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    L'Assassinat de Trotsky
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    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Comment faire d'un évênement historique intéressant une fresque cinematographique soporifique, mal interprétée et mal réalisée? Vous avez la réponse sous vos yeux.
    brianpatrick
    brianpatrick

    86 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Le meurtre de Trotsky, présenté dans cette reconstitution, n'est pas un événement méritant une leçon d'histoire. Une biographie du révolutionnaire nous faisait comprendre les raisons de son exil. Sinon le film parfois long mais l'interprétation de Trotsky par Richard Burton et celle de son tueur par Delon sont intéressantes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    Trotsky (Richard Burton), exilé d'URSS depuis la prise de pouvoir de Staline, a trouvé refuge au Mexique en 1936. Les séides du NKVD - l'ancêtre du KGB - sont à ses trousses et l'obligent à vivre retranché dans une hacienda sous la protection de quelques compagnons de lutte.
    Après qu'un assaut militaire a échoué à l'assassiner en mai 1940, le NKVD met en œuvre une stratégie différente. Un communiste espagnol, Ramón Mercader (Alain Delon), qui avait séduit la secrétaire de Trotsky (Romy Schneider), réussit à se faire inviter chez lui sous une fausse identité. Il le tuera le 20 août 1940 d'un coup de piolet à l'arrière du crâne.

    En 2009, l'écrivain cubain Leonardo Padura avait consacré un énorme roman de plus de sept-cents pages à Ramón Mercader, "L'Homme qui aimait les chiens". Près de quarante ans plus tôt, le réalisateur américain Joseph Losey, compagnon de route du Parti communiste, chassé des États-Unis par le maccarthysme, qui venait d'obtenir la Palme d'or à Cannes pour "The Go-Between", documente un des événements les plus marquants du communisme, le point d'orgue d'une lutte à mort entre ses deux visions rivales : le communisme dans un seul pays défendu par Staline vs. la révolution mondiale prônée par Trotsky.

    Pour ce faire, le grand producteur italien Dino de Laurentis lui confie la responsabilité d'une réalisation franco-italo-britannique. Le tournage se déroule en Italie et au Mexique. Le casting est international et mal calibré. Le rôle de Trotsky avait été proposé à Dirk Bogarde, l'acteur fétiche de Losey, qui l'a décliné eu égard à la médiocrité du scénario. La légende veut que Richard Burton, dont la renommée est ternie par plusieurs échecs et dont la vie privée chaotique le conduira au divorce deux ans plus tard, l'ait accepté sans même lire le script. Il est trop jeune pour le rôle de Trotsky, qu'il singe avec sa fausse barbiche et ses lorgnons. Bien que trop vieux pour celui de Ramón Mercader, Alain Delon, qui au contraire enchaîne les succès (il vient de tourner "Borsalino" et "Le Cercle rouge"), vole la vedette à son aîné. Paradoxalement les scènes les plus réussies du film sont celles du couple mythique qu'il forme avec Romy Schneider qui dégage une sensualité presqu'aussi entêtante que dans "La Piscine".

    Le film a fait un flop à sa sortie.Trop long, trop bavard, il ne s'est pas amélioré avec le temps.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    C'est incontestablement une très brillante idée d'avoir choisi Richard Burton pour jouer le rôle du célèbre révolutionnaire. Sa composition est étonnante mais très convaincante. On peut dire exactement la même chose pour Alain Delon, en assassin au comportement trouble, Romy Schneider, en petite secrétaire communiste et Valentina Cortese en épouse dévouée. En bref, un casting très étonnant mais pour un choix plus que judicieux. Il était impossible de faire mieux. On peut mentionner aussi une reconstitution très soignée. Voilà... bon ça c'est fait. Donc autrement pour une personnalité aussi fougueuse qu'un révolutionnaire, même si ce dernier est protégé dans une villa (a-priori) ultra-sécurisée, on peut s'attendre à une oeuvre avec beaucoup de souffle. Or ici, c'est tout le contraire. Mais le fait que le film soit lent passerait encore si ce dernier n'était pas ponctué de très nombreuses séquences qui n'apportent absolument rien d'utile à l'histoire. Au lieu de montrer par exemple un pauvre taureau se faire massacrer par une bande d'abrutis pendant vingt minutes, Joseph Losey aurait mieux fait de plus décrire la figure centrale du film à savoir cet homme, que l'on soit d'accord ou pas avec son idéologie, qui exerce une fascination indéniable ainsi que son assassin aussi intéressant. Et surtout éviter d'expédier leurs relations en deux petites scènes vite bâclées alors que cela aurait du constituer l'essence même de l'oeuvre. "L'Assassin de Trotsky" fait partie de la très longue liste des potentiels grands films qui faute d'une grande réalisation et d'un bon scénario ne sont que très moyens et laissent sur une impression mitigée.