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    Le Semeur
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    janus72
    janus72

    48 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2017
    Photo superbe et acteurs tous très justes, bravo pour ce premier film.
    Le seul regret est ce parti pris d'opter pour un format 4/3 à mon sens bien trop réducteur.
    Film sympa - souvent lumineux ou tout tend vers l'essentiel, ce qui nous charge.
    À voir !
    traversay1
    traversay1

    3 677 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Le semeur se penche sur une période historique assez peu abordée dans le cinéma français. Le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851 et sa répression à l'égard des républicains, par exemple en raflant tous les habitants mâles d'une petit village cévenol, constitue un excellent sujet de départ. L'essai n'est cependant qu'à moitié transformé, avec la débutante Marine Francen derrière la caméra. Plastiquement, le film est magnifique, et l'interprétation de Pauline Burlet, de toute beauté. Mais le pacte de ces femmes, qui ont décidé d'un commun accord de "se partager" le premier homme qui apparaîtrait, s'il est crédible, ne débouche pas sur des développements passionnants faute d'un traitement idoine, qui est le plus souvent timoré voire même anachronique si l'on veut un peu chipoter. Toutefois, le film ne manque pas de séduction, esthétique, mais aussi par son ton apaisé et sans lyrisme prononcé. On est un petit peu déçu mais on salue le courage d'un film qui n'a pas peur de parler d'une autre époque que la notre, et dans un cadre féminin, à l'instar de Les gardiennes de Xavier Beauvois, lequel témoigne d'une maîtrise largement supérieure, ce qui n'est guère surprenant si l'on compare l'expérience des deux cinéastes.
    Elisabeth C.
    Elisabeth C.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2017
    Un film magnifique : tant par ses images que par la pudeur érotique que ce huis clos en plein air dégage.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 décembre 2017
    En 1852, dans un village reculé des Hautes-Alpes soupçonné de sympathies républicaines, tous les hommes ont été arrêtés et déportés. Les femmes, abandonnées à elles-mêmes, s'organisent. Elles redoutent autant qu'elles attendent l'arrivée d'un homme, qui pourrait mettre en péril leur sécurité mais aussi leur apporter une aide indispensable aux travaux des champs. Les plus jeunes passent entre elles un pacte : si un homme arrive, il sera l'amante de toutes. C'est alors qu'advient Jean qui prétend être maréchal-ferrant. Violette s'en éprend. Elle n'accepte pas de le partager.

    Drôle de sujet que le livre de Violette Ailhaud "L'Homme semence" qui a inspiré ce premier film. Il aurait pu se prêter à plusieurs traitements : survival movie, romance, film érotique (voire pornographique !). Sur un thème très proche, Don Siegel a donné à Clint Eastwood le rôle d'un prédateur qui joue de sa séduction pour manipuler les femmes qui l'accueillent. Sofia Coppola dans "Les Proies" renverse le postulat de départ : Colin Farrell y devient la proie de ses hôtesses.

    Rien de tel dans le film de la débutante Marine Francen. Et c'est bien là que le bât blesse. Il s'agit platement d'un film historique en costumes d'époque - alors même que rien dans le contexte du Second Empire ne vient justifier ce choix narratif. Aucune tension érotique entre Jean et ces jeunes femmes. La passion amoureuse qui l'unit à Violette tombe à plat. La sensualité moite qui devrait conduire les jeunes femmes du village à se jeter sur lui n'imprime jamais - sinon dans une unique scène plus maladroite que troublante.

    Du coup on s'ennuie ferme. La direction d'acteurs peu inspirée et l'absence de rythme du scénario n'arrangent rien à l'affaire. Un film raté. Dommage.
    Viviane M.
    Viviane M.

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2017
    J'avais lu le livre que j'avais trouvé merveilleux. Le film est en format carré et en plus il était visible avec une audiodescription; ce que je n'avais jamais vu au cinéma avant. Mais la beauté des images et des sons, les regards et la pudeur de ces femmes font oublier ces détails. Des femmes qui se retrouvent en pleine montagne sans hommes à une époque troublée par les guerres. Et il faut continuer de vivre et de faire travailler la terre. Un bien belle histoire et des acteurs talentueux.
    mem94mem
    mem94mem

    120 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2017
    Chronique provinciale paysanne en plein milieu du 19ème siècle. Marine Francen fait le choix d'une immense pudeur. Le film a deux volets, avant et après le maréchal ferrant. Beaucoup de douceur dans le film, même quand les villageoises sont sexuellement en émois. Les paysages saisis à l'occasion sont splendides. Le film est d'ailleurs le premier film intégralement tourné en Lozère, en partie dans le nord des Cévennes. Pauline Burlet et Alban Lenoir sont parfaitement dirigés.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Le format carré fait qu'on a pas accès aux superbes paysages (autant faire le film à Bondy) et qu'on est dans huit-clos d'acteurs, une surenchère de beauté (parce que les actrices sont vraiment belles), bref : un défilé de mode.

