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Thibault F.
52 abonnés
822 critiques
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2,5
Publiée le 30 octobre 2017
Annabelle. Une icone du cinéma horrifique. Après une présence remarquée dans le premier volume de Conjuring puis dans un spin-off - de très mauvais goût - la poupée maléfique revient pour nous conter ses origines. Ce qui est particulièrement réussi, c'est la capacité au film de pousser sur le côte le précédent opus de la franchise. Et c'est clairement pour faire mieux. Annabelle 2 doit également lancer le Conjuring universe : se rattachant avec beaucoup de subtilité au premier épisode mais également en nous présentant - sous forme de clin d'oeil - la nonne maléfique (dont le projet me fait frisonner d'avance), l'oeuvre parvient à installer des bases solides pour les prochains opus. Pour en revenir aux origines, Annabelle 2 se veut plus intimiste : se présentant comme une sorte de 8 clos où les protagonistes extérieures au lieu principal se font rares, Annabelle II parvient à combiner une ambiance mortifère avec un sentiment d’oppression. C'est également avec plaisir de retrouver, légèrement bouffi, notre agent FBI préféré : Anthony La Paglia. Au niveau de la réalisation, le film gagne en personnalité : on retrouve en tête de gondole David F. Sandberg dont sa passion pour l'obscurité pousse le film à engager de nombreux plans assez esthétiques. Le noir est synonyme de danger même si le cadre principal est régulièrement baigné par la lumière. Néanmoins, l'intrigue est totalement incohérente. C'est le principal défaut au film : pourquoi les personnages réagissent-ils de cette manière ? Comment ceux à l'étage ne peuvent-ils pas entendre l'attaque qui a lieu au rez-de-chaussé ? Pourquoi cela ne fonctionne-t-il uniquement pour servir l'intrigue ? Toutes ces questions m'ont totalement déroutés. Au point même de rigoler pour certaines scènes (tout l'effet inverse). Néanmoins, je tiens à largement réhabiliter cette oeuvre et la remercier : remercier pour le fait de ne pas être tomber dans la facilité (la peur facile qu'on nomme jump-scare) et de préparer le terrain pour des frissons garanties (la première demie-heure = aucun élément horrifique). Merci également de contribuer à un retour en force de la saga Conjuring dont son second opus reste pour moi, un must have de ces dernières années. Annabelle 2 n'est pas un grand film : ses ambitions sont limitées mais suffisament divertissant pour une personne en quête de frisson... et de réponse. En dépit de la cohérence des personnages !
très bien filmé, cet épisode de la poupée maléfique est vraiment glaçant par moments! l'angoisse est parfaitement distillée puis la terreur s'installe et happe alors le spectateur. la fin est toutefois ordinaire et prévisible dans le genre mais l'ensemble est plutôt de qualité.
Un film d'horreur ou il n'y a pas d'horreur, il y a qu'une scène dans le film que je trouve bien tournée à par ça le film était nul. Je le déconseille, c'est une perte de temps.
rarement vu un film aussi nul, aussi cliché. même en étant complaisant et bon public, et amateur de petit film d'horreur du dimanche, Anabelle 2 est complètement raté.
Je n'avais pas trop aimé le premier car j'attendais des mouvements de la part d'Annabelle la poupée alors que rien du tout. Du coup ici, comme je savais à quoi m'attendre, j'ai pu me concentrer plus profondément sur l'histoire et ma réalisation excellente qui donne des frissons aux bons moments, sans jump scare intempestifs. Un bon film d'horreur.
