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Super histoire pour remonter le temps pendant une période pas si géniale de la France. La vie dans un petit village perturbé par le manque d'hommes et qui ne tombait pas dans le lesbianisme. Quelque peu surprenant.
En 1852, Louis Napoléon Bonaparte enferme tous les républicains. C’est dans ce contexte que tous les hommes d’un village sont arrêtés, les femmes se retrouvant seule à s’occuper de tout (enfants, travaux des champs, animaux). Elles se promettent que si un homme passe dans le village, il sera celui de toutes. Un jour, Jean (Alban Lenoir) arrive au village et se rapproche rapidement de Violette (Pauline Burlet).
Le sujet n’est pas inintéressant mais son traitement est lent, long. Les paysages et les costumes sont très beaux, c’est réussi mais je n’ai pourtant pas trouvé le film bien palpitant. Il manque de rythme et de rebondissements majeurs.
Le sujet n’est pas inintéressant mais son traitement est lent, long. Les paysages et les costumes sont très beaux, c’est réussi mais je n’ai pourtant pas trouvé le film bien palpitant. Il manque de rythme et de rebondissements majeurs.
Pas mal. Mais en fait, ce récit "authentique" ne l'est probablement pas, c'est "fabriqué", selon des modalités secrètes, et probablement écrit bien plus récemment que le le laisse entendre la légende. Il y a des points incompréhensible, notamment l’absence totale de religion dans la France rurale de cette époque.
Le format carré n'aide pas non plus à apprécier le film.
Le format carré n'aide pas non plus à apprécier le film.
Le semeur est un film franco-belge. Le film dure un peu moins de 100 minutes et c'est déjà trop long. Les femmes restantes d'un village conviennent que si un nouvel homme apparaît, un homme sera partagé entre elles de sorte que toutes les jeunes femmes puissent tomber enceintes et repeupler le village si vous voulez l'appeler ainsi. Et bien sûr il y a aussi le plaisir du sexe même s'il est à peine évoqué. Mais beaucoup d'entre elles y pensaient encore et espéraient probablement ne pas tomber enceinte trop rapidement pour pouvoir profiter un peu plus longtemps du plaisir. Une sorte de porno soft mal interprété par toutes les actrices de ce triste film...
Très bon film, tout en simplicité (bien que ce soit un film d'époque) et tout en pudeur (bien qu'il soit érotique). Il est fort possible qu'on ne cueille pas les pommes en même temps qu'on moissonne (ainsi que je l'ai lu dans une critique très négative du film), mais ça me semble plus que largement secondaire à côté des qualités d'ores et déjà citées, auxquelles ajouter : très grandes qualités des actrices (et de l'acteur !), magnifiques lumières, psychologie humaniste du scénario et, je préfère le redire : très grande sensualité.
N'a rien compris aux écrits de Violette Ailhaud. Tout ce qu'il y avait d'essentiel a été remplacé par une romance et des scène de cul complètement ridicule et inapproprié. Ce texte était féministe, là on pourrait comprend tout autre chose. Je ne comprends pas l'intention, décevant.
LE film de l'année totalement passé inaperçu ! Un film poétique et militant, mettant avec une douceur et une beauté extrêmes, ensorcelantes, le droit des femmes à la fois au désir et à la prise en main de leur destin. Un film tout en subtilité, également et surtout, car il n'y a pas besoin d'érotisme poussé, de scènes racoleuses, de dialogues appuyés, d'effets de tout genre, pour mesurer toute l'importance de ce qui se passe, à moins de manquer de sensibilité et d'être trop nourri aux grosses ficelles cinématographiques.... Et que cela fait du bien !!! Comment se fait-il que l'année d'avant les Gardiennes ait eu tellement de publicité alors qu'il n'égale pas ce film ? Il peut aussi être vu comme un film simplement extrêmement romantique. Les images en 4/3 ont un charme fou, la splendeur des lieux, le village et la nature, et la beauté simple et naturelle des femmes sont mises en valeur de manière magnifique. (Même s'il est vrai que la vie rurale en 1850 n'avait sûrement ce charme bucolique.) Pour quelqu'un comme moi qui est très attachée, intéressée, "amoureuse" des époques XIX° et tout début XX° siècles, encore plus de la vie paysanne , ce film est idéal, un enchantement pur, un régal qui se déguste à chaque minute.
