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islander29
876 abonnés
2 376 critiques
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4,5
Publiée le 24 novembre 2016
le film est d'une grande douceur picturale, philosophique....Il raconte l'histoire d'une vieille femme qui avec le temps se sent marginale à son environnement humain.....Plus d'amis, plus de famille..... Alors tout devient calme, tout est en ton pastels, une sorte d'harmonie coréenne (je ne sais pourquoi) se dégage des dialogues rares, des couleurs, et de la philosophie minimaliste auxquelles se trouvent confronter spectateurs et personnages.....Au fond la vieillesse quand elle est peinte ainsi (on peut parler de peintures) apaise...certes il ne se passe pas grand chose en 70 minutes, mais n'est ce pas le propre de la contemplation de s'émerveiller de peu, le film y parvient totalement......Laissez vous tenter
Dans une ville fantôme, une vieille dame fait un voyage imaginaire au milieu d'êtres étranges sortis d'un rêve. Superbe portrait de la vieillesse sublimée par une délicatesse folle dans les images et la musique par touches. "Condamnée à la solitude" rêve-t-elle. C'est l'abandon des hommes qui la contraint à vivre son rêve éveillé pour revivre son passé. Le thème de la mémoire est formidablement émouvant avec les images furtives de son enfance qui reviennent par bribes. Vraiment beau et d'un optimisme fou sur la façon d'appréhender la vieillesse.
Les films sur la vieillesse sont rares. "Louise en hiver" est de ceux-là. Mais bien plus qu'un récit sur la vieillesse esseulée, le film se veut d'abord un exemple de beauté et de grâce. Le récit se passe à Biligen sur Mer, une cité balnéaire qu'on imagine entre la Normandie et la Bretagne, à cause de ces jolies images du Mont Saint Michel qui habillent la maison de Louise, et les hautes falaises blanches où elle aime se promener. Une fois l'été passée, la vieille dame rate le dernier train qui rejoint la ville, et elle se retrouve donc malgré elle, contrainte de passer l'hiver totalement seule dans la cité désertée. Elle ne se démoralise pas pour autant et conquiert la côte, dans une baraque loufoque, fabriquée de ses propres mains. "Louise en hiver" ressemble à un livre d'illustrations. Les dessins sont très soignés, et une musique envoutante, légèrement jazzy, composée à partir de variations sur des thèmes classiques (Beethoven Schubert etc.), accompagne ces joyaux de couleurs et de lumières. Le spectateur assiste au désarroi, jamais misérabiliste, de cette femme qui se pense condamnée à une solitude éternelle. Quelques confusions narratives brouillent le scénario. Mais cela n'enlève rien à la beauté très sobre de ce long métrage qui tranche fermement avec la plupart des films d'animation qui abondent sur les écrans. On regrettera que ce petit bijou soit si peu diffusé. "Louise en hiver" est une expérience poétique et maritime de la vie, quand elle s'abandonne à l'essentiel, que le monde se vide et que la mort approche.
"Louise en hiver" film d'animation acclamé par la critique m'a déçu. En effet l'histoire ne raconte pas grand chose de plus le rythme est lent et l'ennuie guette. Cependant j'ai trouvé le graphisme à l'ancienne très beau ainsi que des beaux moments poétique et philosophique sur le temps qui passe,la solitude et vieillesse.
Un beau film d'animation avec de vrais moments de grâce et de poésie. On pourra lui reprocher un rythme un peu trop languissant par moment (je ne le conseille d'ailleurs pas aux jeunes enfants) mais cela participe aussi à son charme à part, avec la voix de cette grand-mère (immense Dominique Frot) qui reste longtemps dans nos têtes après le film. Et ce dernier se révèle surtout une belle réflexion sur la solitude, la vieillesse et la vie qui passe.
Louise en hiver est, avant en tout, selon moi, un film de fantômes. Louise, qui n'est plus reconnue par ses pairs et qui semble vivre les événements de sa vie en cycle réitéré, est comme un spectre qui veut se croire en vie. Laguionie montre parfaitement, et c'est la grande force du film, les souvenirs de la vieille dame avec la plus grande des sensibilités dignes du scalpel. Dans ces moments, Louise en hiver est très personnel, aux images fulgurantes et d'une grande beauté. Ironique est la rencontre de la jeune fille avec un squelette pendu aux arbres, comme témoin étalon d'un temps figé auquel la femme se raccroche. Le film évoque tour à tour Shining et son hôtel où habitent des fantômes et quelques épisodes de la quatrième dimension (le temps momifié, la ville désertée, la confusion des souvenirs et de la réalité). La rencontre de la vieille dame et du chien, qu'on imagine puant le mouillé, mais très touchant, est superbe. Dommage que le récit, parfois trop contemplatif, tourne parfois en rond, on attend des surprises qui ne viennent pas. On aurait aimé plus d'affrontement avec les éléments comme le début du film pouvait le laisser prévoir. Le tableau, film précédent du cinéaste, était plus fort, plus délirant. Saluant aussi la beauté du dessin, de la lumière et de la juste utilisation de la musique. Catherine Frot, à la voix méconnaissable, campe très bien une vieille dame touchante. Un bon film d'animation qui montre la qualité de la France dans ce registre après les beaux La tortue rouge et Ma vie de courgette.
