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elriad
433 abonnés
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2,0
Publiée le 25 juin 2018
l'utilisation du handicap d'un sens n'est pas une première dans le cinéma, à l'instar du glaçant "témoin muet" sorti en 1994. Ce ressort scénaristique , destiné à augmenter la tension chez le spectateur et surtout créer l'empathie, est ici totalement absente au nom d'une vengeance qui,si elle peut se comprendre, enlève la part de fragilité du personnage. Le résultat est que l'on assiste avec indifférence à cette histoire en se disant que le film est décidément bien mou...
Avec sa magnifique ouverture en trompe-l'oeil nous présentant son héroïne dans l'exercice de son art, "In Darkness" nous installe dans une ambiance très réussie de thriller hitchcockien où les faux-semblants auront bien entendu un rôle déterminant à jouer dans ses intriguants prémices...
Aveugle depuis l'âge de cinq ans mais évoluant en parfaite autonomie, Sofia (Natalie Dormer) est une talentueuse pianiste dans un orchestre dirigé par un compositeur de musiques de films. Un jour, dans son immeuble qui a vraisemblablement échappé à toute tentative d'insonorisation, Veronique (Emily Ratajkowski), sa voisine avec laquelle elle entretenait une relation amicale se suicide en sautant dans le vide après que Sofia l'ait entendue se disputer avec un inconnu. Pour compliquer l'affaire, précisons que Veronique était la fille d'un philanthrope serbe accusé de crimes de guerre et que le mystérieux inconnu avec qui elle a partagé ses derniers instants est persuadé d'avoir été vu dans sa fuite par Sofia...
D'ailleurs, la donne se complexifie encore un peu plus avec le personnage de Sofia elle-même. Pourquoi, lors de sa déposition, la jolie blonde ment-elle à la police sur ce qu'elle a entendu avant le présumé suicide et en disant qu'elle connaissait à peine Veronique alors qu'une scène nous a prouvé le contraire auparavant ? Quels sont aussi ces messages en braille trouvés dans sa boîte en lettre et qu'elle brûle aussitôt après leur lecture ? Bref, on nage en plein mystère avec cette héroïne au comportement plus qu'énigmatique et qui en cache forcément bien plus qu'elle ne veut en révéler. Très réussie, la première partie de "In Darkness" installe autour de Sofia une atmosphère trouble où un ensemble de personnages à multiples facettes gravite en poursuivant leurs propres desseins entre manipulations et lourds secrets. Même sur la forme, le film d'Anthony Byrne (coécrit et produit avec son actrice principale) fourmille de petites trouvailles visuelles pour renforcer encore un peu plus l'étrangeté de cette ambiance jouant avec les archétypes du film noir avec un certain degré de modernité. Du quotidien de Sofia retranscrit par le prisme de sa privation sensorielle à une scène d'agression filmée uniquement grâce aux ombres des protagonistes, l'inventivité de la mise en scène se conjugue à une intrigue-puzzle comportant suffisamment de pièces a priori différentes pour nous donner envie de découvrir la manière dont elles vont s'assembler.
Seulement, comme par un péché de confiance excessive, "In Darkness" va rapidement vouloir trop en faire et incidemment griller toutes les cartouches de l'aura de mystère dont il se revêtait avec brio jusque-là. Cela commence tout d'abord par des courtes scènes de flashbacks/rêves, présentes bien sûr pour amener une dimension onirique participant un peu plus à l'étrangeté de l'ensemble mais celles-ci dévoilent beaucoup trop d'informations, si bien que lorsque le but recherché par Sofia est révélé à l'écran, on a déjà plus ou moins compris de quoi il en retourne. De même, ces révélations interviennent aussi trop tôt dans la construction globale du film, la deuxième partie de "In Darkness" en devient beaucoup plus classique avec ses tenants et aboutissants ainsi révélés et exposés. Encore plus intimement renforcée par un twist en cours de route, la confrontation recherchée par Sofia sera finalement l'unique moteur de la suite du long-métrage, tous les personnages secondaires dont on espérait pourtant plus au vu de leurs portraits esquissés des débuts seront désormais cantonnés à des rôles de pions permettant à l'héroïne d'arriver à des fins. "In Darkness" se laissera toujours agréablement suivre et réservera quelques bons moments avec une réalisation toujours susceptible de surprendre dans tous les registres (le superbe plan-séquence dans le van) mais les promesses de la première partie ne seront hélas que partiellement tenues. À l'image de son rebondissement final un brin idiot, le film semblera s'agiter dans le vide jusqu'à son terme pour tenter de retrouver vainement la magie des premiers instants qui nous avait tant séduit.
