L'équipe de Vivir y Otras Ficciones a lancé en Espagne une fausse information portant sur la création d’un service d’assistance sexuelle à Barcelone. La campagne a eu une énorme répercussion, puisque la nouvelle n’a pas été remise en cause et a donc été relayée. Au-delà de la publicité obtenue, cette opération avait pour but de montrer que le droit à l'assistance sexuelle était tout à fait envisageable.
Avec Vivir y Otras Ficciones, le réalisateur Jo Sol retrouve Pepe Rovira, déjà vu dans El taxista ful, réalisé douze ans plus tôt. Quant à Antonio Centeno, l’autre protagoniste du film, il s'agit d'un activiste tétraplégique très important en Espagne. Celui-ci a voulu rencontrer Jo Sol après avoir découvert son documentaire Fake Orgasm et avoir appris que son nouveau projet porterait sur la sexualité des handicapés.
Dans Vivir y Otras Ficciones, la frontière entre fiction et documentaire est presque imperceptible. Le réalisateur affirme qu'"il est difficile d’établir s’il s’agira d’un documentaire ou d’un film de fiction lorsque je suis à la recherche de la vérité. Mon objectif est de bousculer la réalité, de l’attaquer, mais je ne sais pas comment m’y prendre a priori. J’ai une histoire à raconter et cette histoire a quelque chose de réel, les faits se sont réellement produits dans la vie de ces personnes."
L’APPAS (Association Pour la Promotion de l’Accompagnement Sexuel) a accepté d’être partenaire du film. Cette association milite pour l’accompagnement à la vie affective, sensuelle et/ou sexuelle des personnes en situation de handicap, organise des formations à l’accompagnement sensuel et/ou sexuel et met en relation des accompagnant(e)s avec des personnes en demande. Des journées de sensibilisation et d’information aux professionnels du médico-social sont également organisées.