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Un film de Losey n’est jamais un produit anodin. Quand il tourne sur un sujet aussi délicat que celui de la fin de Trotsky, que Staline fit exécuter au Mexique, on l’attend au tournant et surtout on se demande ce qui a pu retenir son attention dans cet épisode de l’histoire et comment il va y transposer ses thèmes favoris. C’est peu à peu que l’on est renseigné ici, en étudiant la lente fascination que le futur assassiné va peu à peu exercer sur son futur assassin, en apprenant aussi comment cet assassin a été placé auparavant sous une influence encore plus forte à laquelle il ne pourra pas résister… Le thème de la domination, un des chevaux de bataille de Losey… Alain Delon est une fois de plus admirable de sobriété et de talent, comme à chaque fois qu’il est dirigé par un grand du cinéma. Quant à Richard Burton, c’est peu dire qu’il se coule dans la peau de son personnage avec une conviction parfaite. La scène de la corrida, dans sa cruauté magnifique - n’en déplaise au chœur des vierges effarouchées - est bien sûr au centre du propos (et du film de par sa position même), faisant irrésistiblement songer au Hemingway de Le soleil se lève aussi, et apportant du coup un éclairage brutal au niveau de la virilité en péril du meurtrier… Une incontestable réussite à laquelle il manque juste un peu de souffle et d’ampleur pour égaler les plus grandes réussites de Losey.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Qu'on adhère ou pas aux idées de Trotsky, force est de contaster que ce personnage historique ne laisse pas indifférent. Il est ici incarné par Richard Burton très imprégné du personnage face à Alain Delon qui interprète avec brio son assassin. Sujet intéressant mais la réalisation est un peu abstraite, il y a des longueurs à cause de scènes inutiles souvent sans dialogues. Un film qui vaut surtout pour l'interprétation des acteurs.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    Le meurtre de Trotsky, présenté dans cette reconstitution que l'on nous dit fidèle, n'est pas un évenement méritant une leçon d'histoire. Une biographie du revolutionnaire nous faisant comprendre les raisons de son exil aurait été un projet plus ambitieux. Sinon le film en soi peut parfois paraitre long mais l'interprétation du camarade Trotsky par Richard Burton et celle de son tueur par Delon sont intéressantes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 avril 2008
    On accroche difficilement au film car certains passages vraiment longs n'apportent rien au film ni à l'histoire avec un grand H.
    On y voit un vieux monsieur faire ces petites affaires, Delon en tueur est excellent par contre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mai 2021
    J'ai raté ce film quand il est sorti il y a longtemps et je l'ai vu maintenant. Et je suis heureux de ne pas avoir gaspillé d'argent à l'époque où j'en avais moins à dépenser. L'événement et les personnages crient pour un film. Mais un film décent n'a pas de prétention exagérée il doit simplement avoir un bon scénariste. Ce film a des seaux de prétentions embarrassantes et un scénario terrible. Il met même en échec Richard Burton qui joue Trotsky et qui soit dit en passant est rarement dans l'histoire . De nombreux plans de cloches d'église d'une architecture médiocre ou d'Alain Delon faisant la moue avec des lunettes de soleil ou de Romy Scheider pleurant ou paniquant à propos de quelque chose qu'on n'explique jamais et ainsi de suite ne font pas un bon film...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2007
    Radicalement inerte, ce sinistre film n’évoque rien, n’apprend rien et ennuie profondément, et Alain Delon, entiché d’horribles lunettes, ne peut nous réveiller.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2024
    Aux yeux de nombreux sympathisants ou militants communistes, Trotsky jouit de ce statut de Martyr du régime de Staline. Or, il y a une chose fondamentale qu'il ne faut pas perdre de vue : il n'y a eu qu'une seule différence entre Trotsky et Staline, l'un n'a jamais eu le pouvoir, l'autre l'a eu pendant 29 ans. A part ça, ils furent exactement les mêmes. Leur affrontement perpétuel pour décider quel visage donner au communisme Soviétique n'était que du flan. Tout n'était que lutte pour le pouvoir. Toujours est-il que cet "Assassinat de Trotsky", même pour l'opposant le plus acharné au communisme, pouvait être intéressant. Il n'en sera rien. On n'apprend rien. Trotsky fut de la Révolution Bolchévique de 1917 et créa l'Armée Rouge en 1918 ?. Merci. Au revoir. C'est tout ce que vous aurez. On n'a vraiment rien d'autre à se mettre sous la dent. Pas même le début d'une ébauche de la personnalité de celui qui, disait-il, voulait faire de l'URSS un grand État Ouvrier. Ne comptez pas non plus sur les acteurs : on ne croit pas une seconde en Richard Burton (Dirk Bogarde avait refusé le rôle, jugeant le scénario médiocre), Alain Delon n'a que rarement été aussi peu à son aise et Romy Schneider n'a aucune utilité. D'un personnage incontournable (que l'on soit anti-communiste ou non) de la politique internationale de la première moitié du 20 siècle, Losey (dont les accointances communistes étaient déjà bien connues en 1971) nous lâche un véritable navet sur la figure.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    234 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Mondialement réputé, et de nos jours pas en bien, pour sa séquence de corrida, assez cruelle et graphique, "L'Assassinat de Trotsky" fut un film difficile à tourner, à préparer, pour Joseph Losey, sympathisant communiste de longue date qui était, clairement, stalinien plutôt que trotskyste. Autrement dit, faire un film sur la mort de l'ennemi absolu du régime stalinien ne l'enchantait pas des masses et il craignait sans doute de manquer de tact.