Il n'en reste pas moins qu'en voulant renouer avec une certaine idée du thriller qui parlera à tous les amateurs du bon cinéma, "In Darkness" se pare de nombreux atouts à commencer par sa mise en scène vectrice d'une réelle et intriguante atmosphère ou par la solidité de son interprétation (Natalie Dormer est on ne peut plus convaincante). Dommage que, sur le fond, le film abatte trop vite les cartes du mystère en son coeur pour retourner dans les clous d'une intrigue conventionnelle...
C'est probablement l’héroïne la moins aguerrie de toute l'histoire. Natalie Dormer est ici un peu comme un chewing gum sous nos chaussures, on s'attache a elle, puis on s'en détache petit a petit, l'intrigue évoluant de façon un peu boiteuse. Après une mise en bouche bien goûtue, notamment avec une réalisation ingénieuse, j'ai apprécié le passage ou on ne voit que l'ombre tomber par la fenêtre, ca nous incruste un peu plus dans la peau de ce chewing gum, en nous rapprochant de sa vision des choses. Vision n'est peut être effectivement pas le bon mot O.O' Puis petit a petit les choses deviennent monotones, lentes, voir attendues... Du coup on reste un peu sur sa faim. 3/5
Ça se regarde parfaitement puis au bout de presque une heure lorsque l'identité de l'héroïne est dévoilée, le film déraille et prend une allure de navet.
la fin est débile , spoiler: on se dit si elle voyait alors pourquoi ne pas avoir ramasser ce foutou poison quand il est tombé lors de son face à face avec son père ? ... c'est un film débile et pas du tout réfléchi , ils ont voulu crée une surprise à la fin pour le spectateur mais n'ont pas du tout respecté son intelligence ! rien que pour ça je lui donne une très mauvaise note .
"In Darkness" n'est pas le premier film mettant en scène une personne aveugle, mais Anthony Byrne est parvenu à faire un thriller très intrigant. L'histoire n'est pas parfaitement ficelée ce qui est peut-être voulu, car on devine certaines choses rapidement, mais elle l'est suffisamment bien pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. L'intrigue n'est pas aussi simple que le laisse penser le synopsis, il y a quelque chose d'autre derrière ce meurtre qui est dévoilé au fur et à mesure. Tout n'est pas parfait, on peut se poser des questions sur la crédibilité de certains points, mais rien de bien gênant. Anthony Byrne gère très bien son film notamment tout ce qui concerne le handicap de son personnage ce qui donne quelques scènes très réussies et intenses. Natalie Dormer qui a coécrit et coproduit le film est excellente. Elle incarne parfaitement Sofia qui est une personne complexe et pas aussi vulnérable qu'il y parait. Sans en dire plus, "In Darkness" est un très bon film qui est bien divertissant grâce à une intrigue assez riche et captivante qui réserve pas mal de surprises.
Film complexe Vraiment dommage sa commencer super bien et tout il y avait une bonne intrigue et puis à moment donner, les chsoes se sont précipités et sa tout foirer... Les acteurs principaux sont EXELENT. Ps: Un film dure à comprendre...
Ça commençait très bien en mode thriller et la tension perdurait pendant la première moitié du film. Puis le scénariste décide de nous surprendre, mais se plante, s'emmêle les pinceaux et rend son film de plus en plus difficile à suivre (en fait on n'y comprend plus rien) et le twist final d'une absurdité totale finit de nous achever. Sinon Natja Domrer se débrouille plutôt bien et Joely Richardson possède un charme fou.
Un petit polar de 2e zone , sur une thème "déjà vu"de la jeune fille aveugle ou handicapée prise dans une intrigue policière malgré elle . Rien de bien nouveau pour une histoire presque barbante. Les deux actrices principales s'en sortent bien, mais cela n'est pas suffisant.
