J'ai presque l'impression de n'avoir vu qu'une année passée depuis la sortie blu-ray du précédent opus, un 9ème fortement impacté par la pandémie Covid qu'il en fut tel d'autres, inespéré. Puis ce 10ème parvint avec pour symbolique d'en être l'un des derniers, concluant l'incroyable épopée qu'aura été cette saga au départ, relatant de nombreux faits divers américain, puis avec les années, devenue une franchise aux frontière très légères de l'espionnage avec le lot XXL de scènes tellement plus irréaliste et dont aucune loi de la physique moderne ne souhaiterai donnée raison. Pour cet avant-dernier ou devrais-je officiellement dire, avant-dernier, la "Fast familly" se sera encore agrandie avec 2 star que l'on attendait pas forcément mais dont le jeu nous aura royalement fait oublier leur actuels autres rôles grandioses.
Brie Larson ("Captain Marvel", "Room"...) crevant définitivement l'écran de son charisme, sa direction et son script, un regard perçant pour un rôle aussi "sensuel" que badasse. Jason Momoa ("G.O.T.", "Aquaman"...) devenu en un seul film ce que Chris Hemsworth sera devenu entre 2 volet de sa saga "Thor". Décomplexé, plus comique et une grande pointe girly par instants pour un jeu clairement et bien plus décontracter. Serait-ce là la nouvelle mode Hollywoodienne ? Décoincer des acteurs qui jusque là étaient trop sérieux ? Puis le retour pas du tous surprenant du catcheur John Cena ("The Marine", "The Suicide Squad"...) qui là aussi aura ranger son égo surdimensionner et charactère peu jovial pour devenir un oncle très familier, joueur et rigoleur. Niveau direction, c'est LA surprise inattendue qui fait pourtant presque du bien tout en nous ayant potentiellement douter quant à l'ampleur du film, le tricolore Louis Leterrier en désormais grand habituer des productions U.S. nous aura sacrément régaler d'instants tragiquement monstres comme d'instants comme trop rare dans la saga, l'intimité développée de nos héros. Et c'est bien pour cela que ce "Fast" 10 est d'une durée conséquente, le développement de la relation entre nos personnages qui ne fut pas réellement jusqu'à ce jour, l'objectif même d'un certains Justin Li. Là ou le script se plaçait dans les investigations policières et autres enquêtes, ici c'est bien l'intime qui est maître mot.
Une direction qui laisse parfois un sentiment de longueurs mais avec recul, ça fait du bien un bon élargissement dans ce registre de brut. Niveau action et bande-son enfin, comment ne pas succomber au splendide irréalisme XXL dont la saga nous habitue, comment ne pas finalement, se prendre au jeu et finir par se dire : "Ca paraît tellement crédible par instants que ça pourrait être vrai." Depuis le 9ème volet en effet les effets ont enfin réussis à être réels et tous les éléments ou presque qui, dès lors, poursuivaient leur longue route du "mal fait", sont parvenus à être beaux, il aura donc fallut attendre 9 films pour nous offrir une vraie qualité visuelle... La bande-son toujours RNB ou latino montant crescendo au fil du récit pour nous embarquer tête la première dans le fossé.
Si une seule scène de combat fut inutile et que le duo Ludacris / Gibson est encore une fois passé en mode "lourdingue" en milieu de récit
, le reste fut simplement canon et aura encore et toujours offert son lot d'aventure à travers le monde, de bolide suréquipés et de moments mémorable que je n'ai en aucun cas peur de désignés comme "divinement réaliser". Le rapprochement en conclusion avec le 5ème volet ayant été parfaitement crédible et annonçant un 11ème et réel avant-dernier film toujours plus monstre, Momoa à réussit à se faire un nom et une place de choix dans la saga qui se conclura à coup sûr, sur les évènements de Rio, de Rome et à coup sûr, de toute une partie des régions globales ou la saga aura posée ses valises. RDV donc prit en 2024, ou 25 suivant les calendriers et évènements futurs, avec une affiche assurément tout aussi "Marvélienne" que cette 10ème.