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ygor parizel
241 abonnés
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2,0
Publiée le 17 décembre 2012
Film d'horreur allemand qui pompe un peu le style des Studios Hammer. Mais c'est mal jouer, écrit et réaliser. Evidemment Christopher Lee est là mais on le voit que peu de fois à l'écran. Ennuyant à mourir, pour l'anecdote le titre est trompeur car il n'y a aucun vampire.
Un film d'horreur allemand plutôt emballant, véritable tour de train fantôme d'abord dans cette drôle de forêt jonchée de cadavres, puis à l'intérieur du château ou les héros ne sont pas au bout de leurs surprises, concoctées par le gothique comte Regula revenu se venger d'entre les morts (tiens, Christopher Lee!). Une vraie bonne surprise venue d'outre Rhin, rythmée par une musique tonitruante.
Le comte Regula est en vérité très éloigné du Dracula que son nom évoque ostensiblement. Celui-là ne trouve pas ses sources dans l'oeuvre de Bram Staker, mais dans The Pit and Pendulum d'Edgar Allan Poe. Mais c'est encore un prétexte ; de ce récit qui inspirera à Corman la merveilleuse Chambre des Tortures, Harald Reinl ne conserve que la scène phare du pendule.
Le scénario est simple et grandiloquent, comme le veulent la tradition et les aficionados du bis macabre. Écartelé en place publique pour avoir torturées et tuées douze jeunes filles dans son château, Regula jure de se venger avant de mourir. Trente-cinq ans plus tard, la baronne de Brabant, une pianiste dont la mère fut tirée des griffes du comte, et l'avocat Roger de Mont-Elise sont invités au château d'Andomai. Accompagnés de la domestique de la baronne et d'un curé insolite, ils ne trouveront leur hôte qu'au terme d'une traversée en forêt aux allures de road-movie gentiment sinistre.
Après une première demi-heure un peu embarrassée, le métrage monte en puissance : les pérégrinations hasardeuses des quatre compagnons cèdent la place à une totale étrangeté qui ne s'éclipsera que pour un final ironique et complaisant. Tout est là : les dialogues ampoulés, les poursuites dans les catacombes... Mais à l'imagerie qu'il ressasse [religion, rencontres étranges, symbolisme mortuaire], Le Vampire et le sang des Vierges superpose un ton plus ''décalé'' qui différencie ce film allemand du tout-venant du cinéma gothique de son époque [d'ailleurs, Christopher Lee est moins effrayant et mis en valeur que le maître de maison]. Avec ses cuivres et synthés, la musique de Peter Thomas est la première à rompre avec les codes de son époque. Mais c'est surtout l'esthétique très colorée [les instruments du château, les fresques..] et ses accès fétichistes [le bourreau torse nu, l'invitation du comte apportée par un unijambiste..], comparables aux moeurs de genre italiennes, qui l'en distingue.
Le film contraste avec la froideur récurrente du genre par ce goût du bariolé mais aussi parce qu'une décontraction, voir une désinvolture viennent contraster avec l'éternelle solennité de ces aventures d'outre-tombes. Le récit assume pleinement son opportunisme pour se permettre de surenchérir dans un esprit de train-fantôme, quitte parfois à tordre la logique. Le Vampire et le Sang des Vierges ne réclame alors aucune profondeur, se consacrant tout entière aux visions dantesques que suggère son intrigue débridée. Pour les amoureux de kitsch funèbre, c'est un peu le paradis. Mais attention, pour eux uniquement.
Grosse série B allemandes des années sixties, Le Vampire et le sang des vierges n'est pas un nanar à proprement parler. D'un intérêt certes très limité et fortement dispensable, le film se regarde aisément et sans antipathie. Le scénario est en somme tout ce qui se fait de plus classique et de plus timoré. En effet, loin de tous les grands films choc de l'époque comme Rosemary's Baby un an plus tard, le réalisateur Harald Reinl se limite à l'essentiel. Les comédiens jouent leurs rôles honnêtement dans des situations ni palpitantes, ni effrayantes. L'effroi n'étant pas la sensation éprouvée et le sang n'étant guère de la partie, on pourra éventuellement trouver un certain goût pour la mise en scène que l'on pourra juger instinctivement tape à l'oeil, mais qui dégage une ambiance dans un décor qui se révèle finalement assez sympathique de trouvailles esthétiques. Toutefois, la synopsis brouillonne empêche son scénario de trouver la cohérence nécessaire pour donner un raisonnement logique à toute son histoire, que l'on a bien du mal à croire. Peu importe finalement puisque l'on s'y attendait. En bref, cette production kitsch n'a rien de bien passionnante. Elle arrive juste par moments à nous distraire sans jamais se creuser le tête, pour un film qui se voulait tout à la base tout bonnement divertissant. A réserver néanmoins à un public nostalgique ou curieux.
Un film d'horreur quelconque, qui exploite mal le filon Dracula. Pas beaucoup d'imagination (il n'y a qu'à voir le nom du vampire: le comte Regula), ni de moments retenant l'attention du spectateur.