D'excellentes choses et d'autres qui détruisent l'ensemble au clap de fin ! Déjà l'histoire est alambiquée voir compliquée (qui est qui, qui veut quoi et les multiples pourquoi ...) mais le scénario et surtout la mise en scène n'est pas suffisamment travaillée : des incohérences "comportementales" polluent le déroulé 'après coup) et c'est dommage. Interprétations moyennes ! 2.5/5 !!!
Même si l'actrice principale est "cohérente" dans son rôle de non voyante on reste quand même sur sa faim. Il ne manquait pas grand chose pour que ce film soit un bon thriller, dommage qu'on devine la trame trop rapidement.. Sans surprise !
Un scénario qui s'amène progressivement, bien ficelé, ni trop politique, ni trop bien moralisateur, qui vous emmène facilement. Natalie Dormer s'avère parfaitement convaincante en aveugle. J'ai aimé l'esthétique du film, soignée, et à la lumière du dénouement, d'autant plus légitime. C'est bien cadré, les plans sont exactement comme il faut, et c'est appréciable à l'heure actuelle où tout le monde teste tout et n'importe quoi pour se démarquer ... L'ambiance est lourde sans être oppressante, les scènes d'action sont nettes et sans fioritures. Un bon thriller en somme, qui mérite qu'on suive un peu ce que propose le compagnon de l'actrice en titre et réalisateur de cet opus, Anthony Byrne. Seul bémol, d'où le 0.5 manquant : on ne comprend exactement qui spoiler: sont Cerebro et ce qui les motive, ni en quoi une clef USB contenant des extraits comptables pourraient porter plus préjudice à Radic que les témoignages des victimes pourraient lui porter atteinte à un procès de crime contre l'humanité mais enfin, pourquoi pas, après tout l'intrigue ne porte pas vraiment sur cet aspect des choses ....
Blindly beautiful. Anthony Byrne, le réalisateur et le compagnon de Natalie Dormer dans la vraie vie. Premier essai pour lui dans la haute catégorie. Auparavant il réalisa des courts-métrages. Donc, nous suivons une femme aveugle témoin du meurtre de sa voisine du dessus. Alors, ce thriller démarre par une réalisation plutôt encourageante, sauf que l'histoire, elle, je me suis bien emmerder. Contraint de me dire que ce que je regarde propose pas grand chose d'enthousiasmant il m'était limite à ce que j'arrête le visionnage. Et voilà qu'au bout de la 50ème par là, arrive une scène de kidnapping qui saisit littéralement son spectateur. Vraiment, ce qui s'en suit, la dernière demi-heure qui reste, rehausse tout. Anthony Byrne balance des plans idéal, captivant, notamment des travellings en beauté. Natalie Dormer écrit le scénario et elle produit également. Puis nous comprenons parfaitement que son compagnon aime sa femme, sans compter, c'est bien la plus belle à ses yeux. La caméra est comme un 3ème oeil. Du coup, est-ce que pour un thriller le tout serait un peu trop trop soigné ? probablement. Ce dilemme est à la fois une qualité comme un défaut. Un tel soin est assez délicat, je trouve qu'en généralité seuls les asiatiques sont les meilleurs dans le domaine. Il y à un autre soucis, ce sont l'utilisation de flashbacks trop récurrent. Le réal pouvait largement s'en contenter d'en mettre autant. Quoi qu'il en soit, il faut reconnaitre que la dernière partie d'In the darkness est fort bien ficelé avec une musique prenante. Je souligne aussi un acteur que j'apprécie beaucoup, il s'appelle Ed Skrein. Charismatique, il à un style de jeu qui me plait. Notamment ici ou il joue un tueur pas si expert que cela, mis à part qui sait se battre. J'ai découvert cet acteur dans Le Transporteur : Héritage en remplaçant Jason Statham, que je trouve être le meilleur volet.
Ce n'est pas que ce soit mauvais ou ennuyeux, mais on suppute le twist à des kilomètres, en espérant s'être trompé. Parce que, franchement, ce genre de twist pourri spoiler: qu'on nous ressort à chaque fois qu'il y a un infirme dans un thriller, qu'il soit en spoiler: fauteuil ou aveugle , c'est fatiguant. Alors moi, j'ai préféré le film avec Audrey Hepburn, un polar sans twist à deux balles comme on en faisait à l'époque. Sinon, ça va, même si les histoires liées à ce conflit ne m'ont jamais passionnée.