Le semeur a bien fait germer !
Film de Marine Francen intéressant à découvrir. Nous sommes plongés dans un huis clos d’un petit village montagnard où les femmes vivent seuls après la rafle de tous les hommes par l’armée de Bonaparte. On y voit le courage de ses femmes pour malgré tout continuer de vivre et subvenir aux besoins du village, en travaillant notamment les champs. Le choix artistique pour mettre en scène le serment des jeunes filles (si un homme vient, il sera celui de toutes…) est bien réalisé et ne tombe pas dans le vulgaire d’un homme « qui se tape tout le village ». On se prend de sympathie pour Violette, interprétée par Pauline Burlet. Le choix du casting est cohérent et l’alchimie de l’histoire fonctionne bien.
Film de Marine Francen intéressant à découvrir. Nous sommes plongés dans un huis clos d’un petit village montagnard où les femmes vivent seuls après la rafle de tous les hommes par l’armée de Bonaparte. On y voit le courage de ses femmes pour malgré tout continuer de vivre et subvenir aux besoins du village, en travaillant notamment les champs. Le choix artistique pour mettre en scène le serment des jeunes filles (si un homme vient, il sera celui de toutes…) est bien réalisé et ne tombe pas dans le vulgaire d’un homme « qui se tape tout le village ». On se prend de sympathie pour Violette, interprétée par Pauline Burlet. Le choix du casting est cohérent et l’alchimie de l’histoire fonctionne bien.
Un film un peu mou, plutôt destiné au ménagère. Il aura quand même le mérite de nous montrer la dur vie des années 1850. Se suit tranquillement. ---Octobre 2019----
Magnifique . Ce qui pourrait être des lenteurs sont autant de moments de grâce . On est en 1852 mais les hommes et les femmes de 2019 ne sont pas loin . Bouleversant .
Film qui sort des sentiers battus et ne tombe pas dans les écueils qui le guettait. Un vrai sens du cinéma, de la subtilité dans la mise en scène, des acteurs tous très justes. Des images qu'o n'oublie pas.
Eric C.
Film d'époque, pure chronique historique et paysanne avec ce petit village de montagne vidé de ses hommes après une rafle des soldats de Louis Napoléon Bonaparte reprenant le pouvoir et pourchassant les républicains. Après des mois de solitude un homme débarque dans le village et est la proie de toutes les attentes et attentions. Un film d'ambiance, très lent, à la très belle image et photographie et qui vaut surtout par ses scènes paysannes et relations de fraternité et d'entraide entre toutes ses femmes du village qui se lient pour leur survie. L'arrivée de cet homme va légèrement ébranler cette solidarité mais finalement de façon assez anecdotique et c'est bien l'ambiance et l'image qui prime dans ce film pas vraiment gai gai mais néanmoins intéressant.
De beaux costumes et une bonne reconstitution d'un village de montagne en 1851. En dehors de cette photographie historique réussie, peu d'émotion que cela soit concernant le sort de ces femmes abandonnées, leurs maris et frères emprisonnés ou la relation principale entre Violette et Jean qui n'arrive pas à nous émouvoir.
Joli premier film France 3... trop scolaire , champs contre champs ... le blé ... le désir ... sans musique ... sans chair
"Le semeur" est un film dans la même veine que "Les gardiennes" avec cet univers rural dépeuplé d'hommes (suite à la rafle de Bonaparte), où les femmes vont vite être émoustillées par l'arrivée d'un mystérieux maréchal-ferrant. Là où le bat blesse, c'est au niveau du scénario car malgré la justesse de l'interprétation des actrices, il ne se passe pas grand chose mise à part cette idylle contrariée entre le jeune homme et la superbe Violette (Pauline Burlet). Il règne tension érotique palpable, superbement filmée, mais l'ensemble reste trop lisse pour passionner le spectateur.
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