La série E allemande dans toute son horreur... c'est vous dire!! Alors qu'on peut être de temps à autre charmé par quelques nanars rafraichissants, ce n'est même pas la peine d'y songer ici. Décors ridicules et laids, aucune ambiance, scénario incohérent et dont les failles nous laissent sans voix... C'est vous dire si le spectacle est pathétique, les rarissimes bonnes idées étant noyés dans des dialogues d'une affligeante stupidité et servi par des personnages passablement incrédibles (comment peut-on tomber fou amoureux (et réciproquement qui plus est!!) sans se parler dans une carriole paumée au milieu, ou encore ne pas se méfier d'un présumé prêtre qui vous fait comprendre à chaque minute qu'il est en réalité un brigand.) Tout cela noyé dans une musique très "pom-pom-pom", ou s'offrant même parfois le luxe de copier celle des polars de Melville (!!!!!!!!!!!!!!!!!!), tout en s'offrant parfois des passages tout guillerets dont on a bien du mal à comprendre la présence. Le doublage des acteurs est quant à lui affreux (quitte à être nul, autant l'être totalement), avec un Lex Barker qui a oublié toute son expressivité sur le plateau et un Christopher Lee qui n'échappe pas au pathétisme ambiant, affublé qui plus est d'un maquillage blanchâtre du plus mauvais effet. Un supplice, certes, mais surtout pour le spectateur!!
Très bon film de vampire avec pas d'inégalités qui rendent le film bancal. Tout d'abord Regula n'est pas Dracula dans bien des points mais en même temps on ne peut que y penser. Le scénario ne rée pas de lien entre les deux et on se dit pourquoi n'y en a-t-il pas ? ou sinon pourquoi en avoir fait un vampire puisqu'il est à la recherche de la vie éternelle ?! Le film est tourné de telle façon quon croirait à un film des années 40-50 ; beauté ds costumes et des décors qui vont avec. Le film réussit une belle comparaison entre les tortures faite par les hommes au début et les horreurs du vampire... Tout repose sur la peur même si le film en manque à la fin pour le spectateur.
Christopher Lee et Dracula (ou assimilé) c'est une longue histoire, pas toujours réussit, la preuve dans ce film sans grande surprise ni aucune angoisse, dommage car le scénario et quelques décors sont un peu différents de ce qu'on trouve d'habitude
Dans la lignée de tous les autres films vampiriques du style « Dracula », ici c’est le comte Regula qui prend place au sein du film (que d’imagination !), il va séquestrer deux personnes dans son château, un homme et un femme afin de les torturer. Si le début du film s’avère assez mou, heureusement tout s’accélère vers le milieu du film, mais le résultat restera toujours de piètre qualité, inégal et ne parviendra pas à convaincre durant plus d’une heure trente. A noter la participation de Christopher Lee, égal à lui même et donc, sans erreur de sa part.
Pas extraordinaire ni original, ce film fantastique se laisse pourtant regarder avec grand plaisir. L'atmosphère mystérieux et inquiétant au genre est bien rendu et l'histoire prenante, les faits s'enchaînent rapidement, on n'a pas le temps de s'ennuyer, les décors sont de qualité aussi. Par contre malgré son titre, il n'est nullement question de vampire ici.
Enorme bonne surprise que ce "Vampire et le sang des vierges". Si le démarrage du film laisse augurer une énième variante de "Dracula" (avec ici le Comte Regula !), il nen est finalement rien. Un homme à la recherche de ses origines et une jeune femme à qui sa mère cachait un secret (Roger et Lilian) sont conviés au château Andomai par le maître des lieux. Considéré par les villageois comme la demeure du Diable, lendroit est truffé de pièges et dinstruments de torture (souvent lente). Les Hommes sont des créatures qui ont développé lart de torturer leurs congénères et ce long-métrage va relativement loin dans lévocation de celui-ci (il suffit de voir le protocole précédant lécartèlement ouvrant le film). La peur et lattente rendent la mort plus abominable. Il ne sagit nullement dune apologie de la souffrance, plutôt dune démonstration de la cruauté exprimée envers son semblable pour sa propre satisfaction (pour sa potion dimmortalité, le Comte Regula ne doit recueillir que le sang de vierges terrorisées !). Le scénario est tricoté à partir de lune des "Nouvelles Histoires Extraordinaires" de Poe comme ne lindique pas le titre français (bien racoleur mais pas trop erroné dans lesprit), on retrouve donc fort logiquement en point dorgue ses éléments principaux. A noter quune version fidèle du "Puits et du pendule" fut réalisée peu avant par Roger Corman, en 1961. Que ce soient les extérieurs ou les intérieurs, les décors sont soignés et contribuent à instaurer lambiance. Le voyage en calèche dans la sinistre forêt provoque des frissons. Ça a le charme des films fantastiques de lépoque avec un soupçon dangoisse en plus. La présence toujours valorisante du grand Christopher Lee nenlève rien. Les héros sont très sympathiques et le jeu des acteurs convient parfaitement à ce type duvre. Bonne mise en scène de Harald Reinl. Le moment crucial de lhistoire aurait certes gagné à être plus original mais voilà une curiosité du cinéma germanique à découvrir.