bien la pauvre ado complexée, elle est drôle, touchante et rebondit bien en montrant son côté fille forte, ce qui fait qu'on s'attache bien à elle. Même chose pour Rayane Bensetti qui est au top en jouant impeccablement bien. Oulaya Amamra qui joue Jelilah est assez marrante et attachante. Sylvie Testud qui joue la mère de Tamara, est très bien aussi en étant à la fois drôle et touchante. On retrouve aussi Cyril Guei dans le rôle de Chico, et lui aussi est très bon. Jimmy Labeeu qui joue Wagner aussi est drôle. Le père de Tamara est joué par Bruno Salomone qui là joue bien, car d'habitude j'ai un peu de mal avec lui. Bref, les acteurs sont tous ok, mention spéciale aussi à la petite Ina Castagnetti qui est adorable. Le film nous donne même une moralité à la fin (no spoil). Donc voilà, "Tamara" c'est sympa, c'est un bon film Français, c'est très agréable à mater, donc je le conseille à tout le monde.

Une comédie bonheur !!! Salle presque comble, applaudissements, rires, ... incroyable comment un film peut faire chavirer ainsi un public, certes assez jeune (je devais être un des plus vieux, j'imagine...) mais quand même ! La jeune Héloïse Martin est lumineuse - plein de talent.... Les dialogues sont au poil, ils font mouche, et donnent le peps et formidable élan de sympathie, de drôlerie qui se dégagent au fil des images. Les enfants - tous - forment ensemble un collectif acidulé, pas toujours tendre, mais tellement enivrant ! Il se passe vraiment un "Que-Tru" et le bouche à oreille fera le reste !! "trop bien" !! **

J'ai pas trouver sa excellent, je trouve que c'est du niveau d'un téléfilm basique, l'histoire est classique, du déjà vu, et je trouve sa dommage que le Youtubeur Jimmy Labeu n'est pas eu un rôle ou il étais plus drôle, spoiler: après la réflexion de Tamara au gymnase je m'attendais a ce qu'il ai du répondant en gueulant comme dab sur youtube sa aurais été marrant !
bref très moyen.

Alors c'est à la mode en ce moment, d'adapter des bd au grand écran (boule et bill, l'eleve ducobu prochainement spirou bref...) alors j'avoue je m'étais dit que c'était mal parti.
De plus que les acteurs ne ressemble pas au perso de la BD.
Ils ont fait grossir Heloise MARTIN EXPRES pour ce rôle... (et en plus ce qui m'a déconcerté c'est qu'elle a un faux air de Louane...)
Rayane Bensetti en Diego ? euh ok...
Jimmy Labeeu parfait dans ce rôle là.
Au final, c'est plutôt une réussite, j'ai passé un bon moment ça vanne pas mal et les acteurs jouent bien. Pas besoin de connaitre la bd pour apprécier.

Voilà un film qui nous plonge dans les années lycées sur fond de harcèlement scolaire. A partir de là, pour faire rire, je dois avouer que la mission devient délicate. Et pourtant le film y parvient. Oh; ce n'est pas le rire gras, mais plutôt du plaisir devant de bonnes réparties, bien cinglantes, des situations un peu croquignolesques. C'est un film qui devrait faire mouche parmi les lycéens ou ceux qui ont encore assez de mémoire pour s'en souvenir, et ceux qui ont su conserver leur âme d'étudiant. Les actrices et acteurs, jeunes, sont tous très bons et éclairent ce film de leur jeunesse.
A voir par les amateurs de comédie lycéenne.

J’ai passé l’âge de l’adolescence depuis un moment, mais j’ai gardé une âme de midinette romantique. J’ai toujours été ronde, alors je connais les états d’âme que cela peut provoquer. Quand j’ai vu la bande annonce, je me suis dit que j’irais voir ce film, et en avant-première même ! Je suis un peu déçue. C’est très bien joué, les acteurs sont tous bons, à commencer par les ados, qu’il s’agisse des personnages principaux ou de leurs amis ou ennemis, mention spéciale à la petite sœur, très délurée. Mais l’histoire est bancale, et a un gout d’inachevé. C’est prometteur, ça démarre bien, c’est plutôt original mais ça commence trop vite à patauger. L’histoire devient ordinaire, du déjà vu des centaines de fois. Et tout à coup on n’y croit plus : la garce qui devient gentille, la réconciliation avec le père qui ne s’est jamais occupé d’elle, la mère qui retrouve son compagnon qu’elle avait chassé, le happy ending en 5 minutes, c’est trop. Le film se laisse regarder, mais ça tombe un peu à plat. Dommage.

Tamara est un paradoxe, traite d’un corps considéré par ses pairs comme disgracieux – or il n’en est rien mais bref – en adoptant une approche poids lourd, ose prendre en héroïne un canon esthétique adolescent jusqu’alors peu représenté pour la traiter de la manière la plus convenue qui soit. Jeune ce film n’est que trop peu, plan-plan et dépourvu d’imagination (à l’exception d’une scène d’envol spatial, délicieusement kitsch), servi pas des dialogues pompeux. L’effervescence de corps en transformation et de cœurs qui battent ne trouvent pas leur traduction à l’écran. Quelques scènes fonctionnent néanmoins, certains thèmes abordés sont les bienvenus (notamment autour de la sexualité). Mais quel amas de clichés ! Un adolescent en couple avec sa copine qui n’a pas envie de faire l’amour équivaut forcément à un homosexuel qui se découvre, faisant ainsi de la sexualité, plus particulièrement de la relation charnelle, un acquis, un passage obligé qui laisse aussitôt sur le banc de touche la pauvre Jelilah, personnage le plus intéressant du film et traité par-dessus la jambe. Ce n’est pas parce que les acteurs vont reconnaître les clichés en les interprétant que ces derniers seront désamorcés. Ainsi le récit s’avère-t-il épais, ligne droite empruntant les détours vus et revus de la comédie sentimentale lambda ; cette démarche ne serait pas un souci – le genre romantique étant codifié – si Tamara ne prétendait pas s’écarter des sentiers battus pour finalement y sauter à pieds joints. Traduction cinématographique qu’une « ronde » a le droit, comme n’importe qui, à la plus stéréotypée des histoires d’amour ? Cela se tient. Mais fallait-il sacrifier l’originalité et la créativité sur l’autel du conformisme là où la beauté des formes (Tamara) et le sport comme orientation scolaire légitime (Diego) enfin gagnaient les écrans de cinéma ? L’aveu final sonne comme assez triste et vulgaire : incapacité de l’adolescent à faire valoir ses différences et la force qu'il en tire, rattrapé par le besoin du happy end dans la zone d’embarquement d’un aéroport…