Idéalisée pour certains, redoutée par d’autres : les confrontations ne manquent pas lorsque l’on cite « Annabelle », un nom aussi doux que préalablement (et faussement) innocent. L’histoire n’était pas forcément écrite, mais les faits n’ont pas manqué de diversifier l’idéologie collective ; force de constater que chaque jugement, aussi profond soit-il, doit être mesuré. Nous sommes en 1970, Angleterre, lorsque la mère d’une certaine Donna découvre une ancienne poupée Ann Raggedy chez un antiquaire et en fait l’achat. Sa fille de 24 ans, alors en école d’infirmière, allait par la suite subir des épreuves effroyables. Personne, ni même son entourage, n’était véritablement prêt à en subir les frais. Bien loin de toute civilisation urbaine, « Annabelle 2 : Les forces du Mal » ouvre son récit de manière contemporaine dans une petite bourgade au sein de laquelle une famille dite « lambda » s’offre à une vie paisible. Le père, fabricant de poupées, s’éprend de passion pour son métier, sa femme, s’occupe à ses diverses activités, alors que leur fille profite paisiblement du bon air. Mais tout ce beau monde sera marqué à vie par un événement tragique. Si le ton est clairement lancé, les plans fixes et l’épuration de l’image plongent le spectateur dans une sorte de terrain plat brumeux ; chacun sait ce qu’il va arriver, mais dans quelles circonstances ? Ce sentiment indéfectible qu’est l’angoisse restera le fil conducteur du long-métrage : les évènements successifs rendant la psychose de plus en plus palpable. Après un premier opus efficace bien que parfois téléphoné, l’univers d’ « Annabelle » s’étend avec professionnalisme et dynamiste grâce à une utilisation intelligente du terme d’ « origin story », à savoir un travail en profondeur sur l’origine du mythe. Personne ne semble vraiment intouchable et, que l’on soit « meneur » ou « suiveur », l’épée de Damoclès pèse lourd, et parfois, très lourd. Porté par un casting particulièrement convaincant, et sous la direction d’un David F. Sandberg concerné, la Warner a su ne pas tomber dans la facilité en conjuguant l’effrayant de l’innommable. Lorraine Warren cita un jour lors d’une visite au musée de l’Occulte que la caméra « pouvait filmer Annabelle, mais qu’elle ne la regarderai pas. Elle a causé bien des malheurs à bien des personnes ». Chacun est donc prévenu.
Plutôt pas mal comme film, pas mal de scènes qui font sursauter, surtout grâce aux nombreux "jump scare". L'histoire et les personnages relativement travaillés, mais quelques moments un peu long parfois. 3/5
Ce quatrième film de la franchise "Conjuring" qui se situe avant "Annabelle" et les deux "Conjuring" n'est franchement pas mal. Réalisé par David F. Sandberg dont j'avais aimé le travail sur "Dans le noir" et sorti en 2017, ce film est donc mieux que le premier traitant du même sujet (la poupée Annabelle) mais a quand même toujours du mal à réellement décoller. Alors, je ne m'attendais pas non plus à un grand film d'épouvante de haut niveau et j'ai d'ailleurs même été surpris par les bonnes critiques et mon avis personnel à la fin du film mais il manque toujours ce petit je ne sais quoi qui le qualifierais de très bon film ou qui le mettrais au même niveau que les deux "Conjuring". L'histoire du film nous raconte donc les origines d'Annabelle et ce n'est franchement pas du tout original, cela fait même, voir trop, film facile pour faire de l'argent car on sait qu'il va marcher. Et c'est franchement dommage car le film manque cruellement d'imagination ! Je ne parle même pas des clichés de films d'horreur qui sont absolument partout dans le film, que ce soit dans le comportement débile des personnages, des jumps scares très prévisibles, de l'intrigue calquée sur de nombreux autres films du genre etc. Malgré tout, même si le film n'est pas effrayant ni angoissant en ce qui concerne l'atmosphère etc., les jums scares, même prévisibles, restent toujours aussi efficaces et produisent leur petit effet. Ce qui est sympa, c'est qu'on en apprend effectivement un peu plus sur la fameuse poupée mais c'est encore trop facile car ses origines ont finalement été spoiler: résumées dix minutes vers la fin du film , sinon, tout n'est que prétexte à faire un autre film de la franchise, il n'y a pas d'autres enjeux. Pour ce qui est des acteurs, nous avons en général de bons acteurs qui ne se surpassent pas mais en même temps, leur personnages ne leur permettent pas vraiment d'exploiter à fond leur talent. "Annabelle 2 : La Création du mal" est donc un film qui reste pas mal, surtout comparé au premier, mais qui ne va pas chercher très loin. On oublie vite.
