Blindly beautiful. Anthony Byrne, le réalisateur et le compagnon de Natalie Dormer dans la vraie vie. Premier essai pour lui dans la haute catégorie. Auparavant il réalisa des courts-métrages. Donc, nous suivons une femme aveugle témoin du meurtre de sa voisine du dessus. Alors, ce thriller démarre par une réalisation plutôt encourageante, sauf que l'histoire, elle, je me suis bien emmerder. Contraint de me dire que ce que je regarde propose pas grand chose d'enthousiasmant il m'était limite à ce que j'arrête le visionnage. Et voilà qu'au bout de la 50ème par là, arrive une scène de kidnapping qui saisit littéralement son spectateur. Vraiment, ce qui s'en suit, la dernière demi-heure qui reste, rehausse tout. Anthony Byrne balance des plans idéal, captivant, notamment des travellings en beauté. Natalie Dormer écrit le scénario et elle produit également. Puis nous comprenons parfaitement que son compagnon aime sa femme, sans compter, c'est bien la plus belle à ses yeux. La caméra est comme un 3ème oeil. Du coup, est-ce que pour un thriller le tout serait un peu trop trop soigné ? probablement. Ce dilemme est à la fois une qualité comme un défaut. Un tel soin est assez délicat, je trouve qu'en généralité seuls les asiatiques sont les meilleurs dans le domaine. Il y à un autre soucis, ce sont l'utilisation de flashbacks trop récurrent. Le réal pouvait largement s'en contenter d'en mettre autant. Quoi qu'il en soit, il faut reconnaitre que la dernière partie d'In the darkness est fort bien ficelé avec une musique prenante. Je souligne aussi un acteur que j'apprécie beaucoup, il s'appelle Ed Skrein. Charismatique, il à un style de jeu qui me plait. Notamment ici ou il joue un tueur pas si expert que cela, mis à part qui sait se battre. J'ai découvert cet acteur dans Le Transporteur : Héritage en remplaçant Jason Statham, que je trouve être le meilleur volet.