    Les erreurs de script sont innombrables. Les actrices sont trop propres, Alban Lenoir a un corps construit à la salle de sport, inimaginable en 1850. Et puis on ne récolte pas les pommes au moment de la moisson.

    Le cliché de la réalisatrice parisienne à la campagne. Pour un premier film, c'est acceptable, mais pas vraiment prometteur.
    Anne G.
    Anne G.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2017
    Un script très original qui renverse les rôles homme-femme en montrant des femmes aux prises avec leur désir et voudraient faire d'un voleur objet... De manière subtile et suggérée, toute la complexité du désir, du plaisir, de la tendresse et des sentiments, toute la palette des relations, solidarité et jalousie, passion et douceur, sont abordées... c'est aussi un film sur le choix et donc la liberté, sous fond de la répression de Napoléon III contre la République, épisode que je connaissais mal et dont on découvre l'ampleur.
    Seule faiblesse peut-etre, tout est un peu trop beau : ces femmes qui apprennent a survivre dans un environnement aussi rude ne peuvent pas aller aux champs toujours bien coiffées avec des robes jamais crottees ni rapiecees, des jolis chevaux et brebis bien proprets, ni vivre dans des intérieurs impeccables. Bon on s'en moque, c'est du ciné, c'est un parti pris esthétique, on rentre dans un tableau de Vermeer ou de Millet, c'est très agréable aussi cette évasion presque hors du temps dans le monde des sens, de l'amitié et de l'amour...
    Jmartine
    Jmartine