Simple question, combien de fois ils vont nous faire le coup de la musique ( ici un tourne disque , quel originalite! ) qui s'allume tout seul ... Pendant l'ecriture du film : spoiler: robert : " Les gars j'ai une idee et si la fille tirait une balle dans un couloir et la balle revient? " " non ça a deja était fait " " ah et si la balle était tenue avec un bout de ficelle? " " Robert t' es un genie!" .
« Annabelle 2: La Création du Mal » est un très bon film d’horreur. L’histoire est familière, mais vient harmonieusement se positionner par rapport au précédent film. L’intrigue est puissante et l’ambiance est particulièrement bien construite. Le développement est classique, avec une montée en puissance des événements et des manifestations de l’esprit maléfique. Le rythme est volontairement lent afin de créer une atmosphère anxiogène dans cette maison isolée. La distribution offre de très bonnes prestations. La photographie est très réussie et la bande originale, bien que discrète, contribue à maintenir le spectateur en état de tension aux moments clé. Une suite très agréable et très plaisante, qu’on peut aisément recommander.
« Conjuring » et « Annabelle » sont deux célèbres franchises qui forment ensemble les effrayants « Dossiers Warren ». Ces derniers sont censés rapporter des faits réels, ce qui reste discutable, même si cette prétendu réalité historique n'a guère d'importance au final. Malheureusement, si « Conjuring » ne pose aucun problème en terme de qualité, le visionnage du premier « Annabelle » ne m'avait pas vraiment convaincu... C'est le moins que je puisse dire ! Du coup, l'idée de découvrir sa suite ne m'emballait pas particulièrement, même si je reconnais qu'elle aiguisait vivement ma curiosité. Ceci dit, j'ai vite été rassuré par le scénario diablement efficace de cet « Annabelle 2 ». Le réalisateur David F. Sandberg (« Dans le noir ») est visiblement animé des meilleures intentions et son travail se révèle vite d'une étonnante qualité. Il parvient à créer une ambiance sombre et oppressante qui fonctionne à merveille, dès le début du film et se maintient sans faille jusqu'à la toute dernière minute. Le suspense et la tension sont tels que j'ai recommencé à avoir peur du noir depuis que j'ai éteint mon écran... Et l'angoissante présence de la poupée n'y est évidemment pas pour rien ! Bref, c'est peu dire que j'ai été conquis par ce film particulièrement anxiogène, Bravo !
Il n'y a vraiment plus que la franchise des "Conjuring" qui arrive à me faire sursauter de mon fauteuil ... Et celui ci, comme "Le cas Enfeld", ne déroge pas à la règle ! Alors autant le 1er "Annabelle" m'avait limite laissé de marbre tellement j'avais trouvé ça gentillet, autant ce 2ème opus est ... WOAH ! C'est sombre, c'est angoissant (non mais vraiment), c'est prenant .... c'est GENIAL ! Et pour à je dise ça d'un film d'horreur , c'est vraiment qu'il se démarque ! Un tres tres bon 4,5/5 ⭐⭐⭐⭐⭐
Film angoissant par moment. L'ambiance est prenante. Visuellement agréable. La musique participe bien à l'ambiance. Malgré tout une des petites "la copine de la petite qui a des difficulté à marcher" joue vraiment très mal, et ça gâche quelques scènes. Trop de passages aussi pour moi avec la petite qui est possédé qui parle, car ce n'est pas du tout angoissant.
Alors certes, ce n'est pas l'originalité qui prône ici et on peut même dire qu'on nage dans le classicisme absolu, mais on ne peut nier le savoir-faire du réalisateur car sa mise en scène se révèle être de bonne facture. Si la scène finale verse un peu dans l'aspect théâtral, David F. Sandberg réalise toutefois, avec cet « Annabelle 2 » un bon film d'épouvante anxiogène à l’ancienne sans chercher à renouveler le genre et c’est peut-être pour cela qu’il s’en sort bien mieux que son prédécesseur !