    Donner le rôle de Trotsky, un Trotsky exilé au Mexique au tout début des années 40 donc, à Richard Burton, qu'il avait déjà dirigé dans "Boom" quelques années plus tôt, était un choix, comment dire...curieux. Burton, qui en faisait souvent des tonnes, en fait, ici, parfois des caisses, il faut le dire, et physiquement, malgré la perruque, la fausse barbiche et les lunettes, c'est pas vraiment ça, mais on n'allait pas demander à Alain Delon, qui joue aussi dans le film (premier des deux films qu'il a fait avec Losey), de jouer le rôle-titre. Il joue en revanche celui de spoiler: son assassin
    . Romy Schneider joue aussi dans le film, un rôle peu marquant.
    Ce n'est pas un des meilleurs Losey (je suis loin de les avoir tous vus, mais j'en ai quand même vu plusieurs, je peux d'ores et déjà penser que ce film ne fait pas partie des sommets du réalisateur) ni un des meilleurs Delon, mais c'est un film intéressant, plus intéressant que ce que l'on en pense souvent. Une curiosité parfois ennuyante, parfois passionnante.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2010
    Je ne sais pas s'il y a quelque chose de caché dans ce film, une réflexion que je n'ai pas comprise, mais si le film n'est pas nul, et reste agréable à regarder, je n'ai pas trouvé ça très passionnant que ça soit dans la mise en scène ou même le traitement du sujet. Je pense qu'on pouvait faire mieux, beaucoup mieux. Même si voir Delon un brin ambigüe c'est plaisant, je sais pas il manque clairement quelque chose à ce film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    « L’assassinat de Trotsky » de Joseph Losey (1972) raconte les derniers mois à Mexico de Léon Trotsky (étonnamment interprété par Richard Burton) de mai 1940 jusqu'à son assassinat le 21 août d’un coup de piolet. Trotsky et son épouse (Valentina Cortese) sont cloîtrés dans une grande maison avec jardin transformée en forteresse et gardée par des sympathisants de tous pays dont les USA. Après une tentative de fusillade par Siqueiros, un militaire mexicain à la solde de Staline, Trotsky sera assassiné par Ramón Mercader (Alain Delon), un agent du NKVD dissimulé sous le nom de Jacques Mornard puis de Frank Jacson. Il a été introduit auprès de Trotsky par Gita Samuels (Romy Schneider), sa secrétaire. On peut s’étonner de voir Alain Delon se présenter à plusieurs reprises devant la maison de Trotsky et caché par ses lunettes noires converser avec les gardiens. Il se dit être belge et faire du commerce et c’est donc « un bourgeois » pour Romy Schneider, et leurs rapports sont étranges avec des phases de mutisme et de violence de la part d’un Delon très ambigu contrastant avec le caractère de Romy Schneider… qui ne semble pas s’en étonner et malgré toute la sécurité qui entoure Trotsky, va donc l’introduire dans la « forteresse » ? Ces paradoxes relevés, le film est assez lent et il aurait sûrement gagné à être élargi à partir de l’exil de Trotsky en 1929 : dommage pour notre meilleure connaissance de l’Histoire avec un grand H !
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2011
    Delon dirigé par Joseph Losey, c’est curieux et séduisant. Au départ, je croyais qu’il en faisait trop, qu’il surjouait (à voir en version originale) ; son anglais me paraissait surfait. Mais au fur et à mesure que le film se déroulait, je comprenais son jeu. Son personnage, ambigu faussement réservé, gardant toujours une certaine distance, entre le chaud et le froid, entre une sourde folie et un caractère malsain prenait sa pleine mesure lors du dénouement. Du reste, l’association Losey/Delon sera de nouveau détonnante avec Monsieur Klein. Richard Burton avait la gueule de l’emploi, surtout quand on plaque son visage sur certaines photos de Trotsky, le choix porté sur l’acteur était judicieux. Maintenant, certaines séquences m’ont paru longuettes voire inutiles ; ce film avait parfois des accents de films « Art et Essai » dans le sens péjoratif du terme. On s’ennuie un peu dans cette villa mexicaine...
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