    172 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Pour son premier long métrage, Marine Francen a choisi de mettre en images un court récit de Violette Ailhaud « L’homme semence ». Violette Ailhaud née en 1835 a 17 ans en 1852 et en âge de se marier quand la totalité des hommes de son village sont raflés par les soldats de Napoléon III à la suite du soulèvement républicain de décembre 1851 en réaction au coup d’état du 2 du même mois. Violette Ailhaud, institutrice, n’écrira son récit qu’en 1919, au moment où pour la seconde fois son village perdra tous ses hommes, le dernier, le jour de l’armistice…Elle confie alors son manuscrit à un notaire avec pour consigne de n’ouvrir le testament qu’à l’été 1952 et de ne le remettre qu’à un descendant féminin âgé de 15 à 30 ans…Yveline alors âgée de 24 ans se voit confier le texte, texte qu’elle confie aux éditions Paroles en 2006. Dans le récit de Violette Ailhaud, les femmes condamnées à un isolement total, font le serment que si un homme vient au village, il sera leur mari commun afin que la vie continue dans le ventre de chacune…Tombant sur le livre, Marine Francen a été séduit tout autant par sa thématique que par sa force poétique. Le film commence le matin de la rafle, les hommes sont emmenés, poings liés, le mari de Rose, Antoine tombe sous les balles des soldats pour avoir crié Vive la République, Vive la France. Au village la vie reprend sous l’impulsion de Marianne dont le mari républicain militant, sachant lire, était lui-même la référence du village…Elle est secondée par la doyenne, Blanche, au sourire bienveillant, un peu magnétiseuse et guérisseuse…Ces femmes sont perdues au milieu de nulle part, le village se dresse sur un piton rocheux, resserré autour d’une tour, vestige d’un ancien château, accroché au bord d’un précipice un peu comme ces femmes le sont. Marianne interdit de descendre aux nouvelles dans la vallée, nul ne doit savoir que des femmes sont seules et pratiquement sans défense, à part quelques fusils ayant échappés à la rafle. La vie s’organise rythmée par les indispensables travaux des champs…mais l’absence prolongée des maris et fils commence à peser, sur cette communauté de femmes incapables d’envisager une vie sans hommes, une vie sans amour charnel et sans désir d’enfantement…Comme dans le récit, elles prennent donc l’engagement de partager un homme, s’il en arrivait un… Et cet homme c’est Jean, qui descend par les crêtes, un baluchon sur l’épaule, se disant forgeron et cherchant un abri pour la nuit. Violette, la fille de Marianne qui l’accueille et avec l’assentiment du groupe, lui offre le gite…l’homme est mystérieux et est peu loquace sur ce qui peut se passer ailleurs…plus ou moins rassurées, les femmes lui proposent le gite et le couvert en échange d’une participation aux travaux des champs… Ce qui n’était pas prévu arrive…l’amour entre Jean et Violette, entre deux êtres qui savent lire et communient dans l’admiration de Victor Hugo et de Voltaire… cette liaison se développe sous l’œil bienveillant de Marianne, Blanche et de la communauté des femmes, jusqu’au moment où les jeunes femmes rappellent à Violette son engagement… L’arrivée d’un homme dans une communauté de femmes nous ramène au récent film de Sophia Coppola, les Proies, mais dans le film de Marine Francen, nulle exacerbation des sentiments, nulle hystérie, mais une grande douceur, un grand lyrisme…une pulsion de vie. On échappe aux stéréotypes « semailles et moissons » au profit d’un naturalisme servi par les paysages magnifiques du nord des Cévennes superbement mis en valeur par la photographie d’Alain Duplantier….le choix inhabituel du format 4/3 , qui donne un écran carré, offre un cadre à une composition que d’aucun trouveront trop léchée, mais qui évoque, Vermeer pour les intérieurs, Van Gogh ou Millet pour les travaux des champs et le rythme des saisons…C’est d’ailleurs en hommage à Millet que le film s’appelle Le Semeur alors que l’Homme semence était plus explicite…l’interprétation toute en retenue de Pauline Burlet et d’Alban Lenoir, la justesse de Géraldine Pailhas, la douceur de Françoise Lebrun, servent superbement ce film original que j’ai particulièrement aimé…
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Après le coup d’état du 2 décembre 1851 qui a fait de Louis-Napoléon Bonaparte un empereur, une répression brutale s’abat sur le peuple. C’est pourquoi, dans un village des Basses-Alpes, tous les hommes sont faits prisonniers et emportés par les troupes. Ne restent donc que des femmes et des enfants qui s’isolent du monde extérieur. La peur est telle que pas une des femmes n’ose descendre dans la vallée et prendre des nouvelles. Cela étant, il faut s’organiser afin de vivre : l’entraide et la solidarité fonctionnent à merveille tant qu’il s’agit de travailler aux champs, de soigner les bêtes et d’effectuer tous les autres travaux nécessaires.
    Mais les femmes n’en rêvent pas moins d’une présence masculine. Ne sachant si les hommes du village reviendront, elles imaginent volontiers la survenue d’un étranger et se promettent, si cela se produit, d’en être toutes les bénéficiaires, si l’on peut dire. Or, bientôt, voici qu’arrive un homme, en effet, qui dit s’appeler Jean et exercer le métier de maréchal-ferrant.
    Le nouvel arrivant, qui prend rapidement la décision de demeurer au village, quitte à aider aux travaux, partage-t-il la couche de toutes les femmes comme cela avait été convenu à la va-vite ? Non, bien sûr, cela ne se passe pas ainsi, il s’attache plutôt à l’une d’entre elles, au risque de générer de l’envie et du malaise chez les autres.
    Pendant une bonne partie du film, on se demande s’il ne s’agit pas d’une sorte de remake des « Proies », le film de Sofia Coppola sorti cette année sur les écrans, mais non. Le film de Marine Francen est plus simple, plus beau, plus limpide et plus apaisé. Et il a été réalisé avec un soin et une minutie qui impressionnent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    Le film est léché du point de vue esthétique, les lumières sont soignées, la photographie réalisée avec beaucoup de soin et de recherche. Je regrette que les dialogues explicitent beaucoup de choses, un peu plus de silence aurait été peu être nécessaire.

    Les comédiens ne m'ont pas donné l'impression d'être naturel: J'avoue avoir eu cette sensation désagréable d'être dans un téléfilm, de qualité certes (et c'est d'autant plus dommage), mais avec un manque de profondeur et de sentiments. Le film pour moi souffre mal sa comparaison avec par exemple sur un thème un peu similaire, le très beau "Première Neige" de Aida Begic.
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