Très beaux dessins, thème sympa, film original. Il faut avouer que c'est un peu .... lent .... Il reste une sensation de vide, il manque quelque chose à ce film pour être pleinement réussi. Je ne sais quoi. A la fin de la séance, personne ne s'est levé pendant plusieurs minutes, j'ai pensé quelques instants que tout le monde était décédé de mort naturelle. mais non, finalement, tout le monde est parti petit à petit. Tant mieux et à bientot
Voilà un film d'animation bien énigmatique sur la mémoire, le temps qui passe et la solitude. Mais quel régal pour les yeux ! On suit l'imperturbable Louise d'aquarelle en aquarelle, toutes plus belles les unes que les autres, se baladant d'un pas sûr et tranquille tantôt sur les plages de Normandie, tantôt dans ses souvenirs. On plonge dans son quotidien solitaire comme dans un bon bain chaud, portés par la voir fatiguée de Dominique Frot et des airs de piano délicats. Le film reste très ouvert. Laguionie ne dévoile pas tout de son personnage et laisse le soin au spectateur de combler les trous (de mémoire) de l'histoire de Louise. Il nous laisse surtout avec la sensation d'avoir passé avec elle un moment d'une douceur infinie...
Une vieille dame loupe son train et se retrouve bloquée seule sur une presqu'île pendant les grandes marées de fin d'été. Des dessins simples, des délires de scénaristes, un découpage scénaristiques très approximatif... On aime ou on n'aime pas. J'ai du mal à accrocher, les voix sont trop narratives et rappent les oreilles ! La poésie qui se dégage de cette histoire est triste et montre à quel point les gens semblent activement conditionnés. Bof.
ce conte imaginaire clin d’œil à Robinson Crusoé, évoque l'abandon, la solitude, la vieillesse et ses réminiscences de l'enfance. pour autant, aucune émotion ne traverse le spectateur et le scénario, trop linéaire, manque d'épaisseur.
Voilà un très beau film d'animation. C'est agréable à regarder et c'est intelligent. J'ai particulièrement aimé le chien. Un petit reproche : la voix de Louise est très désagréable et déplaisante (voix grave, rauque, moche).
Alors que l’été se termine à Biligen-sur-mer, Louise rate le dernier train qui part vers la ville. Restée seule dans la cité balnéaire désertée, elle se prépare à affronter l’hiver.
La vieille dame et la mer. Le film d’animation de Jean-François Laguionie n’a pas grand’chose à voir avec le célèbre roman de Ernest Hemingway. Il n’y est pas question de pêche au thon ni de pêcheur tenace. L’auteur de « L’île de Black Mór » et « Le Tableau » raconte l’histoire d’une femme au crépuscule de sa vie qui finit par s’accommoder de la solitude à laquelle elle est condamnée. Après s’être construite une cabane sur la plage et s’être fait un compagnon d’un chien errant, elle s’organise une vie bien réglée.
La forme nourrit le fond. Les décors de « Louise en hiver » sont au diapason de l’histoire qu’il raconte : une gouache granuleuse aux tons pastels d’une grande tendresse. Flottant entre le présent et le souvenir, le rêve et la réalité, le sommeil et la veille, « Louise en hiver » est un film très doux, un peu triste, presque neurasthénique.
Pourquoi deux étoiles seulement ? Parce que, tout en reconnaissant les qualités de ce film, je n’ai pas été touché autant que j’aurais pu l’espérer. Soit que je n’étais pas hier dans le bon état d’esprit pour l’accueillir. Soit que cette histoire de vieille dame rêveuse est en fait trop insignifiante pour réellement susciter l’émotion.
Ce film d'animation est mal distribué mais j'ai pu trouver un cinéma qui le diffuse. C'est un petit bijou d'animation et d'humanité. C'est court (dommage) et par moments ennuyeux mais le propos est très intéressant et c'est agréable et reposant. Le petit chien "pépère" est adorable.
Cette oeuvre poétique et allégorique parle de la vieillesse et de l'amour de la vie, par le biais d'une superbe animation : impression de peinture animée grâce à des images de synthèse, avec des douces couleurs pastel.
C'est un film par lequel il faut se laisser porter pour en saisir toute la tendresse.